6 juin 2009 – Shaka Ponk à l’Empreinte

In Da Primal Move. Une fois n’est pas coutume, allons à l’Empreinte…

Au début du set, certains auraient pu dire que Biocide donnait dans la berceuse, d’autres que le rock progressif est devenu progressivement de plus en plus captivant à mesure qu’on avançait dans la prestation. Des petites faussetés dans la voix de Stef… Quelques-uns l’ont compris, une grande partie de l’intérêt résidait en ROM1, le bassiste chevelu toujours en mouvement. Le visage de Chris, à la guitare a rarement été dévoilé, caché par de longs cheveux. On se demande s’ils ne manquent pas un peu de pratique scénique : ils paraissent un peu rouillés les Marseillais avides d’onomatopées  » Bouh! « . Après tout, c’est à vous de juger avec  » Black Bone « , leur dernier album (le troisième) est téléchargeable gratuitement.

Shaka Ponk ! En un mot ? En deux ? Peu importe, ça sonne déjà comme une déflagration !! La saison 2008-2009 de l’Empreinte se termine en beauté… Que dire de plus ? Le jugement tombe assez vite et surtout, il est unanime. Tu restes scotché, ressembles à un singe hurleur et ne détournes le regard à regret que lorsque les spots s’éteignent. Je vous mets tous au défi de trouver un membre de l’assistance (venue en nombre ce soir-là) qui n’ait pas été conquis par ce groupe, mélange dosé d’influences diverses.

 » Expérience musicale et visuelle  » ? Tout à fait d’accord. Pas mieux ! Un travail d’une extrême précision rondement mené par le génialissime Frah, l’homme à la voix reggae surmonté d’une casquette à rabats. Si, si, celui qui n’aime pas avoir une démarche humaine et se plaît à se mouvoir comme notre lointain ancêtre. Ce phénomène touche aussi sa bille en tant que webdesigner. Leur Myspace est une tuerie ! Le petit écran rond qui ne trouvait pas utilité avec le groupe précédent est alors exploité à son maximum ! Y défilent, sans temps mort, clips, morphings et autres surprises. Pour éviter de gâcher votre plaisir, on n’a pas envie de tout dévoiler.

Et ce, sans parler du très remuant Steve, qui ne sait pas se faire oublier (merci à lui !) derrière ses claviers. Il ne me semble pas avoir reconnu CC à la guitare. Sûrement un remplacement exceptionnel. Je peux vous garantir que Mandris était bien à la basse. La battle finale, dont je peux toucher deux mots sans mettre à mal le suspens, était vraiment le clou du spectacle. Ion, le batteur remonte sur scène, affronte Gustave Orlando Zimbana et le met KO ! Il a fini par faire très chaud dans la salle. D’ailleurs, on ne sait plus bien si les torses nus des musiciens en sont une cause ou une conséquence… A t’avoir vu bouger ton corps, public, ne me dis pas que Shaka t’a remboursé en monnaie de singe !!! Prix du ticket très abordable, soit dit au passage…

Bon, ceux qui y ont goûté ne peuvent plus sans passer et se retrouvent à acheter l’album  » Bad Porn Movie Trax  » (sorti le 25 mai dernier) sans savoir comment. Enfin si, on sait pourquoi… Ils sont tout simplement inimitables ! Soyez prévenus, une pandémie shakaponkine se prépare à déferler sur la France. Préparez-vous à être infecté cet été. Date à retenir : le Cabaret Vert (Charleville Mézières). La fois prochaine, pour réaliser une photo de groupe, j’oserai perturber le repos du guerrier primate.

Clo’s Song

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