Les szgaboonistes

Les szgaboonistes par le szgab
Rencontre avec « le Szgab, à la Guinguette Pirate », après un fabuleux bal Manouche…yépa !!!

HXL : Alors qui est le szgab, et qui sont les szgaboonistes ?

Le szgab
:  le szgab c’est moi, un punk qui s’est reconverti dans le manouche d’opérette et la musette et j’ai rencontré les szgaboonistes à Belleville. Cela c’est fait en plusieurs étapes.
On a commencé à deux en 98, au début on écumait les bars, on a fait quelques manifs, puis ça a grossi et François, le guitariste nous a rejoint.
En 2003, on a enregistré le premier album « Paris brûle-t-il ? » qu’on a d’abord fait en auto-prod,  et qui est sorti après en production national chez « Productions spéciales » et ça a pas mal marché pour une autoprod !!!. Ca nous a permis d’écumer toute la France pendant 3 ans et prendre une stature nationale.
On a fait quelques gros festivals, les fêtes de l’huma de Province.
Au bout de 3 ans, on avait le 2ème album prêt et on a voulu lui donner une couleur un peu plus punk. Dans le premier, on avait du punk, du musette, du manouche. Dans le second, on a voulu mélanger un plus tout ça,  pour que ça retransmette mieux la pêche existante sur la scène. Car souvent les gens achetaient le disque dans le feu de l’action après le concert ils nous disaient qu’il y avait moins la pêche que sur scène. Donc là, notre priorité était de restituer cette pêche. Nous avons donc intégré un batteur,  maintenant on est un quartet, batterie, contrebasse, François à la guitare manouche, et moi à la guitare et à l’accordéon et à la pompe manouche.

HXL : Qui écrit les morceaux des Szgab ?

Le szgab : Les musiques et mélodies sont apportées  par chacun, et j’écris tous les textes.

HXL : Que revendiquez-vous ?

Le szgab : la dictature de la joie !!C’est une expression qui vient du public, on a lu çasur le livre d’or qui circule pendant les concerts.

HXL : On sent que les szgaboonistes sont très impliqués dans plusieurs domaines, d’où cela vient-il ?

Le szgab : Dans une vie antérieure, j’étais militant syndical dans ma boite. On organisait des grèves, des manif, des trucs comme çà ! Et quand, j’ai commencé la musique avec les szgaboo, j’étais encore pas mal impliqué dans ma section syndicale et on faisait beaucoup de manifs. On en fait quelques unes encore quand on nous demande. Ce qui nous semble important, c’est de réussir à faire passer quelque chose, la mémoire ouvrière, un engagement auprès de notre public, qui est un public jeune et qui n’a pas forcément une culture politique…mais toujours dans la joie, la bonne humeur.
C est ce qui est important, faire ça de manière festive.

HXL : J’ai l’impression que vous incitez à effectuer un devoir de mémoire sur nos acquis sociaux, que ces acquis ne sont pas innés :

Le szgab : Ca été gagné par la lutte, c’est important ce que tu soulignes. Effectivement, et on fait pas que des concerts, on fait aussi des spectacles, des lectures musicales avec un auteur Ricardo Montserrat. On a écrit quelque chose sur le front populaire et on a fait une vingtaine de représentation qui s’appelle « 36 pas mort, sarko sarko ça r’commence ».
On  a décidé d’écrire quelque chose encore avec lui, le prochain spectacle sera sur les brigades internationales. On trouve que c’est un sujet intéressant car c’est un moment où il y a eu un fort engagement internationaliste de gens qui ont décidés d’aller se battre en Espagne contre le fascisme

Hxl : Et comment voyez vous l’avenir des szgaboonistes ?

Le szgab : Bien comme on vient de sortir le deuxième album, on est dans une phase avec beaucoup d’espoir. On est assez confiant, on a le mordant pour faire vivre les szgab, on a des projets……….

Et c’est ainsi que la rencontre s’achève…..
En attendant de voir ces nouveaux projets……


Isatis

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *