Monnekÿn

Gubs, bonjour !
«  J’aime beaucoup ce que vous faites !  »
Que répondez-vous, toi et tes comparses, à cela en général ?
Et bien déjà on commence par dire “merci !”
C’est toujours une bonne réponse !
Ensuite, quand ce n’est pas lors d’une sortie de scène (où là avec l’adrénaline et l’agitation c’est un peu compliqué) et qu’on a plus de temps et de possibilité de réfléchir, j’aime bien discuter avec les gens et leur demander pourquoi. Souvent, la réponse tourne autour de la madeleine de Proust, tu vois ? Tous les gens qui ont kiffé le neo metal des années 2000 genre du Limp Bizkit, du Korn, sont là Ouaiiis putain ! Ouais !
Et c’est clairement mon cas ! Et ce qui est intéressant avec Monnekÿn, c’est que ce n’est pas qu’un revival ! Vous insufflez dans vos décibels d’autres influences !
D’ailleurs, je ne me souviens plus avec qui on en parlait l’autre fois. Je crois que c’était avec Lodex de l’Empreinte qui nous disait un truc pas con avec lequel on est d’accord : “le neo metal, c’est bien mais c’est les années 2000. Si tu le ramènes, il faut y apporter une patte moderne. Si tu ne fais que reprendre du Limp ou du Korn, tu es très proche du ringard”.
Et bien c’est réussi pour l’apport moderne !
Et bien je te remercie ! (lol)

Monnekÿn ?  Y a-t-il une anecdote derrière votre nom de groupe ?
Et bien cela provient de l’étymologie du mot Monkey en anglais. Tout notre univers visuel est lié aux singes.
Ah mais oui ! Et le peuple simien pour désigner votre communauté !
Voilà ! Et l’idée était de trouver un nom avec cette connotation sans pour autant entrer dans les “Ape”, etc., car tu as déjà les Arctic Monkeys, Gorillaz et tout ça. Un jour, on était deux ou trois du groupe à y réfléchir et c’est Cédric, l’un de nos guitaristes, qui regarde l’étymologie de Monkey qui racontait, en synthèse, je te la fais courte, que, au Moyen-âge, l’un des premiers singes importés en Angleterre a été nommé Monnekÿn, appellation assimilée par la cour d’Angleterre, et c’est avec le temps que le mot est devenu Monkey. 
Ah, là, tu m’apprends quelque chose !

2024, on pourrait fêter les 10 ans d’AyA, votre premier line up. Quel souvenir en gardes-tu ?
Ah c’était très très cool ! D’un côté, tu avais Cédric et moi qui étions dans un groupe qui faisait principalement des covers. De l’autre, tu avais Louis et Sonny qui avaient vraiment un groupe neo metal qui s’appelait OutStep. D’ailleurs, big up OutStep car il y aura probablement des lecteurs qui connaissent ! On était très potes (lycée, etc.) et, un jour, on se fait genre Avengers : “Hey, venez, on fait une fusion !” On a trouvé ça cool et on a monté AyA en sortant très vite trois ou quatre compos avec une bonne énergie genre “c’est abusé comme c’est facile de faire du son ensemble, les gars !” Et, pour la petite histoire, “Ego Trip”, riff principal et refrain, c’est l’une des compos de l’époque à laquelle on a ajouté les éléments trap et le côté groove car désormais on a Kron, batteur de funk, qui nous apporte ce gros côté groovy qui force au head bang !
Ah c’est bon ça d’avoir une bonne base funk aux drums !
Et également fan de Rage Against The Machine !

Pour t’éviter la sempiternelle question « Quelles sont vos influences ? », dis-moi plutôt quel groupe majeur vous kiffez de longue date pour chacun des styles constituant le son Monnekÿn :

En grunge ?
Ah c’est dur, tu vois, car, le grunge, c’est ma life ! Allez, Alice In Chains parce que c’est la base de tout ce que j’écoute. Et surtout avec Layne Staley au chant même si l’actuel chanteur est très fort aussi. Je connais tous les titres. J’ai la chair de poule à chaque écoute ! 

En néo metal des années 2000 ?
Ah compliqué aussi car, dans le groupe, on aime tous le neo metal. On a quand même en commun les trois grands : Limp Bizkit, Korn et Deftones si on peut placer ces derniers dans le neo. Bref, le plus flagrant, c’est Limp Bizkit !

En trap metal ?
$uicideboy$ ! Deux mecs à la base trap mais avec plusieurs morceaux où ça s’énerve notamment avec un EP produit par Travis Barker sur lequel ils collaborent avec Munky de Korn aux riffs derrière et, vraiment, c’est du sale ! Après, tu as aussi Ghostemane et Scarlxrd qui nous ont assez influencé au niveau du chant ! L’un pour les voix très basses et l’autre pour du vrai scream limite hardcore sur de la grosse trap. Pas facile de ne choisir qu’un seul artiste !
On les prend tous !
Si ça peut faire découvrir !

STP, dis-moi pourquoi faut-il écouter Monnekÿn ??  Que j’aille l’expliquer à mes légendaires potes Théo et Rod’ qui sont parfois un peu trop ancrés dans le “c’était mieux avant”…
Alors… Je n’obligerai jamais personne à faire des choses et c’est dur de se vendre soi-même mais je dirais que si tu n’écoutes pas de metal, tu peux commencer avec Monnekÿn. On a beaucoup de retours de ce genre : “j’écoute pas de metal mais, vous, j’adore !” Que ce soit la petite nana de 16 piges ou le gros mec en veste à patches AC/DC ! Musicalement, on n’est pas les plus violents et l’énergie de notre bande de potes est visiblement communicative. D’ailleurs, il faut venir la voir en concert ! On est une famille et les gens, souvent, le ressentent.

Monnekÿn et leur communauté

A ce stade de notre échange, nous devons saluer la communauté qui existe toujours plus autour de Monnekÿn : le peuple simien !  Car c’est grâce à lui qu’HexaLive a découvert vos décibels et que cette interview a été organisée. 
De facto, je suis mandaté pour vous poser les cinq principales questions reçues du peuple simien par HexaLive :

1. Y a-t-il du nouveau son en préparation ? 
Alors exclusivité mondiale pour HexaLive : la réponse est oui ! On va rentrer en studio d’ici un mois ou deux. A voir avec le promoteur mais le but serait de sortir au moins un single avant l’été. Idéalement en mai. Ce serait bien. Je ne peux pas être plus précis car ça ne dépend évidemment pas que de nous.
OK donc je comprends là que vous n’êtes pas forcément attachés au format album ?
C’est ça. Pour débuter, on est arrivé direct avec un album pour pouvoir mieux démarcher et se faire connaître. Maintenant, à ce jour, ce n’est pas la créativité qui pose problème, loin de là. C’est surtout une question de temps et de thunes. Donc, on va dans l’immédiat pour une série de singles !
Et, in fine, un second album quand même ?
Ouais, bien sûr. Si ça ne tenait qu’à nous, on irait s’enfermer tous les sept dans une maison et on ne ferait que des albums. On aime la compo, on aime être ensemble, on jamme. Beaucoup de titres sont sortis d’un jam. On tente des trucs sur un riff, sur un pattern de batterie et soudain on se regarde et on se dit “putain, ça passe !!” 
Donc, oui, un deuxième album ! Dès que possible et avec une réflexion sur le rythme de nos sorties.

Le prochain concert ?
Ouais, ce sera l’Apéro Métal du 91 à Savigny sur Orge le 23 février ! Et vous pourrez y entendre des nouveautés !
Bon teasing !
Ouais et puis ça permet de faire le test. On a des habitués dans le public et ils réagissent !

Tu parlais de promoteur à l’instant. Tu peux nous en dire plus ?
Ouais. Le promoteur à venir n’est pas encore signé donc je ne vais pas me permettre d’en parler mais, pour notre premier album, on a travaillé avec M&O Office et c’était vraiment bien ! Pour des groupes qui débutent, pour se lancer, M&O, je recommande. Les mecs sont top. On a eu affaire à Alexandre Saba. D’ailleurs, s’il voit cette interview, gros big up ! En plus d’avoir bien drivé, il a bien kiffé ce qu’on faisait. Ca fait bien plaisir de tomber sur de belles personnes dans ce milieu, des gars comme ça qui te mettent le pied à l’étrier. Sans citer de nom, on peut tomber sur des mecs qui te promettent monts et merveilles et il ne se passe finalement rien, juste rien !

2. Peut-on espérer des covers de hip hop à votre sauce ?
Nope. Je vais être franc : c’est une idée qui fait débat au sein du groupe car, si on fait un cover, il faut faire un truc où on se réapproprie complètement le titre. Ça se choisit intelligemment et avec des arrangements qui sonnent bien Monnekÿn. Jusqu’à présent, on avait beaucoup à faire côté compos mais on n’est pas fermé sur le sujet.
Bon alors, demain, on vous dit : hey, les mecs, vous faites un cover ! Pas le choix !  Ce serait quoi ?
Alors, dans ce cas, je vais répondre en mon nom propre en tant que Gubs car on a différentes idées : moi, j’irais plus choper des trucs qui ont fait le buzz pendant un an, loin du metal, genre Afroman avec “Because I Got High” qui me faisait tripper quand j’étais gamin. Je serais bien d’avis d’aller taper un son comme ça et de le retaper en cover ou sinon reprendre un grand classique du hip hop et le mettre à la sauce Metal. Je dis ça mais je sais qu’on ne le fera pas car la barre est trop haute mais prendre un Wutang et le sortir sauce Monnekÿn, ce serait trop bien ! Mais on serait attendus au tournant.
Ça, ouais. Attention aux snipers !
Tiens, je pense à nos potes de Ashen qui ont repris Nirvana avec Smells Like Teen Spirit : leur reprise défonce mais il fallait avoir des balls !!
Donc, ouais, ça se réfléchit !

3. Envisagez-vous un voire des titres en français à l’avenir ?
[soupir] Moi, déjà, je t’avoue que j’ai du mal à chanter en français. Au niveau du placement de la voix, c’est beaucoup plus facile de chanter en anglais. Et j’avoue un côté pudique : en anglais, tu peux te cacher quand tu veux placer des trucs intimes ou sensibles. Ensuite, il ne faut jamais dire jamais. 

4. Bravo pour vos clips ! C’est vraiment de la bonne came ! D’ailleurs, peux-tu nous en dire + sur qui était à la réalisation ? Qui est-ce qu’on peut et doit féliciter pour ce résultat ?
C’est cool que tu en parles car ça permet aussi de leur faire de la pub. La vidéo, ça nous tient à cœur dans Monnekÿn. On est dans l’échange artistique donc on a bossé qu’avec des réal’ différents à chaque fois. On a Robin qui a réalisé « Ape Sorrow » et « Release The Tribe » et qui fait également toutes les vidéos sur Insta.
Ensuite, pour “Simian Nation”, on a bossé avec un très bon ami à moi, Julien Rezette. Quand il a découvert notre son, il a demandé s’il pouvait faire un clip. Bossant dans la pub, ça lui a permis de se lâcher. D’autant qu’à la base, c’est un musicien et dans le punk ! Hyper agréable, hyper efficace ! Et pour “Ego Trip”, superbe clip très visuel, on a collaboré avec FleO qui est un réalisateur un peu de l’ombre, très discret. Je n’en parlerai pas trop car je respecte cet aura de discrétion. Je l’ai connu via mon pote Breizman pour qui il a fait toute la comm’ et tous les clips. J’invite tout le monde à découvrir ces créations !

5. Regardons un instant par dessus l’épaule : quelle était votre inspiration pour le titre “Ape Sorrow”, votre premier titre composé avec le line up complet en 2021 (sauf erreur de ma part) ?
C’est cool de parler de ça, ouais. Simplement, on s’est retrouvés et chacun a mis sa patte : le riff de guitare du refrain est sorti, les gars ont bidouillé, on était autours d’une table avec un ordi, les instrus, etc. et ça s’est fait naturellement, sans prise de tête, vraiment cool entre potes. Louis a fait le montage de toutes les parties en proposant d’ajouter un peu de trap puis nous a envoyé une version instru quasi-finale ! On a travaillé les lignes de chant et le montage final était tout simplement Wouah !
En ce qui concerne le titre, l’inspiration vient de notre souhait de prendre partie pour la cause animale. Notamment contre les zoos et l’exploitation plus générale des singes. 

Monnekÿn : les questions ciblées

On continue avec des questions ciblées : 

Gubs
Pourquoi ce nickname ?
Oh, Gubs, ça me suit depuis la 6ème ! Ça remonte à l’an 2000 ! (lol) Quand j’étais gamin, j’avais des spikes sur la tête. Tu sais, ces cheveux que tu tournes et ça fait des pics partout. Et ça faisait alors penser au bug de l’an 2000, tu te souviens ? Cet espèce de p’tit bonhomme. Alors Bug, ça faisait bizarre mais Gub, à l’envers, avec un S, ça sonnait bien et tous mes potes ont fini par m’appeler comme ça. Et c’est resté !
Ah c’est le meilleur des nicknames avec une telle origine !
De ouf, ouais !
Tu es également Tattoo artist alors ?
Ouais, c’est ça. Ça fait dix ans que je suis tatoueur. J’ai bossé dans quelques salons et je suis maintenant plutôt itinérant. Avec la musique qui se développe, c’est plus facile pour moi de ne pas être attaché à un salon. Je travaille avec un mon ami Tommy qui possède Street Ink Tattoo à Savigny sur Orge. Je lui fais un peu de pub parce que c’est un super mec !  Moi, il m’a tatoué depuis… bah depuis que j’ai commencé à me faire tatouer. Il a fini par me proposer de bosser avec lui. C’est cool de pouvoir bosser avec le master. Il y a une bonne ambiance. Lui, c’est un mec rockab’ donc c’est rigolo : on est très différents mais on s’entend très bien. 
D’ailleurs, j’invite nos lecteurs à découvrir ton compte Instagram dédié. Nous, on vient de faire un deal : je ferai appel à tes talents pour mon prochain tatouage !

Louis Emrys,
Tu sembles être celui qui a le plus de side projects : tu peux nous en dire deux mots ?
En effet, j’ai beaucoup de projets en solo parce que j’ai besoin de mon jardin personnel on va dire (lol). Je n’arrive jamais à m’arrêter de travailler et de creuser l’univers que je confectionne alors cela m’amène à explorer en solitaire des chemins divers et variés. Mon but est de faire partager ma passion, mon travail, mon art, à travers différents formats dont ma passion pour le visuel (vidéo, photo) mais aussi musical. Un EP est même en préparation ! Si ça vous intéresse, vous pouvez venir voir ce que je fais : on s’y amuse bien !

Sonny,
Alors, être dans la famille Skull Strings, ça le fait ?
Oui, ça le fait carrément ! Cette marque fait partie de mes premières cordes avec de gros tirants et une super qualité de son ! Le fait de pouvoir personnaliser son jeu de cordes est tout simplement au top !
Tiens, j’en profite pour rappeler ici qu’on a eu le plaisir d’interviewer Skull Gwen il y a quelques temps : lire l’interview !
Peut-on espérer savourer des solo de gratte dans les prochains titres ?
C’est pas trop en adéquation avec le style qu’on propose. Ça se fait mais, pour ma part, je préfère privilégier les gros riffs lourds et les passages truffés d’effets et de delay. Mais, en solo chez moi, j’aime bien taper des solos comme Santana, Vai ou Malmsteen.

Cédric,
En voilà un sacré nickname, pourquoi ?
Cédric est une couverture : mon vrai nom est Peter Parker !
Idem, des solo de gratte bientôt ou pas ?
Un jour peut-être si ça dessert une musique, une idée. Nous sommes démonstratifs en groupe et peu en individualité. C’est un choix. Des solos de guitare, tout le monde peut en faire… Des beaux et pertinents qui desservent une intention, moins !

Nash,
Du trial dans un prochain clip de Monnekÿn ?
Je te laisse découvrir notre dernier clip (“Release The Tribe”) ! Mais pourquoi pas dans les autres… à voir ! Haha

Meder DZ,
DJ Lethal ou DJ Lord ou DJ Muggs ?
DJ Lethal ! Etant un énorme fan de Limp Bizkit, c’est le DJ que je préfère. J’aime bien ce qu’il a fait avec House Of Pain et La Coka Nostra mais j’apprécie énormément DJ Muggs pour ce qu’il a fait avec Cypress Hill.

Kron,
Tu es un batteur de funk à la base, hum ? Pourquoi rejoindre un groupe de fusion metal ?
J’ai commencé très tôt (7ans) avec un prof de jazz hongrois quand j’habitais là-bas étant petit (mon père était expat’). Puis la vie s’est écoulée avec la participation à une quinzaine de groupes et des enregistrements de tous styles, du metal au reggae, etc. Puis l’année du BAC, j’ai monté avec deux potes un projet de funk inspiration RHCP pour l’épreuve de musique et on a continué l’aventure pendant dix ans au final avec 3 albums et 2 démos. De plus, j’ai toujours adoré le groove que tu peux trouver dans la Funk. C’est hyper communicatif, je trouve.
Alors pourquoi rejoindre Monnekÿn ? En fait, j’ai rencontré Gubs et Sonny dans un projet précédent où je jouais de la basse (mal, tu as bien lu, oui) et quand ils m’ont proposé de faire un autre projet mais où je reprenais les fûts bah j’ai tout naturellement accepté car on a une excellente alchimie et on se rejoignait sur pas mal d’influences… Il y a aussi une partie de moi qui est complètement fan de Rage Against The Machine et de Limp Bizkit donc, comme ça faisait partie du “type” de son vers lequel on voulait se tourner bah j’ai tout de suite accepté ! 

J’ai une seconde question qui m’a été suggérée par Gubs et qui pourrait bien te faire buguer : tu dois choisir entre Jeff Parcaro de Toto et John Bonham de Led Zep’. Qui retiens-tu ?
Ah le salaud ! (lol)
Définitivement, je choisirai John Bonham. C’est religieux, pour moi, limite ! C’est dieu ! La frappe à te coller au mur ! Un groove impeccable !

Merci les gars !

Les lives

Parlons live : j’ai cru comprendre que le Mennecy Metal Fest de septembre dernier est à ce jour votre meilleur souvenir scénique. Tu peux nous raconter un peu ? 
On a plein d’autres scènes qu’on a kiffé notamment l’Empreinte. Je dis ça aussi parce qu’on les aime beaucoup. Au MMF, là, c’est effectivement l’ambiance Festival : il faut beau, t’as des gens partout, t’as des techos partout qui s’occupent vraiment de toi. Parce qu’on en a connu des salles, des MJC, etc., où t’as le régisseur qui s’est levé du mauvais pied et limite t’engueule. Donc au MMF, c’est respect et bienveillance et c’est fort agréable ! En plus, c’est notre ingé-son Cédric de DNI qui a rec notre album qui était présent pour nous faire la façade. Gros bisous, gros big up ! Donc on était aux anges ! On a vraiment goûté aux conditions du haut-du-panier. Le public nous a donné tellement d’énergie ! Et ça malgré l’énorme chaleur !

Et vous envisagez déjà de réitérer cette année ?
Oh nous on est toujours partants pour ce qui est cool ! S’ils veulent à nouveau de nous, ce sera avec grand plaisir ! Ils nous ont fait de très bons retours. C’était la première fois qu’on recevait autant de Love de la part de l’orga et du public. C’était top ! Et, en plus, on avait nos danseurs avec nous !

Oh yes alors, stp, parle-nous un peu de ces danseurs !
C’est Hugo et Théo qui sont des breakers professionnels. Pour la petite histoire, j’étais breaker moi-aussi dans une autre vie avec Nash. On était tous les quatre dans le même groupe. Moi, j’ai arrêté et j’me suis mis à la musique et les gars, eux, ont continué. On se voit très souvent. Un jour, ils sont venus en répèt’ car on voulait un avis extérieur sur nos quatre premiers titres et bah ils sont rentrés à fond dedans ! On s’est de suite dit que si on peut placer des breakers sur nos scènes, on le fait !

Pour celles et ceux qui vont découvrir Monnekÿn à travers cette interview, quel titre doivent-ils/elles écouter en premier lieu ? 
Oh je dirais « Ego Trip » ! Ca résume bien. Il y a tout dedans. Elle est facile à retenir et tu as vraiment les deux parties : le néo metal pur et dur et la grosse trap qui arrive en plein milieu. Le tout bien lourd !

Question du moment que l’on pose aux artistes que l’on rencontre : selon vous, les gars, doit-on parler de Metal ou de Métal ?
Ça dépend si tu fais du métal français ou pas. Je suis assez cartésien. (lol)

A ce stade de votre développement, qu’est-ce qui vous manque pour passer à la vitesse supérieure ?
Ce qui serait bien, c’est qu’on fasse beaucoup de scènes car on en a vraiment l’envie. Tout ne tombe pas tout cuit dans le bec. Il faut faire ses preuves. Idéalement aussi avoir un label pour être accompagnés professionnellement. Pour ça, soit tu as un gros coup de chance soit on te découvre car tu fais beaucoup de scènes intéressantes. En ce moment, en France, c’est compliqué. 

Quel est votre unique conseil à un artiste qui débute ?
C’est très cliché mais je vais dire : garde ton objectif ! Tout en faisant en sorte que la musique soit ton plaisir. La vie, c’est jamais ni noir ni blanc. C’est un potard sur une table de mixage et tu essaies d’équilibrer.

Enfin, vers qui Monnekÿn m’envoie parmi ses connaissances pour la prochaine interview ??
Ah ça pourrait être tellement de gens ! … As-tu déjà rencontré Arthur Alternatif ou pas ?
Absolument pas !

Il organise les Triomphes du Metal Français. On l’a rencontré en postulant. On a bossé plusieurs fois ensemble. Il fait beaucoup pour la communauté Metal en France en organisant ces Triomphes ! Chaque année, son jury est de plus en plus renommé. L’exposition est croissante. Arthur est un mec très motivé, très jeune aussi d’ailleurs. Il a des concepts de soirées et d’émissions vraiment intéressants. C’est un peu ce qui manquait en France auparavant. Je lui souhaite vraiment un succès grandissant ! Grâce à lui, on a rencontré des gars comme FreeHowling et Beyond The Styx. Tout ce mouvement fait vraiment plaisir !

Et quelle question me conseilles-tu de lui poser ??
J’ai envie de lui demander s’il va remettre son joli pantalon au prochain live. Il comprendra de quoi je parle ! (lol) Et j’aimerais bien savoir s’il compte se lancer dans des compos solo car c’est aussi un bon musicien qui screame très très bien. J’ai l’impression qu’il fait pas mal de choses côté percus et guitare. Je ne l’ai pas entendu en chant clair mais ça ne m’étonnerait pas qu’il sache et ça serait intéressant de voir un projet d’un mec comme ça !

Merci Gubs et merci les gars !

Stedim (Instagram)

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