Lazy


Cette année, Lazy, véritable groupe de scène rageur, a fait « buzzer » la scène française grâce à son puissant rock et son succès d’estime. Pour ce début d’année 2007, Hexalive vous présente ces « Four Horsemen » au travers d’une petite entrevue avec Julien, guitariste rythmique et co-fondateur de la formation.

HexaLive – Julien, depuis quand la formation existe-elle? Qui sont les membres qui la constitue et explique nous un petit peu son histoire?

Julien – Le groupe existe depuis déjà 12 ans avec un noyau dur qui n’a pas bougé puis l’arrivée des renforts et de sang neuf avec Olivier à la batterie il y a 3 ans, ainsi que Julien Hekking, nouveau guitariste soliste et membre à part entière de LAZY depuis 1 an.
Une première démo 6 titres qui nous a permis de tourner un peu partout en france et de décrocher un contrat avec le label Athome pour notre premier album sorti en Février 2006.

HL – Quelles sont les influences prédominantes du groupe ?

J – Guns n’ Roses, AC/DC, Pantera, Amen, Led Zepellin, Refused…

HL – Que pensez vous du circuit rock indépendant (scène, distribution, licence…) français comparé à celui de nos confrères européens tels la Belgique, l’Allemagne, et de plus en plus les pays de l’Est ?

J – Tout est en train de se monter et avec le temps et l’expérience de chacun je pense que l’on va pouvoir rattrapper notre terrible retard d’ici peu…des groupes de plus en plus bons, avec des ingés sons qui commencent à enfin nous faire sonner sur disque, bref il ne manque plus que quelques salles pour jouer et je pense que nos voisins n’auront qu’à bien se tenir !

HL – Vos chansons sont jusque lors composées en anglais. Auriez vous un quelconque complexe « à la française » de composer des textes dans votre langue maternelle ou bien peut être envisageriez vous de partir à l’assaut de pays anglophones ?

J – Il n’est en aucun cas question de complexe mais bel et bien de choix délibéré. Lazy ne sonnerait jamais avec du chant en français quoi que tu puisses penser, la musique en elle même aspire dès le départ au chant anglais et nous n’avons aucune référence française en matière de rock. L’export ??? on espère aller jouer un peu en Europe pour visiter un peu et prendre du bon temps mais moi je compte bien devellopper le rock par chez moi donc je resterai ici !

HL – Lorsque l’on va à vos concerts, on ressent tout de suite un sentiment de rage et une envie de communiquer avec votre public. Pensez vous dans un certain sens porter le poids d’un sentiment de frustration général dans la jeunesse française dont beaucoup considère que votre galette est ce qui est sorti de mieux en 2006 ?

J – « Rock against Rock » reflète en quelque sorte toute l’accumulation qu’on a supporté pendant deux années enfermées dans un studio à repeter comme des dingues pour enregistrer un disque qu’on sait depuis le début qu’il sera enregistré intégralement en « live ». Alors oui quand tu te pointes en concert, nous quand on joue ces morceaux et bien on ressent forcément ce qu’on a eu dans notre local pourri au moment de l’écriture, la rage et l’envie, le bonheur et la joie aussi et lorsque la sauce prend avec le public, je te raconte pas…

HL – N’est il pas de bonne augure d’observer que des groupes tels Tracy Gang Pussy ou bien vous, intéresser des majors tels Warner ou Pias. Pensez vous que cela peut découler pour d’autres découvertes françaises underground?

J – Alors oui, mais je crois qu’il faut être très méfiant à l’égard des majors tout simplement parce que ces gens là n’y connaissent strictement rien en matière de rock, y compris de son imagerie. Donc malgré une bonne galette tu risques peut être de passer pour un produit de plus. Mais il faut aussi quelques fers de lance tels les groupes de la Nowhere pour nous montrer exactement ce qu’il ne faut pas faire pour être crédible au sein d’une major…merci les gars !

HL – A l’heure d’aujourd’hui, de quels groupes vous sentez vous le plus proches lorsque bon nombre vous assimile à la Team Nowhere ?

J – On a assez tourné cette année pour voir que finalement lorsque tu restes intègre et bien personne ne te crache à la gueule. Si on avait vendu 20.000 albums, je pense qu’on nous aurait moins apprécié…dommage comme mentalité car tu peux rester intègre et vendre…Je me suis un peu égaré mais pour en revenir aux potes ; notre famille de coeur se connait et s’aggrandit !

HL – Quel est votre plus beau souvenir de l’année 2006  avec LAZY?

J – Je ne parle pas au nom de tous mais pour moi, la tournée LAZYFISCHERHOUSEBOUND ! 16 dates enchainées, 20 potes qui squattent dans un tourbus, des moments inoubliables et une expérience unique, notre première tournée quoi !

HL – Pour ceux qui vous suivent, pouvez nous donner quelques infos sur les projets à venir ?

J – Et bien on se concentre actuellement sur l’écriture du 2ème album, donc enfermés à nouveau dans le local. On fera quelques dates histoire de prendre un peu l’air et de pas perdre la main, restez en contact on se tient informé !

HL – Et pour clôturer cet entretien, un petit mot aux lecteurs d’Hexalive ?

J – Merci à vous d’avoir lu cette interview jusqu’au bout et prenez bien soin du rock n’roll !!!


Interview réalisée par A.Nonyme

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