En tant qu’ancien bas-alpin, je ne pouvais rater le concert des manosquins de Café Bertrand. Ce n’est pas leur seul passage récent sur Paris, car ils étaient le 18 novembre dernier à l’Olympia, mais en première partie de Deep Purple.
A notre arrivée, c’est le groupe Cardinal Colère (que vous pouvez retrouver notamment dans nos pages) qui termine son show acoustique. Petite pause de rigueur pour terminer l’installation et les cinq membres de Café Bertrand montent sur scène. Si la salle n’est pas comble, on sent que les fans purs et durs du groupe sont bien là car les premiers rangs donneront de la voix et du mouvements pendant toute la durée du show. Il faut dire que de la scène provient également beaucoup d’énergie, sous l’impulsion d’un Walther survolté au chant (le pied de micro s’en souvient encore…).
Musicalement, c’est efficace et carré : un chant qui a de la gueule et du gros son de guitare ponctué de solos très heavy. Il n’est donc pas étonnant de voir pas mal de têtes se balancer en rythme, notamment sur les morceaux phares comme ‘Endémie‘ ou ‘La Rumeur‘.
Chez HexaLive, on est également sensible à Café Bertrand parce que ce n’est pas seulement un groupe de rock, c’est aussi différents collectifs qui œuvrent pour le développement de la scène indépendante. On leur tire donc doublement notre chapeau.
Bref, dans l’art délicat du rock’n’roll, Café Bertrand s’en sort on ne peut mieux, et on a hâte de découvrir leur nouvel opus à sortir le 15 janvier prochain.
Arnaud Guignant
Crédit photo : Arnaud Guignant