La Grande Sophie nous arrive avec «la suite», et c’est pour hexalive l’occasion d’une petite rencontre !
La suite…
LGS est une artiste de scène qui a toujours privilégié les concerts aux séances d’enregistrement. Aussi grande soit la salle de concert dans laquelle elle joue elle cherche toujours ce rapport au public, le contact humain du tout début, elle, sa guitare et vous ! C’est dans cet esprit que se situe son nouvel album. La suite se veut faire un lien avec la scène, et retrouver cette énergie propre au live avec un son plus naturel. Par la même occasion, elle a voulu accentuer son attachement pour les années soixante. Sacré bouillon de culture que ses années soixante ! La suite c’est la continuité d’une philosophie, garder les lignes essentielles, ne pas surcharger le son, favoriser la mélodie, garanti sans sucre ajouté !
Laissez moi vous toucher !
La Grande Sophie a commencé la musique au contact direct d’un public pas toujours acquis et encore maintenant c’est une question de contact. Ne pas être trop loin de ceux qui vous écoutent, ne pas devenir inaccessible, belle approche.
Pour jouer dans un bar il faut plus qu’un peu de cran, il faut savoir convaincre, attirer, attacher.
« je peux prendre plus de recul à l’étranger, j’y retrouve l’atmosphère du début » déclare Sophie. La découverte a du bon car la victoire est meilleure, comme celle reçu en 2005 qui attira de nouveau curieux à convaincre.
Le conseils de Sophie
C’est qu’elle en a fait du chemin Sophie en passant de la petite porte aux grandes scènes et ce n’est pas qu’une question de chance ! Pour elle c’est de rigueur dont il est question. Il n’est donc pas question de brûler les étapes, de la composition on passe à la maquette de la maquette à l’arrangement et de là, et bien bonjour public et encore il ne faut pas négliger la communication car sans ça les choses peuvent prendre beaucoup de temps (merci qui ? merci les labels).
Alors à vos tables de mixages, c’est comme en cuisine le plaisir vient en mangeant … en jouant pardon.
Williams Farkas
Photo © Jean-Marc Patron
