Bob's Not Dead à Nantes le 30 mars 2024

Bob’s Not Dead à Nantes, c’était juste the place to be.
Après un passage sur Cholet, notre Artiste voyageur-auteur-compositeur-interprète pose sa valise à Nantes, sous le chapiteau dressé aux côtés des Machines de l’Ile.

A la lecture de cette nouvelle, moi qui rêvait depuis un bon moment de le voir et pourquoi pas de pouvoir échanger quelques mots avec lui, j’ai forcément sauté sur l’occasion. La chance que nous avons, avec ces artistes c’est que si l’œil et la verve peuvent être acérés, le cœur reste intact et ouvert.

Nous avons donc échangé en amont de sa venue et c’est seule, Célia étant souffrante, que je me suis rendue sur place.

Le chapiteau se remplit et les premiers fans bien présents, le verre à la main et le bonheur dans les yeux. Il est indéniable que la soirée sera festive.

Nous nous voyons un peu dans les « coulisses » et c’est en total liberté de mouvements que je peux faire mes photos, rien d’interdit, rien de figé, juste le respect du spectacle pour l’artiste et les spectateurs. L’accès à la scène m’est donc ouvert et c’est toujours un plus pour varier les prises de vue.

Ce ne sera pas moins de 21 chansons que Bob va servir à son public. Qui aura du mal à le laisser partir sans un bon gros rappel.

Vêtu de sa chemisette et de sa casquette sur une bonne partie de la représentation, n’en déplaisent à ceux qui espérait la crête, Bob s’approche de son micro équipé d’un kazoo sur le côté et lance les premières notes. Ses armes, sa guitare sèche, « Paulette » la boîte à rythme et une petite nouvelle guitare faite sur mesure et qu’ il brandira fièrement à son public.

L’entrée en matière se fait avec « Morveux ». D’autres titres comme « Schizophrène » et le cultissime « Délit de sale gueule » viendront faire résonner les toiles du chapiteau et danser le public.

Il présente en chantant le titre « Les os sur la peau » de son dernier album. Et c’est dans une poésie perpétuelle et rassembleuse autour des valeurs humaines simples que Bob sème les graines de la tendresse, de la nostalgie et de la liberté. Un côté Renaud, Brassens, anar, intemporel, mais surtout Libre. Bob transporte l’humain dans ce qu’il a de plus beau et de plus précieux, une forme de respect et d’amour fraternel, loin de la démago qui peut se greffer autour de ces mots.

Ses chansons d’amour, inspirés par Erika, sa belle et sa muse, reflètent les vrais chansons à texte, où la romance attendrissante allié à la pertinence des mots peuvent contraster avec les piercings et tatoos d’un Homme qui a, comme les os, le cœur sur la peau.

Les chansons s’enchaînent au rythme de « Gitan refoulé », « Arrête la bière » ou encore « Jah Rastafaraï » . Arrive la fin du concert avec la dernière chanson « Chanteur de bar ».

Bob regagne les coulisses où je l’attends pour un bref échange avant de remonter sur scène pour offrir à son public qui le rappelait depuis son départ, 4 de ses chansons préférées.

La soirée se clôture sur la dernière note de « Black out » et le calme regagne peu à peu le chapiteau.
Je passe un petit moment avec Bob pour échanger sur le concert et le tenir informé des photos et de l’avancée de l’écriture du live report. Célia n’étant pas là pour le faire, je tente maladroitement de combler son absence pour honorer nos engagements.

Je repars enchantée des posters qu’il m’a dédicacé et surtout du temps qu’il m’a consacré. A une époque où tout se fait sous pseudo contrat avec bons nombres de clauses, j’ai pu trouver chez Bob l’amour de la musique et du partage dans son sens le plus large et le plus respectueux. Et ça, on ne le retrouve que chez les Artistes aux Grands Coeur !
Bob, merci à Toi pour ton temps, ta confiance et ta gentillesse !
Merci à Erika pour son travail de l’ombre, sa bienveillance et son sourire qui ne la quitte pas !
Je vous dis à très vite, en juillet !!!