[STÖMB] – Massive Disturbed Meta Art

Y a les soundtrack des films. On connait tous John Williams, Hans Zimmer ou Howard Shore.
Y a les soundtrack de jeu vidéo. Qui a pu échapper aux notes Gustavo Santaolalla.

On pourrait continuer comme ça un moment, balancer des noms pour faire les malins, mais le groupe dont j’ai envie de parler aujourd’hui a composé la soundtrack de ta vie.
Oui, t’as bien lu, de ta vie.

[STÖMB]
Découvert par hasard, j’ai écouté leur dernier album une fois, deux fois, cent fois. Impossible de s’en lasser. C’est varié, riche, généreux. Ça transporte, pose ou ravive. Ça accompagne, parfois, ça anticipe.
OK, y a pas de chant. Enfin si, dans le premier morceau (The realm of delirium), mais pas dans les autres.

Et du coup, question philosophique : est-ce qu’on a toujours besoin d’un chant ? Est-ce que Joe Satriani ne s’écoute pas comme ça ? Est-ce que sa musique n’a pas marqué son temps, les oreilles et la musique avec un grand M ? Bin si.

Bon mais là, on est dans un univers différent de Satriani. On est dans un truc plus métal, plus électro, plus aérien, plus… dirigé vers toi. On dirait que l’énergie du groupe est destiné à te faire vivre, vibrer, ressentir. C’est une sorte de voyage dans lequel ils t’emmènent et toi, tu les suis avec confiance, passant d’une sensation à une autre, d’un tableau musical à un autre.

En vrai, c’est une écoute intense et chelou.

Franchement, je pourrai piquer des superlatifs sur d’autres sites, des tournures plus perchées pour vous faire croire que j’ai une connaissance précises et érudites du métal, mais en vrai, je n’écoute qu’avec mon cœur et mes oreilles. Et ces gars, ils ont comblé les deux.

Plutôt que de vous raconter des conneries pour vous convaincre, cliquez sur le lien, écoutez, puis achetez l’album. Il déchire.

ou là

Moi je cours acheter les albums précédents.

Données techniques :
Quatuor de parigots, groupe fondé en 2012, constitué de musiciens venant d’univers musicaux différents (Métal/Prog/Trash/Djent – je connais pas tout, mais j’ai recopié scrupuleusement ce qu’indique leur biographie), ils nous proposent un métal instrumental, atmosphérique, tantôt progressif, tantôt agressif… qu’il faut découvrir !

Lilian Peschet

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