Ils l’affirment dès le premier titre « qu’il est bon d’être Blaireau » avec un joli clin d’œil à Italo Calvino : » pour vivre heureux, vivons perchés, dans les branches d’un grand chênes… la tête haute mais pas hautaine …« . Un premier morceau à la hauteur du reste de l’album, plein de fraîcheur, d’humour, avec des chœurs non sans nous rappeler les Frères Jacques de par l’esprit.
Textes succulents, l’humour est toujours présent quels que soient les thèmes abordés .Les Blaireaux balancent, sans en avoir l’air, se jouent des situations embarrassantes ( Autour du berceau ) comme des médias ( balance l’info !), traitent de sujets insoupçonnés et insoupçonnables, telles les relations gémellaires in utéro ( la supplique de deux frères claustrophobes) …avec une jolie allusion au coup de boule de Zidane lors de la finale …
Bref, ils osent ! Des morceaux plus intimistes, notamment Dans la maison de Virginie, mon favori de l’album, ou encore Laureline. Arrangements musicaux en parfaite harmonie avec les textes, piano qui vous emporte dans Dresde, belle présence des cuivres… banjo , sax, piano, trombone, basse, accordéon, clavier, batterie et guitare réunis pour nous faire swinguer et nous offrir un beau voyage musical.
Sans oublier les invités venus faire don de leurs talents respectifs : Emily Loizeau dans Des moustaches à La Nietzsche, Pierre Sangra, David Sire et Manu de Tryo, ainsi que 3 morceaux bonus que je laisse le soin de découvrir !
Bilan de cette écoute : oui ça doit être vraiment bon d’être un Blaireau !
Sandrine
