Festival « On n’a plus 20 ans » à Fontenay-le-Comte

En ce weekend de Pâques, j’ai décidé de tester un nouveau festival pour moi avec mon fidèle Nikon. “On a plus 20 ans” se tenait pour la huitième année consécutive à Fontenay le Comte. Festival organisé par Rage Tour, cela tombe bien car à l’affiche de cette année nous avons trois concerts exceptionnels de Tagada Jones, afin de fêter dignement avec eux leurs 30 ans de carrière.

L’entrée sur le site d’On n’a plus 20 ans

Le festival se produit dans une ancienne gare aménagée en salle de concert. L’accès au site est assez facile, l’affichage public et information sont lisibles un peu partout dans la ville.
Nous nous approchons de l’entrée, l’accès au parking est simple bien que trop petit avec cette multitude de vans et de tentes sauvages.

On n’a plus 20 ans, le vendredi

Le pass photo récupéré laisse place au contrôle de sécurité. Une fois entrés sur site, nous avons devant nous cette ancienne gare, avec face à elle une petite place sur laquelle il y a différents Food Trucks. Trois bars se trouvent sur place avec de multiples bénévoles afin d’éviter trop d’attente. On a plus 20 ans a décidé d’utiliser un système de jetons, un peu comme du cashless. Mais je ne suis pas certaine que de mettre ce système en place soit une bonne idée, il y a une file d’attente interminable avec au moins 1h30 à patienter afin de pouvoir récupérer ces jetons, puis de pouvoir prendre une bière. C’est pour cela que je ne pourrais pas vous parler de Lions Law le groupe ayant la chance de faire l’ouverture de ce festival.

Opium du peuple

Nous débuterons donc par Opium du Peuple. Ce groupe originaire d’Albi reprend des classiques de variété française à la sauce punk rock. Ils sont six sur scène. Cela ressemble à un joyeux bazar, mais avec cet agréable mélange entre le punk rock et le cirque, ils nous donnent le sourire et l’envie de chanter avec eux.

Slobodant, accompagné de: Joey Délices (chant), Mademoiselle Cœur (chant), Edouardo de la Vega (guitare), Gil de la Tournante (guitare), Le K (basse) et Machine (batterie) chantent, dansent, et animent la scène. Pour vous la faire courte, ils s‘amusent et surtout ils le partagent avec leur public. Pour une première expérience je suis très contente de découverte.

Setlist
Extreme NTM
Les corons (Pierre Bachelet cover)
Le chanteur (Daniel Balavoine cover)
Tout l’amour (Darío Moreno cover)
Le tourbillon (Jeanne Moreau cover)
Requiem pour un con (Serge Gainsbourg cover)
Fais-moi mal Johnny (Boris Vian cover)
La foule (Alfredo De Angelis y su orquesta típica cover)
La mauvaise réputation (Georges Brassens cover)
Le lion est mort ce soir (Solomon Linda’s Original Evening Birds cover)
Evil Rock Collection

Les Wampas

Didier Wampas

On ne présente plus les Wampas et leur éternel leader Didier Wampas. Ce groupe mythique de rock Français a fêté ses 40 ans l’année passée et a toujours la rage et les riffs acérés.

Pour les évènements de l’année 2024 le combo a préparé un concert spécial baptisé “Psycho Attacks !!!” . Les rockers accompagnés d’un contrebassiste survolté revisitent pour l’occasion leurs deux premiers albums. La moitié du set était composé de l’album Tutti Frutti, premier album du groupe sorti en 1986.
Le folie du public s’est ajoutée à ce joyeux bordel, les spectateurs sont ressortis heureux et en sueur.

Setlist
Marie-Lou
Wampas
Houa Houa Hou
Snuff
Une bombe sur Washington
Brand New Cadillac (The Clash cover) (French lyrics)
Les cowboys du Québec (Julie Daraîche cover)
Vautours
The Ballroom Blitz (Sweet cover)
BM
Rien à foutre
I Need a Rock ‘n’ Roll
J’ai quitté mon pays
Dracu bop
Ver de Terre
Eccl. 5:1
Jungle rock
C’est facile de se moquer
Ma petite amie
Shalala

Les Sheriff

Je ne les connaissais que de nom, ce sera donc pour moi une première sur scène. Les Sheriff, groupe de punk rock français originaire de Montpellier dans l’Hérault, composé de Manu (basse), Olivier (chant), Ritchie Buzz (Guitare), Patrice (guitare) et Seb (Batterie). Ces 5 comparses nous proposent un show punchy et rassembleur avec un public chaud connaissant les morceaux par cœur et chantant à tue-tête.

Setlist :
Sortez les bulldozer
Panik (à Daytona Beach)
À coup de battes de base-ball
Bon à rien
Soleil de Plomb
Ne fais pas cette tête-là
Je veux savoir pourquoi
Tant de temps
De toutes les couleurs
Pour le meilleur et pour le pire
A Montpellier
Pile ou face
Pas de doute
Mayonnaise à gogo
Que pasa ?
À la chaleur des missiles
Condamné à brûler
Les 2 doigts (dans la prise)
3, 2, 1… Zéro
La saga des Sheriff
Jouer avec le feu

Tagada Circus

Le voilà le moment tant attendu, le moment pour lequel j’ai fait le déplacement jusqu’en Vendée. Les Tagada Jones. Pour l’occasion ils organisent trois concerts différents, sur 3 jours consécutifs.

Ce soir, les Tagada on vu les choses en grand : ils ont organisé le Tagada Circus. Leur spectacle, allié aux performances scéniques de Klodia Sparkling (ex-Punish Yourself). Les étincelles, les flammes et les différents déguisements viennent pendant 1h30 nous en mettre plein les yeux.

Le concert commence, avec trois jeunes personnes vêtue d’un body noir, d’un long manteau style trenchcoat noir et des masques de lapin. Elles entrent en scène, avancent et pointent vers le public une fausse arme a feu. Le coup de feu retentit, et soudain il pleut des billets, nous donnant l’impression d’être dans un film de braquage. Comme des enfants, l’émerveillement se voit dans le regard des spectateurs.
Les différentes prestations scéniques s’enchainent. Voilà une des collaboratrice de Klodia, suspendu par les cheveux. Telle une plume volant dans les airs, elle s’envole et virevolte.
Mais que serait un show de Klodia sans son célèbre plastron faisant des étincelles.

Le spectacle ne s’arrête pas la, puisque pour l’occasion les Tagada on fait revenir d’anciens membres comme Pepel leur premier bassiste, ou leur ancien guitariste. Même la setlist a un gout de revival, ainsi des morceaux comme “Manipulé” sont joués. Ils y a eu énormément de reprises notamment Darcy avec “la bière”, les WampasCe soir c’est Noël”, Les Sheriff “Jouer avec le feu” ou encore Les Berurier NoirVivre libre ou mourir”.
Sans oublier le morceau mythique de Parabellum “Cayenne”, rendant ainsi un vibrant hommage aux disparus Schultz et Sven et qui, par ailleurs, sera joué le samedi soir.

Une setlist avec plein de références à la scène alternative des années 80/90 que l’on connait tous avec, notamment, les Rita Mitsouko et son tube ”C’est comme ça”. Sans parler des classiques comme “Antisocial” ou “Osmose 99”. Un rappel de la bonne époque du Bal des Enragés.

Les Tagada Jones ont gâté leur public avec ce premier concert, mais il me tarde de vous raconter les suivants que j’ai préféré.

Setlist
Hold Up
Osmose 99 (Parabellum cover)
La Bière (Les Garçons Bouchers cover)
Quelle sacrée revanche (OTH cover)
Jouer avec le feu (Les Sheriff cover)
Skin ou keupon (Tulaviok cover)
I’m Hungry (Anti-Heros cover)
Rockaway Beach (Ramones cover)
Ce soir, c’est Noël (Les Wampas cover)
Pololop (les iroquois à cheveux verts) (Ludwig Von 88 cover)
C’est comme ça (Les Rita Mitsouko cover) (Joey Délices from Opium du Peuple singing)
Vivre libre ou mourir (Bérurier Noir cover)
Manipulé
Antisocial (Trust cover)
Mort aux cons
Cayenne (Parabellum cover)

Toutes les photos du vendredi

On n’a plus 20 ans, le samedi

En ce début de samedi le temps est maussade, mais le programme de la journée donne envie !

Not scientists

Nous commençons donc par l’excellent Not Scientists. Formé sur les cendres des punk-rockeurs français d’Uncommonmenfrommars.
Prenant exemple sur son aîné, la formation nous sert un rock indépendant teinté de punk et saupoudré d’une pop rafraichissante.
Les concerts du quatuor se faisant rare, le groupe est très attendu. Ce soir la setlist fait la part belle au dernier LP de la formation « Staring at the Sun » et de son extension « Staring at the Moon » sorti un an plus tard et composé d’inédits de la même session d’enregistrement.
La communication avec le public est positive, la prestation des lyonnais s’est révélée enthousiasmante et tonique, avec un public visiblement conquis. Tout va bien sous le soleil, et les spectateurs ont apprécié le show. Il est vrai que le temps passe bien trop vite quand on s’amuse.

Setlist:
Push
Perfect World
Like gods we feast
Fasten Your Seatbelts
Heart Attack
Paper Crown
Rattlesnake
%8X5
Spit it Out
Downfall
Shoplifter
Leave Stickers on our Graves

Black Bomb A

C’est le lendemain de la sortie de leur nouveau bébé que les nordistes de Black Bomb A ont foulé les planches de Fontenay le Comte.
Dès le départ, ils lancent les hostilités avec le puissant nouveau morceau qui emprunte le même titre que leur album « Unbuild The World« .
A la voix puissante d’Arno s’enchaine le son suraigü de l’agité Poun, et c’est sur cette dualité que repose tout le son du quintette.
Les riffs acérés de Sam s’enchaînent, de même que les slammeurs qui se donnent avec passion, bien surveillés par une sécurité bienveillante qui a accompli un beau boulot en toute discrétion.

Les chanteurs continuent de plus belle à arpenter toute la surface de la scène, Arno joue avec les photographes, jamais avare en grimaces et autres mimiques. A ses côtés Poun est infatiguable, répondant à chaque hurlement par un autre.

Le single « Crashboys » prouve encore une fois que les BBA sont venus pour en découdre, un titre qui rappelle le très bon « Bulletproof » du précédent album, morceau qui sera joué un peu plus tard pour la plus grande joie des fans.
Le début de carrière de la formation ne sera pas non plus oublié, en témoigne « Look at the Pain » ou « Police Stopped Da Way » qui résonnent toujours aussi fort dans leurs concerts jusqu’au moment du final.
Précédé par la reprise « Beds are Burning« , nous voici arrivé à « Mary » scandé avec passion par un public déjà presque sur les rotules.
Pour le second concert de la journée, les Black bomb A ont allumé la mèche et le public a répondu présent !

Setlist
Unbuilt the World
Kill Yourself
Crashboys
The Point of No Return
Civil War
Blowing Up
Double
Look at the Pain
Bulletproof
Police Stopped Da Way
Beds Are Burning (Midnight Oil cover)
Mary

Celkilt

Changement d’ambiance, nous voila arrivé dans les kilts, les danses irlandaise ainsi que dans le punk rock. Les Celkilt se sont formés en 2010, ils ont pour eux de mélanger le punk rock avec des sonorités celtes, des violons et de la cornemuse.

A leur arrivée sur scène ils arborent fièrement leur kilt. Leur chanteur mimera a plusieurs reprise le fait de vouloir montrer ses fesses, qui oui on le sait, est une coutume courante dans le rock/ métal. Les danses seront elles aussi omniprésentes sur scène.

La recette est réussie car il ne faut pas longtemps aux non initiés du groupe pour se joindre à la fête. Les morceaux s’enchainent, les slameurs sont au rendez vous et la sécurité restes focus afin de ne pas en manquez un. Nous sommes dans une ambiance festive : le public se déhanche et de larges sourires apparaissent sur les visages. Le public vit la joie du moment présent et cela est très agréable à voir.
Mais des moment plus doux, plus calmes et un jeu de lumière aux couleurs chaudes, nous permettent de fermer les yeux et de simplement se laisser porter par cette douce mélodie acoustique qui se joue.

Pour ma part ce fut une très belle découverte.

Les Ramoneurs de menhirs

Ramonheur de Menhir

Les ramoneurs de menhirs, ce groupe mythique que l’on ne présente plus, et ce biniou légendaire. Nous avons à la tête de cette formation Loràn et son discours engagé pour le peuple et pour la planète.
A leur arrivée sur scène, le décors est minimaliste : de simples tables sur lesquelles il y a des flycase avec tout le matériel nécessaire au spectacle et leur backdrop. Mais cela est suffisant pour le show rassembleur qu’il nous propose.

La foule se déchaine encore plus que les spectacles précédents, les pogos se forment ici et là. Sur des morceaux comme “porcherie”, le public est conquis.
Les morceaux s’enchainent, ne faisant jamais tomber l’électricité présente dans l’air. Pour annoncer les morceaux suivant, Loràn fait un petit discours allant contre le gouvernement, et pour la protection de la planète.
Il lui tient a cœur de parler de l’esprit punk, “un esprit rebel qui est maintenant relayé par les teuffeurs plus que par les punks eux même”.
Le concert se termine dans la joie et la bonne humeur, mais il est maintenant temps de lâcher les binious, et d’observer cette danse des bidons qui se produit sur scène, pendant l’installation des Tagada Jones.

Les Tagada Jones

Le public est enthousiaste et entame a capela le refrain de “mort au con”. Voila que la salle est tout d’un coup plongée dans le noir et les cris des spectateurs se font entendre.
L’introduction genre électro, légèrement planante avec ces lumières tamisées, fait languir le public, qui se demande a quel show il va assister ce soir. Voilà que les quatre musiciens accompagnés des percussionnistes des Bidons de l’An Fer entrent sur scène.
Un rythme martial retenti, la batterie de job et les cordes prennent le relais et entament le début du “dernier baril”. Sur le plateau d’énorme bidons dans lequel est gravé les initiales de Tagada Jones crachent des flammes sur chaque refrain de ce premier morceau.

Le concert suit son cours, l’ambiance ne retombe jamais. Mais je suis surprise de voir que les membres des bidons se sont éclipsés sur plusieurs morceaux, laissant ces quatre comparses seuls sur scène. Par exemple sur “Zéro de conduite” ou “Tout va bien” entres autres.

Le spectacle est super, mais celui ci ressemble un peu à celui déjà présent sur leur tournée actuelle, donc la surprise est un peu moins présente que la vieille.

Le public est chaud, même très chaud ! Les slameurs arrivent a plusieurs sur une sécurité qui aurait pu être vite submergée si la sécurité incendie n’était pas venue en renfort. Durant tout le concert, les deux équipes on fait alliance.
Mais l’émotion est à son comble lorsque “Je suis démocratie” ou “Vendredi 13” résonnent dans la salle, nous rappelant les horreurs produites il y a quelques années. Mais la soirée se finit en beauté, sur une chanson devenu un hymne maintenant : “mort aux cons”.

Ce soir il tient une nouvelle fois à cœur à nico de rendre hommage aux membres de Parabellum. Le public lui hurle son accord et il entonne une nouvelle fois “Cayenne”.

La soirée se termine et les spectateur ressortent conquis de cette seconde soirée. Pour ma part j’ai très hâte de découvrir le Tagada symphonique du dimanche soir.

Setlist
Le dernier baril
Je suis démocratie
Nous avons la rage
Zéro de conduite
Cargo
De l’amour et du sang
Tout va bien
Le Poignard
Vendredi 13
Elle ne voulait pas
Vendetta
De rires & de larmes
Nation to Nation
Le feu aux poudres
Mort aux cons

Cayenne
(Parabellum cover)

Toutes les photos du samedi

Photos et chronique : Punky Photographe (Instagram) et Cyril

On n’a plus 20 ans, le dimanche

Akiavel

Akiavel au festival on n'a plus 20 ans à Fontenay le Comte

C’est le début du troisième jour à Fontenay le Comte. Les hostilités commencent fort puisque ce sont nos sudistes d’Akiavel qui ouvrent le bal.

Cette joyeuse petite troupe est originaire de la région PACA. D’ailleurs, à discuter avec eux cela s’entend par leur accent chantant. Ce groupe découvert pour ma part au Motocultor 2023 a le vent en poupe. Avec pour preuve un calendrier de plus en plus chargé et un programme de festival de plus en plus important.
Un public un peu clairsemé est déjà dans la salle, voilà que nous sommes plongés dans le noir. Quelques fans ont fait le déplacement pour les acclamer et le font savoir. L’intro débute et le quatuor entre en scène. Le jeu de diablesse incarné d’Auré commence, s’amusant avec ses musiciens, prenant la pose pour les photographes. Et son panel vocal toujours aussi impressionnant attire les spectateurs.

Les morceaux s’enchainent, le public s’ambiance de plus en plus, laissant apparaitre les premiers pogos ici et là. Le premier slam, salué par la chanteuse, est réalisé par une femme. Le reste des festivaliers est attiré par le show qui se produit et la salle se rempli petit à petit.

C’est sous une multitude de cornes que le ton de cette troisième journée est donné, qui s’avérera être beaucoup plus métal que punk.

Setlist
The Witness
Bind Torture Kill
My Lazy Doll
Kind of Requiem
Souls Of War
Zombie
Pentagram Tattoo
Burn
Cold

Sidilarsen

Sidilarsen au festival on n'a plus 20 ans à Fontenay le comte

Après un petit tour en terre espagnole avec les thrasheux de Crisix, nous voici de retour en terre toulousaine.

C’est un petit évènement dans la carrière des Sidi. En effet cette soirée sera spéciale : le nouvel album « Que la lumière soit » vient tout juste de sortir et nous assistons à un concert de reprise, le tout premier de cette nouvelle tournée. Le public impatient ne s’y trompe pas, la bande des cinq se prépare visiblement plus longtemps que prévu.

David, le chanteur, nous révèlera plus tard qu’un énorme bug technique les avait fortement retardés et que la formation avait du sacrifier un morceau au passage pour respecter les horaires.
L’intro est lancée, les membres se réunissent en cercle pour se recentrer et exorciser cette nervosité qui flotte dans l’air. Après leur pause de quelques mois, l’audience ressent également leur stress et encourage encore plus fort ce début de show. Petit à petit le groupe retrouve son esprit positif et sa cohésion.

Et ça commence en force puisque, pour la première fois, le nouveau single « Intox » démarre. Ce morceau fait des ravages, après une préparation quelque peu compliquée, ça fait du bien de retrouver un son familier.
La voix de David retrouve sa puissance et son association avec Viber fait toujours merveille, c’est sûr le « son Sidi » est de retour.
Un nouveau logo un peu modernisé figure au centre de la scène et c’est sur des éclairages bleu-blanc-rouge qu’est lancé le début du prochain morceau : nouvelle tournée mais le combo n’oublie pas de ressortir ses classiques, et c’est sur « Retourner la France » que l’assistance continue de s’agiter. Le second single ne sera pas non plus oublié, « On revient sur Terre » est lancé et passe l’épreuve du live sans aucun problème.

L’angoisse est derrière eux, Benben et sa nouvelle tignasse rouge retrouve le sourire entre deux riffs. Sylvain, comme à son habitude, grimace et prend la pause pour les photographes et Marvyn, plus concentré que jamais, maltraite ses fûts.

Un peu plus tard on enchainera « Comme on vibre« , « Back to Basics » et « A vif« . Pour le plus grand plaisir des festivaliers la seconde partie de la setlist sera plus habituelle.
Le final avec « On va tous crever » et « Des milliards… » est scandé par les fans avec de plus en plus de ferveur.

Pour un retour c’est une réussite, une reprise en beauté pour lancer une longue tournée à travers la France.

Setlist
Intox
Retourner la France
Guerres à vendre
On revient sur Terre
Comme on vibre
Back to Basics
À vif
On va tous crever
Des milliards…

Rise Of The Northstar

Rise of the Northstar au festival on n'a plus 20 ans à Fontenay le comte

Une fois revenus sur terre, nous prenons la direction du japon avec les ROTN. Groupe pourtant formé en région parisienne, mais passionné par la culture japonaise, il mettent tout ça en avant dans leurs textes et décors de scène.

Avant même que le concert ne commence, le groupe fait salle comble avec un public impatient. Les cerisiers et les lanternes japonaises prennent place sur scène le tout souligné par des lights chaudes et colorée.
Extinction des lumières, c’est sur un solo de guitare mélangeant des sonorités asiatiques ainsi qu’une énigmatique introduction que le public se prépare à prendre la claque du weekend.

Le quintette prend place, trois personnes sont masquées : Vinthia, Phantom et Eva-B. Mais Air One et son acolyte bassiste, Yoru, préfèrent arborer un bandana et une casquette dévoilant les visages et les grosses barbes.

C’est sur “The Antherm” et “Showdown” que commencent les artistes. En seulement deux morceaux, la foule est retournée et agitée, les slammeurs se présentent déjà dans le pit photo.
Le showlight est bien pensé puisqu’il souligne les moindres traits de leurs costumes qui s’apparentent à un bleu de travail. Ce soir ils seront blancs avec des écritures japonaises noires pour certains, ou noirs avec des écritures blanches pour les autres. Les lanternes et les cerisiers apportent une touche de douceur dans ce spectacle énergique.

Le concert se poursuit avec “One Love”, “Samurai Spirit”, “Nekketsu”, morceaux phare du groupe que reprennent en chœur les spectateurs, rendant la communion avec le groupe encore plus présente et en ne faisant jamais redescendre la pression et la qualité du spectacle.

Les titres s’enchaînent, mélangeant le metalcore crossover très agressif avec ses rythmiques, et le flow particulier de son leader parfois hardcore “Third Strike” ou hip-hop “Welcame”.

Une heure de show est vite passé lorsque l’on aime et c’est sur “Rise” et “Again and Again” que se termine le spectacle bien trop court à mon goût.

Setlist
The Antherm
Showdown
Third Strike
One Love
Here Comes the Boom
Welcame
Bosozoru
Samurai Spirit
Nekketsu
The Legacy of Shi
Crank it up
Rise
Again and again

Tagada Orchestra

Comme le disent les ROTN “again and again”, nous voila arrivés au dernier concert du weekend. Nous le savions déjà, pour leurs trente ans les Tagada Jones on vu les choses en grand et, pour ce dernier concert, ils se sont alliés a un orchestre symphonique. L’orchestre national des enragés. Un surnom qui deviendra leur nom pour cette tournée anniversaire.

C’est un public légèrement moins nombreux qui se présente ce soir, les gens semblent un peu fatigués mais cela est probablement causé par l’attente entre ces deux concerts. Il leur en faudra peu pour que l’énergie soit de nouveau au rendez-vous.

Le spectacle commence dans une ambiance tamisée, avec pleins de bougies sur le fond et les cotés de la scène, nous procurant ce coté choral d’église.
Une quinzaine de personnes avec multiples instruments issus de la musique classique prennent place (vent, corde et cuivre) autour de l’imposante batterie de Job. Il faut en plus ajouter quatre Des bidons de l’An fer (225l), placés sur le coté droit de la scène. Il ne passeront que quatre par quatre probablement par manque de place. Cela en fait du monde sur les planches de “On a plus 20 ans”.

Plongés dans la pénombre, l’introduction commence par cet écrin de douceur créée par la musique classique et s’alliant peu à peu à de la musique électronique. Avec seulement pour éclairage la lumière des bougies. Ils sont rapidement rejoint par quatre “bidoniers” qui de leurs frappes puissantes accompagnent l’orchestre.

C’est sous une ovation du publique que Niko, Stéphane et Waner ainsi que Job prennent place à leur tour et débutent le concert par “Vendredi 13”. La rythmique très martiale fait résonner la scène et le sol de la salle.
Ce sont des tenues droites et des ports de têtes hauts et fiers, ainsi que des visages concentrés et presque fermés qui se produisent sur scène. Il ne leur faudra pas longtemps pour que leur zone de confort soit retrouvée et les sourires revenus.

Mais la performance ne arrête pas à cet album car des titres comme “Tout est sous contrôle”, “Zéro de conduite” ou “Combien de temps encore” sont aussi passés en revisite. Le mélange punk, orchestre, tambours est une vrai réussite, chacun a trouvé sa place produisant un spectacle surprenant et harmonieux.

Le public s’en donne à cœur joie sur ce dernier spectacle : les pogos fusent, les chaussures, les t-shirts et les slameurs en sueur également. La sécurité bien que préparée ne sait plus où donner de la tête.
Il y aura eu de multiples émotions durant ces trois jours de Tagada, mais Niko n’oubliera jamais de rendre hommage aux membres de parabellum.
Mais pas de “Cayenne” pour ce soir, ce sera l’hymne de Tagada Jones qui sera joué pour ces ultimes morceaux.

Mort aux cons” sera un de ces derniers titres, mais l’arrangement fait pour ce spectacle le rend encore plus intense et les paroles encore plus fortes. Le groupe ainsi que les divers musiciens sont en parfaite communion avec le public.

Il est vrai que ce concert était un challenge difficile et stressant, pour l’orchestre ainsi que pour le groupe car c’était une première. La pression n’avait jamais été aussi haute. Une fois les zones de conforts trouvées, l’amusement et le plaisir étaient visibles sur tous les visages, et audibles par toutes les oreilles. Ce qui rendait le show de toute beauté. Ce fut beaucoup de travail pour la plus belle prestation des Tagada Jones en ce weekend de pâques.

Setlist
Vendredi 13
Karim & Juliette
Tout va bien
Zéro de conduite
Nous avons la rage
Combien de temps encore ?
Pas de futur
À feu et à sang
Cauchemar
Les 4 éléments
Les compteurs à zéro
Thérapie
Ecowar
Mort aux cons
S.O.S.

2 commentaires sur « Festival « On n’a plus 20 ans » à Fontenay-le-Comte »

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