» Courir les Rues « , un nom comme celui-ci souligne le battage de pavés. Ils ont fait leurs premières armes de la rue à la scène, passant des reprises à leur premier album » Pédalo n°9 « . J’ai eu la chance de les découvrir en première partie de concert l’année dernière et j’en garde un souvenir plein d’énergie.
Aujourd’hui, ils arrivent avec « De l’autre côté l’herbe est verte « , un deuxième album poétique. De la poésie qui dénonce, qui constate ou qui défend, quoiqu’il en soit, on les sent investis et engagés. Le quotidien, l’injustice, les rêves ou encore l’écologie sont autant de thèmes abordés avec humour et humanité.
Ils croquent personnages ou histoires au crayon noir, et les révèlent à petit coup de touche de couleur. Ils jouent sur des mots sombres un swing vivant et joyeux. Un contraste qui entraîne jambes, mains ou tête dans quelques mouvements incontrôlés.
Cet album est soutenu par une orchestration efficace, au rythme très jazzy, qui devrait tenir toutes ses promesses sur scène.
Cécile L.