L’Air Brut, c’est quatre musicos (Ariane au violon, Patrick à la guitare et au chant, Oliver à la contrebasse et Max à l’accordéon et au cor, oui j’ai bien dit au cor) réunis par un seul désir : faire passer des émotions par le biais de leurs chansons !
L’Air Brut, un nom de groupe qui pourrait suggérer une certaine brutalité, mais bien au contraire » Chansons d’la rue pavée » nous emporte dans un univers tout en douceur : douceur des textes, douceur des arrangements musicaux. Les arrangements sont faits par tous les membres du groupe, sur des textes et musiques de Patrick ; une large place est laissée aux cordes qui s’expriment pleinement tout au long de l’album.
Une grande douceur émane en permanence, même si les textes sont parfois amers » Drôle de pays » , le nôtre, ou » La cigarette » : » elle m’a eu encore une fois, ma cigarette me colle au bec » ( beaucoup d’entre nous devraient se retrouver dans ce texte).
Une jolie réflexion sur le sens qu’on peut donner à sa vie dans » La la la » : » la vie c’est du latin, du parpaing quand on n’a rien de rien…la vie c’est un festin, quand on est bien main dans la main…la vie c’est une putain…elle te demande des comptes, au bout du compte, coup du lapin « .
On retrouve des accents manouches, jazzy, plein d’influences viennent se mêler l’air de rien au fil des pistes, un subtil mélange de sonorités diverses qui n’entament en rien la qualité des textes.
Chansons d’la rue pavée, un très réussi premier album que j’ai pris beaucoup de plaisir à écouter !
Sandrine
