Dans la foulée du Mennecy Metal Fest, Gaël Liger répond à nos questions sur son projet NZGL
Comment allez-vous après ce concert au Mennecy metal fest ?
Et bien en toute franchise, ce concert a été un des plus éprouvant émotionnellement pour moi.
Ma grand-mère est décédée le 6 septembre et monter sur scène quelques jours après était difficile sur le plan physique et mental.
Je tiens à remercier d’ailleurs les membres et l’orga qui ont été d’une patience et d’une gentillesse incroyable avec moi dans cette période compliquée.
C’était la première fois que vous jouiez tous ensemble en live, est-ce que tout s’est passé selon vos attentes ?
Tout à fait, nous avions répété ensemble aussi nous savions à quels moment être concentrés, c’était également mon premier concert avec des moniteurs intra-auriculaires, c’est un véritable game changer en ce qui me concerne, je me sens beaucoup plus serein et libre car je sais que j’aurais pile poil ce qu’il me faut comme retours sans me soucier du placement.
Pouvons-nous revenir sur le concept initial de Nzgl : pourquoi, comment !? D’où vient-il ?
J’ai toujours été fasciné par les One Man Band de black metal et en 2018 j’ai voulu essayer, en fait c’est un peu comme une mauvaise blague qui aurait mal tournée.
Plus sérieusement j’étais las de devoir composer musicalement et humainement avec d’autres personnes, j’avais envie de faire mon truc dans mon coin.
Il s’avère que Gérôme Théodore de Musiko Eye m’a poussé à sortir un EP puis à monter un line up pour faire quelques dates et après maintes aventures nous voilà.
Pourquoi faire le choix de 2 voix ?
(nb : NZGL se produit avec une chanteuse Black metal et un chanteur growl death metal)
J’ai de très bons souvenirs du groupe Interlock qui fonctionnait de la même manière, c’était quelque chose qui me faisait envie pour mon propre projet.
Dans le B.M, les chanteuses sont souvent associées à des chœurs lyriques, c’était l’occasion de tordre le cou à cette idée reçue et surtout pour moi l’occasion de partager de la musique avec une amie très chère.
Pourquoi le nom NZGL ?
Je suis allez piocher chez Tolkien, original n’est-ce pas ?
Les livres de J.R.R Tolkien et les films de Peter Jackson ont bercé mon enfance/adolescence, la figure des 9 cavaliers plus ou moins anonymes me semblait intéressante.
Pour ce qui est de l’orthographe, j’ai voulu partir à contrepied de ce qu’on voit souvent sur la scène : un logo illisible et un nom prononçable, j’ai fait le contraire.
D’où vient l’inspiration des paroles, du processus de création ?
Les expériences de chacun fournissent un matériau brut intéressant pour donner vie à une histoire.
Avec l’EP j’ai pu créer trois histoires, connectées mais fonctionnant également de manière autonome sur 3 grandes thématiques : l’amour, la colère, le deuil.
Comment vous êtes-vous rencontrés tous les 6 ?
La scène française est relativement petite, on finit tous par se rencontrer et le courant passe parfois très bien.
Ça a été le cas pour nous.
Avez-vous pu profiter du reste de la journée entre les concerts et les signatures et meet and greet? Un coup de cœur pour un autre groupe, peut-être ?
En ce qui me concerne j’ai beaucoup ralenti sur l’alcool et les festivals sont parfois un peu durs niveau tentation.
Énorme coup de cœur pour Waking The Misery cependant, comme d’habitude c’est en place, ça sonne et visuellement c’est une claque.
J’ai cru comprendre qu’un album allait sortir bientôt, avez-vous une date ? On le retrouve sur les plate-formes j’imagine ?
Il arrive bientôt mais pour le moment je ne préfère pas donner de dates tant que je ne suis pas certain que le pressage soit terminé.
Il sera bien sûr disponibles sur les internets mondiaux.
Avez-vous d’autres dates de concerts de prévues, en France et à Paris ?
Nous avons joué au Mennecy le 10/09 puis au Just N Fest dans le sud le 21/10 je n’ai pas pris d’engagements car je vais recommencer sous peu un cycle de composition mais je reste ouvert à toute proposition de concert bien sûr !
Interview réalisée par Maïa (instagram)
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