Il est 21 h au point éphémère, la scène se couvre d’un épais brouillard qui prend des teintes étranges lorsque apparaissent des ombres qui s’installent et qu’un son monte en tournant pour envahir la salle. C’est dans cette atmosphère vibrante que Katel débute un concert que je n’oublierais pas de sitôt.
Comme Alice, Katel se promène d’un monde à un autre, tantôt troublante, tantôt puissante, elle enchaîne les morceaux et les ambiances, à quatre sur un son rock toujours aussi digne de ses influences ou seule sur des morceaux plus calmes ponctués d’instruments magiques à l’image ce petit générateur d’ondes.
A l’écoute de ‘Raides à la ville‘ on est amené à se dire que Katel est une artiste des mots et que sa musique têtue est là pour servir un univers atypique mais la voir en live change singulièrement votre perception des choses. L’univers est toujours là avec ses mots forts et son bestiaire mais c’est ici que s’exprime vraiment sa voix et surtout sa musique. A noter que l’album ne contient qu’une partie de son répertoire et qu’il vous reste à découvrir des morceaux de choix comme ce ‘Dimanche‘ joué à l’acoustique ou cette furieuse interprétation de ‘Human Behavior‘ de la princesse au climat rude.
Vous aurez compris que voir Katel sur scène va faire plaisir à vos oreilles !
Williams
