23 janvier 2008 – Anthony Fletcher à l’Entrepôt

Si c’est au nombre de photographes que l’on mesure le buzz qui monte autour d’un artiste, alors Anthony Fletcher est en plein dedans ! D’énormes objectifs, des reflex, des dizaines de numériques, et voilà comment on doit presque se sentir harcelé par les paparazzi !

La salle est bien plus belle que le site ne le laissait espérer. Un vaste plateau accueille le piano demi-queue Bechstein et l’estrade pour le reste de la scène, une vingtaine de tables rondes, et un bar joliment éclairé.

Au plafond, des lustres au multiples lumières que l’on retrouve aussi derrière le bar, en montant une marche pour accéder à la partie restaurant. La salle est comble est c’est une belle réussite. Près de 90 entrées, soit environ 50% de plus que la moyenne observée un mercredi soir : les programmateurs ont eu raison de nous faire confiance, et nous sommes heu-reux.

Anthony commence par un instrumental inédit, et c’est parti pour 13 titres. La set-list s’est encore enrichie et alterne entre chansons de son premier EP, celles de l’album Atlantique, et nouveaux morceaux (quatre en tout, chapeau !).

Au rang des meilleurs moments, ‘Une Case en moins‘ est toujours génialement arrangée sur scène avec une prolongation instrumentale où le groupe prend son pied, notamment Philippe qui joue pour l’occasion avec une batterie complète. Un peu plus tard, ‘Jour Blanc‘, magnifique, prend une dimension supplémentaire avec Alexandre, grâce au demi-queue dont dispose l’Entrepôt. On aurait juste aimé que le bar s’abstienne d’activer la fabrication de glaçons à ce moment là … M’enfin !

D’un titre à l’autre, l’atmosphère est aux grands espaces et aux amours impossibles. Plus tard on me dira : ‘avec lui j’ai toujours l’impression d’être parti en vacances‘. Anthony Fletcher, pilote à plein temps ! ‘Chanson‘, sur un texte d’Alfred de Musset et rythmée par les claquements de mains, clôt très joliment le concert avant un rappel bien mérité. Moment hors du temps, c’est là qu’Anthony interprétera pour la première fois son ‘Marin‘, qui laissera tout le monde suspendu à ses lèvres tant il vit ces paroles là.

Plusieurs jours après, le refrain est resté en tête : ‘Pourquoi, j’ai choisi ça ? Marin, je me noie …‘. Le marin, réapparu ce soir là, fut la preuve une fois encore que parfois, la réalité dépasse largement la fiction. Mais cette fois, je garde l’histoire pour moi …

Isatagada
Crédit photo : Marilou

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