Idem – The Sixth Aspiration Museum Overview

Sixième album des Nantais du groupe Idem : The Sixth Aspiration Museum Overview est un de ces albums que l’on peut qualifier d’électro rock. Pour ceux qui ne les connaissent pas, ils pratiquent un électro au son à la fois synthétique et pur par l’utilisation de vrais instruments. Le résultat est bien évidement étonnant à tel point que l’on se demande parfois s’il ne s’agit pas plutôt d’un groupe de rock qui incorpore des samples.

Le son de l’album est propre et pointilleux à la fois, celui-ci remplit l’espace et donne cette impression planante d’un son venu de loin, de très loin pour nous envahir. L’album commence avec le titre who or what où son introduction des plus métallique est rejoint ensuite par une voix qui fait figure d’avertissement : attention explosion imminente. Et là commencent les hostilités : une jolie partie de guitare qui en dit long sur la suite de l’album. Celui-ci d’ailleurs peut se diviser en deux parties avec d’un côté des morceaux presque totalement musicaux tel que up to good et de l’autre des chansons où la (les) voix sont plus en avant telles que sur E.C.O.W.

Par ailleurs, et c’est intéressant, l’on flirte avec quelques sonorités hispaniques sur deux titres : the mermaid song et son intro latino puis sur biesy avec cette voie rappelant vaguement quelques titres d’un certain Manu Chao. L’on trouvera un côté stoner sur l’intro de show your right on, un aspect très métallique sur stinking flies qui tend à illustrer l’éventail et la richesse musicale contenus dans ce disque.

Enfin l’un des titres les plus surprenants est sans doute la chanson finale extrod erty et sa longue et envoutante intro qui mène à une explosion immense d’une grande intensité : saturation sonore et frisson garanti. On parcourt donc diverses ambiances où le groupe vous prend par la main pour vous mener aussi bien dans une transe éclair que dans une plénitude continue. Un album qui s’adresse ainsi à un public large : fan d’électro, de pop, de rock et autres se laisseront conquérir par ces sonorités spatiales qui assemblées entre elles créent un disque définitivement taillé pour la scène.

Lunikseb : Fileccia Sébastien

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