C’est armée de mon fidèle Nikon que je pars à l’assaut d’une salle parisienne que nous n’avions pas encore testée : le Supersonic.
En ce 31 janvier 2024, nous sommes sur les dernières dates de la tournée « Fréquence violence ».
Pour l’occasion, il tenait à cœur des Pogo Car Crash Control (dont vous pouvez lire la chronique à Champigny) de passer par les petites salles de leurs débuts, avant d’achever cette tournée à la maroquinerie.
Mais avant de vous raconter tout ça, je vais vous parler de cette première partie, les Cheap Teen.
Les cheap Teen
Petit groupe de rock à l’esprit punk, ils ont su chauffer à blanc la foule.
J’avais rarement vu un public aussi chaud sur une première partie. Le groupe démarre, et les spectateurs se mettent à chanter en cœur.
Les morceaux s’enchainent, et l’ambiance est de plus en plus énervée. Le concert se poursuit et je prends de plus en plus goût à ce que nous propose ce groupe.
Mais voilà, le temps passe vite quand on s’amuse. Nous voilà sur les derniers morceaux. Le chanteur décide de sauter dans le public et d’escalader le poteau au centre de la salle afin de rejoindre les personnes situées au 1er étage.
Le petit bémol que j’aurais à donner serait qu’hormis le chanteur, les autres membres du groupe sont un peu effacés et manquent d’interaction avec les gens.
Mais le concert restera tout de même une belle performance !
Les Pogo Car Crash Control
Mais parlons maintenant du groupe pour lequel vous lisez ce report, les Pogo Car Crash Control ou les P3C, comme disent les fans.
Ce petit groupe de Punk/rock garage a bien grandi. C’est sur l’intro de « Halloween » que le public déjà bien chaud acclame le groupe à son arrivée.
Les hostilités débutent avec « L’odeur de la mort » , titre phare de l’album « Tête blême ». Album très présent sur cette setlist, qui est pour moi leur meilleure création.
Mais les morceaux plus anciens ont aussi leur place. Car nous avons eu le droit à « Déprime hostile », « Conseil », « Comment lui en vouloir ». Et comme cela est plaisant de les revoir sur scène.
Le groupe se déchaîne, le public encore plus ! Il pleut des slameurs dans cette petite salle toute en longueur. Il est difficile de shooter sans prendre un coup bien pied, ou tout autre partie d’un corps. A de multiples reprises, j’ai pu voir la basse de notre charismatique Lola de (très) près.
Entre deux morceaux, Olivier nous raconte quelques petites blagues, ou des privates jokes amusant tout le monde.
Il y avait tellement de spectateurs ce soir là que j’ai pu apercevoir des têtes qui observaient le concert à travers la fenêtre extérieure. C’est à ce moment que l’on peut constater qu’ils sont devenus de vrais étoiles montantes du punk rock français.
Vous l’aurez compris, une fois de plus les P3C ont retourné la salle, et quel bonheur de vivre ce moment avec eux !
Photos et chronique : Punky Photographe (Instagram)