Suivez la création du nouvel album de The Discord

Et si vous suiviez la genèse d’un album jusqu’à sa sortie ? C’est ce qu’on vous propose avec cet article et le groupe The Discord !

Et pour inaugurer cette section sur HexaLive, on vous emmène avec le groupe The Discord qui travaille à un nouvel album. Nous avions chroniqué dans nos pages leur précédent Opus, « An Ocean of Fears » qu’on avait beaucoup aimé ! Et nous les avions retrouvé sur scène lors du HellFest 2023.

Alors que nous réserve le trio pour la suite ? Réponse au fil de l’eau et de l’avancée de la genèse de leur album dans cet article !

Si vous voulez en découvrir plus sur The Discord, vous pouvez aller voir leur Youtube, leur instagram ou leur Facebook.


Journal de Bord

Octobre 2024 : Pré-prod
Décembre 2024 : Retour sur la pré-prod
Décembre 2024 : Interview sur la génèse, la pré-prod et la suite des évènements
Janvier 2025 : Interview d’Amaury Sauvé, technicien son sur l’album
Janvier 2025 : Interview de Kelvin Monceau, photographe et vidéaste


Octobre 2024 : The Discord en Pré-prod !

La phase de composition du nouvel album est faite. Avant de passer à la phase d’enregistrement définitive, c’est l’étape importante de la pré-production qui démarre en studio !

Si vous êtes un peu perdus dans les phases d’enregistrement d’un album, je vous invite à lire ce récapitulatif des 6 étapes clés. Et à lire dans nos pages l’interview d’un producteur, ingé son et mastering pour en apprendre beaucoup sur le studio.

Pour l’occasion, retrouvez une vidéo du groupe en studio !


Décembre 2024 : Retour sur la pré-prod

La pré-prod est maintenant complètement terminée. L’occasion de revenir sur cette étape au travers d’un AfterMovie, toujours réalisé par Kelvin Monceau :

Prochaine étape : le studio, en janvier !


Décembre 2024 : Interview sur la génèse de l’album, la pré-prod et les futures étapes

Bonjour, merci pour cette interview ! Nous suivons donc la conception de votre futur album jusqu’à sa sortie. L’occasion de faire une première interview bilan suite aux pré-prods, et avant le studio.

Le nouvel album de The Discord

Première question déjà, quel sera le nom de ce nouvel album ? Il est déjà arrêté ou pas encore ? Ou est-ce que pour le moment vous ne souhaitez pas encore le communiquer ?

Il n’y a pas encore de nom d’album arrêté. J’ai déjà quelques idées en rapport avec mes textes, mais comme l’artwork n’est pas encore décidé nous attendons. Trouver la bonne corrélation entre les textes et l’aspect esthétique de celui-ci. Que tout soit raccord.

Quoiqu’un peu plus virulent que le premier opus…

Quelle sera la thématique de cet album, et les différents thèmes qui seront abordés ?

Un peu comme le premier album, il parlera de condition humaine et d’expériences. Quoiqu’un peu plus virulent que le premier opus… Les dérives de notre monde et la bêtise humaine deviennent pesantes. Plus on avance dans le temps et « l’évolution », et plus on recule dans notre humanité, tout est fait pour nous diviser. Nous sommes dans l’ère de l’individualisme, les textes parlent de cela, ainsi que de l’écologie.

Au niveau du nombre de titres, il y en aura combien ?

Nous enregistrons 6 titres, nous aimons les petits formats. Nous sommes de gros bosseurs, mais perfectionnistes. Il nous faut du temps pour composer, prendre du recul et analyser nos créations. Nous nous enregistrons en répète, nous avons investi dans du matériel pour être autonome là-dessus et avoir une meilleure maîtrise de l’aspect général d’un morceau.

Ecriture et composition

Vous avez commencé à quel moment l’écriture pour celui-ci ? 

Nous avons commencé il y a déjà un moment, ça doit faire un an et demi, voire 2 ans que nous sommes dessus. Nous avons également retravaillé l’esthétisme sonore de The Discord, investi sur du nouveau matériel : amplis guitare, guitare, amplis basse, basse, batterie etc…
Des nouveaux instruments qui viennent colorer différemment nos morceaux. Il a fallu nous adapter. Ces nouvelles sonorités ont eu un impact sur notre composition et nos morceaux.

Photo : Kelvin Monceau

Comment ça se passe d’ailleurs entre vous pour la phase de composition ? Est-ce que chacun a un rôle bien défini et arrêté, ou est-ce que chacun peut à un moment ou un autre prendre n’importe quel rôle ?

Nous avons une « trame » type de composition. Notre guitariste Pierrick arrive avec des riffs, il nous les expose, nous faisons ensemble les modifs si nécessaire, puis nous construisons pas à pas.
En gros, un morceau émane d’un riff guitare, le reste est construit en groupe.
Dès le départ, je pense au chant et la place qu’il pourra prendre, aux futurs breaks et les arrangements nécessaires.
Nous pouvons mettre 3/4 répètes à faire un morceau, tout comme 8 ou 10…. Et nous n’hésitons pas à faire tourner un passage de quelques secondes encore, et encore, et encore pour l’avoir bien assimilé et être sûr de correctement l’exécuter.

La phase de pré-prod

Photo : Kelvin Monceau

La phase de pré-prod s’est achevée il y a quelques semaines. Pour que ce soit clair pour tous nos lecteurs, car c’est une phase pas forcément connue du grand public, que travaillez-vous exactement pendant ce moment ? Et quels enseignements avez-vous pu en tirer ?

La phase de pré-prod est une phase clé ! Quasi indispensable aujourd’hui à nos yeux. Une fois que l’ensemble des morceaux est composé, nous nous enfermons en studio pour les enregistrer dans des conditions assez proche de la version finale.
Amaury Sauvé, du studio The Apiary où nous enregistrons, excelle dans cet exercice. C’est une sorte d’examen « blanc » : nous nous mettons en condition et nous mettons tout à plat. Amaury met le doigt sur les choses qui ne vont pas ou qui ne fonctionnent pas, sur nos faiblesses, les choses que nous devons travailler ou carrément changer…
C’est aussi à ce moment que nous faisons les choix techniques pour le son, le choix et le positionnement des micros sur la batterie et les amplis, le choix et l’accordage de la caisse claire etc….
Quand les pré-prods sont finies, nous repartons avec une tonne d’infos à assimiler avant la date butoir. Nous devons maîtriser les morceaux et travailler les choix sélectionnés.
Tout cela est décidé en pré-prod pour que la session de record définitive ne soit consacrée qu’à l’exécution la plus parfaite possible. 

Des fois, j’ai la main lourde sur mes émotions et sentiments

Est-ce que tu peux nous en dire plus sur les personnes qui vous accompagnent dans cette aventure, et leurs rôles ?

La personne qui nous accompagne le plus est pour moi Amaury. Je le considère un peu comme le quatrième membre du groupe. Il a ce recul et cette intelligence pour nous faire avancer, nous aider dans nos choix.
Tout au long de l’année nous échangeons sur pas mal d’aspects du groupe, nous lui demandons son avis, nous partageons aussi nos belles découvertes. 
Cette année, Kelvin Monceau, un ami, nous accompagne pour ce qui est des vidéos ou photos média. C’est indispensable aujourd’hui et il le fait très bien. Il sera là en studio pour immortaliser cela et que nous puissions le partager avec tout le monde.
Nos familles, conjoints et amis sont également des éléments clés. Personnellement j’échange énormément avec ma compagne sur The Discord et principalement sur les textes. Je n’ai pas toujours le recul nécessaire sur ce que je peux écrire. Des fois, j’ai la main lourde sur mes émotions et sentiments, j’ai le verbe cru et assassin à cause de tout ce qui peut nous entourer. Mais elle me canalise et recentre certaines phrases ou expressions car nous sommes dans un monde où chaque mot est analysé et où chacun y va de son interprétation… 

Étapes à venir

Nous attaquons le 3 Janvier

Prochaine étape, le studio. Est-ce que vous avez déjà les dates ? D’ici là, est-ce qu’il y a des choses que vous peaufinez encore ?

Oui ! C’est très très bientôt ! Nous attaquons le 3 Janvier, pour une grosse semaine de prises. Viendra ensuite la phase de mixage, puis le mastering.
Mais en parallèle de cela, il va y avoir la création de l’artwork, la préparation des concerts (nous jouons avec Lofofora le 29 Mars au 6PAR4 à Laval), puis penser à la comm…
Et oui, nous travaillons sans relâche, nous en sommes à plusieurs répètes par semaine en plus du travail personnel que cela implique.

Photo : Kelvin Monceau

Et ensuite, est-ce que tu peux nous dire quelles grandes étapes il restera ?

La communication et la promo sont à mes yeux les plus gros morceaux à venir. C’est chronophage et très compliqué…
Aujourd’hui, faire de la bonne musique n’est pas suffisant. Il faut être au bon endroit au bon moment, se donner les moyens d’exister dans cette masse musicale, montrer au monde ce que nous avons dans le cœur et dans les tripes. 

Merci pour cette interview, on se retrouve donc bientôt pour la suite des évènements !


Interview d’Amaury Sauvé, technicien son sur l’album

Bonjour Amaury, merci pour cette interview ! Est-ce que tu peux te présenter déjà ?

Alors bonjour, je m’appelle Amaury Sauvé. Je suis musicien & technicien son autodidacte, directeur artistique (graphiste) de formation et gérant du studio d’enregistrement THE APIARY à Laval, en Mayenne.

Amaury Sauvé et THE APIARY Studio

Est-ce que tu peux présenter ton studio THE APIARY, et les principales réalisations que tu as pu faire récemment ?

Tout à fait, le studio THE APIARY est mon deuxième studio, que j’ai eu la chance de pouvoir faire construire entre 2014 et 2015 suite à mon activité dans le studio DIY précédent qui s’appelait LA SENELLE STUDIO, ouvert depuis 2010.

THE APIARY a été entièrement conçu autour de l’idée d’un espace résidentiel pour y accueillir des groupes qui souhaitent « s’isoler » au studio

THE APIARY a été entièrement conçu autour de l’idée d’un espace résidentiel pour y accueillir des groupes qui souhaitent « s’isoler » au studio pendant l’entièreté des sessions. On y retrouve donc une partie hébergement, qui propose tout l’équipement nécessaire à l’aspect résidentiel (dortoirs, salon / cuisine, sanitaires, jardin…). Ainsi que la partie studio d’enregistrement qui à été pensée pour optimiser la captation de groupes jouant « live », avec un grande régie et plusieurs cabines isolées qui favorisent le contact visuel.

J’y reçois principalement des groupes de rock / pop / noise / metal. Car ce sont des esthétiques qui bénéficient des avantages d’une captation live. Mais ça m’arrive aussi d’y accueillir des artistes solo, ou des esthétiques plus électro / hiphop de temps en temps.
Récemment j’ai travaillé avec plusieurs groupes Français, Belges ou Suisses, comme Birds In Row, W!zard, Sorcerer, It It Anita, Annabel Lee, Coilguns, Darius

Studio avec The Discord

On est là notamment pour parler de l’enregistrement du prochain album de The Discord dont la partie enregistrement qui a duré une semaine vient de se terminer dans ton studio. Comment s’est passé cette session ? Est-ce que tu as quelques anecdotes à nous partager sur ces moments ?

Amaury Sauvé avec The Discord en studio pour l'enregistrement de leur nouvel album
Amaury Sauvé & The Discord – Photo : Kelvin Monceau

La session s’est super bien passée.
Premièrement car les THE DISCORD sont des amis de longue date. On a fait nos premiers concerts ensemble au début des années 2000, et nous avons continué à nous fréquenter depuis.
Mais aussi car ce n’est pas le premier disque que je fais avec eux. Et qu’on a bien pu travailler en amont sur la préparation de l’album, notamment via les pré-productions qui ont eu lieu fin 2024.

Alors comme dans chaque session, il y a toujours des imprévus qui causent plus ou moins de retard. Mais pour ce qui concerne ce disque, je trouve qu’on s’en sort vraiment pas mal. Je suis très content des mises-à-plat qu’on a pu exporter le dernier soir, et je crois qu’eux aussi. En tout cas j’espère haha !

L’idée est d’aller volontairement se « salir les mains sous le capot »

Par rapport à la phase de pré-production qui avait eu lieu avec toi il y a quelques semaines, est-ce que vous avez pu traiter tous les points qui étaient remontés, et est-ce que tu es satisfait du travail accompli ?

Oui tout à fait, c’est d’ailleurs l’intérêt même de ces pré-prod. Aborder un maximum de points en amont, pour éviter de manquer de recul le jour de l’enregistrement.
Ça rend l’exercice assez vicieux car l’idée est d’aller volontairement se « salir les mains sous le capot » pour s’assurer que ça roulera nickel. Donc on y trouve des idées bancales, des choses qui ne tiennent qu’à un fil et qu’il faudrait solidifier, tant sur l’aspect mise-en-place que sur le fondement artistique parfois…
Il peut y avoir des grosses remises en question, mais aussi de belles révélations. C’est un moment assez magique car il est à la fois douloureux et libérateur pour les groupes.
Mais c’est hyper important car ça permet de mettre en place un langage commun pour toute l’équipe et de s’aligner sur le même niveau d’exigence.
Ça rend la session recording beaucoup plus fluide et sereine pour tout le monde.

Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur le matériel et les logiciels que tu utilises à l’occasion de ces enregistrements ?

The Apiary Studio Amaury Sauvé materiel
The Apiary Studio – La salle de contrôle – Photo : Vincent Baudry

Mon studio est équipé d’une configuration hybride qui offre la souplesse du numérique en la combinant avec le plaisir de quelques machines analogiques, choisies dans un utilisation précise, pour amener de la couleur là où il en faut.
Je ne possède pas de console, mais plutôt un ensemble de périphériques qui font « office » de console hybride.
J’utilise Pro Tools depuis des années. Je ne suis pas fan de leur politique marketing mais c’est relativement stable. Ça me va bien au niveau de l’interface et ça permet aussi assez facilement d’accueillir d’autres techniciens son qui connaissent le logiciel.
A la prise, je n’utilise en général que du hardware pour ce qui est du traitement de l’audio. Ça m’oblige à assumer mes choix avec les musiciens sur place, et à avancer à partir de là. Mais en mixage je jongle beaucoup entre le hardware et les plugins.

C’est effectivement ma démarche, pour mieux comprendre la direction artistique

Dans l’interview du groupe juste avant l’entrée en studio, ils te considéraient comme le quatrième membre du groupe. Est-ce que c’est comme cela que tu vois les choses également ?

Amaury Sauvé avec The Discord en studio pour l'enregistrement de leur nouvel album
Amaury Sauvé & The Discord – Photo : Kelvin Monceau

Ça fait toujours assez plaisir d’entendre ça de la bouche des groupes. C’est souvent dit positivement en tout cas.
Je suis assez d’accord avec l’idée de « m’intégrer » au groupe le temps d’un disque. Car c’est effectivement ma démarche, pour mieux comprendre la direction artistique, prendre les décisions en connaissance des gouts des membres pour aller dans le même sens.
Mais l’idée, derrière la démarche des pré-production, c’est surtout de donner tous les outils à ma disposition aux membres du groupe pour qu’iels soient en mesure de faire leur propre direction artistique de façon autonome. Et que moi je ne sois qu’un acteur de plus dans le processus.
Je trouve que c’est dans cette position que je suis le plus à l’aise pour les aider à développer leur « son », sinon je fais un disque de plus qui me plait, avec mes goûts personnels…

Retour sur An Ocean of Fears

Cette fois-ci, les gars avaient vraiment envie qu’on aille plus loin sur le son des guitares et de la basse

Tu avais fait l’enregistrement également du précédent opus, « An Ocean of Fears« . Quel regard portes-tu sur l’évolution du groupe depuis, et par rapport à ce que tu as pu entendre du prochain opus ?

The Discord An Ocean of Fears album

Sur An Ocean Of Fears (ndlr : lire la chronique sur HexaLive), on avait décidé de prendre un virage au niveau de l’approche de la production (par rapport aux anciens groupes qu’avaient Nico, HP, et Pierrick, avec lesquels j’avais aussi travaillé – FAT DEAD SHIT).
Pour résumer, on a retenu que Nico à la batterie était plus à l’aise pour jouer ses chansons et donner l’intention quand HP et Pierrick jouaient AVEC lui, comme une prise « live ». Mais que l’exigence générale nécessitait que l’on refasse les guitares en overdubs, une fois les meilleures prises batteries sélectionnées et éditées en amont pour préciser la mise-en-place d’une production metal moderne. On avait donc à l’époque fait le basse-batterie « live » et refait toutes les guitares ensuite.

Cette fois-ci, les gars avaient vraiment envie qu’on aille plus loin sur le son des guitares et de la basse. On a donc poussé le curseur sur la basse aussi. Si bien qu’on à tout installé pour jouer « live » lors des prises batterie de Nico, mais n’avons conservé que les batteries et avons rejoué tout le reste en overdubs une fois les batteries éditées.
Au final on a juste optimisé l’approche qu’on avait déjà engagé sur An Ocean Of Fears.

Il y avait aussi une volonté d’expérimenter un peu plus avec les outils numériques modernes (simu d’amplis très typés, affinage des triggers sur les drums…).
Après, pour ce qui est de l’évolution musicale du groupe, je dirais qu’ils ont tous les trois légèrement revu la technicité individuelle à la baisse, afin d’être plus confortables sur leurs instruments respectifs. Ce qui rend le résultat plus fluide et plus efficace sur les compositions. Et il y a quelques nouveautés concernant les voix, mais je vous laisse la surprise.

Suite des opérations

Il me semble être un très bon match pour l’esthétique de THE DISCORD.

Au niveau des prochaines étapes (mix et mastering), est-ce que tu interviendras également, et si oui quand tout cela est-il prévu ?

Il est prévu que je m’occupe du mixage début février.
Et le mastering sera confié à Thibault Chaumont (Deviant Labs Mastering) car j’ai l’habitude de travailler régulièrement avec lui et qu’il me semble être un très bon match pour l’esthétique de THE DISCORD.

Amaury Sauvé, ses futurs projets !

Et après The Discord, quels sont tes futurs projets si tu peux en parler ?

J’ai la chance d’avoir un agenda très rempli. Du coup, j’enchaine les projets d’albums au studio avec plein de groupes intéressants jusqu’à avril 2026.
Là, à court terme, je vais terminer les prises de son et attaquer le mixage du prochain album solo de mon frère Quentin Sauvé. C’est un album assez ambitieux avec beaucoup d’arrangements et d’invités, beaucoup de couleurs différentes et d’expérimentations à la prise de son.. C’est une petite bulle privilégiée de création avec mon frère avec qui j’ai longtemps fait de la musique avant d’ouvrir THE APIARY, ça fait du bien.

Merci pour cette interview !

De rien ! Merci à vous.


Interview de Kelvin Monceau, photographe et vidéaste

Bonjour Kelvin, merci pour cette interview. Est-ce que tu peux te présenter brièvement, et nous dire quel a été ton parcours ?

Bonjour, je suis un jeune vidéaste et photographe passionné de musique, et j’ai effectué trois ans d’études dans le domaine audiovisuel.

On échange notamment à propos du suivi du nouvel album de The Discord. Est-ce que tu peux nous dire déjà depuis quand tu les connais, et comment s’est faite votre rencontre ?

À la base, je connais HP depuis quelques années, c’est le bassiste d’un autre groupe lavallois, Darken. J’ai rapidement sympathisé avec lui et j’ai tout de suite accroché à la musique de The Discord.

Comment tu t’es retrouvé à les suivre sur tout le process de création de leur nouvel album ?

L’idée vient de HP qui m’a proposé de venir faire des photos lors de leurs répétitions. Puis, le projet a évolué et nous avons décidé que je les suivrais dans toutes les étapes de la création de leur album.

Tu étais là pour la pré-prod, pour l’enregistrement, est-ce que tu as quelques anecdotes sur ces moments à nous partager ?

Il y a toujours un moment où quelqu’un se met derrière la batterie de Nico, et à chaque fois, c’est un fou rire garanti. Sinon, il y a toujours quelqu’un qui a une blague à raconter.

Comment tu sens le groupe par rapport à ces moments qui viennent de passer, et par rapport aux étapes qu’il reste ?

Je sens que le groupe est en confiance, ils n’ont aucun stress. Ils font de la bonne musique pour le plaisir, et ça se voit.

Est-ce que tu as prévu de faire quelque chose de particulier avec tout le matériel que tu as collecté pendant ces moments, en plus des aftermovies que tu as déjà créés ?

L’idée est de créer plusieurs vidéos autour du studio, avec probablement un aftermovie, un best-of des moments drôles, et nous en avons aussi profité pour enregistrer un playthrough batterie dans le superbe cadre du studio.

Tu as prévu de suivre le groupe aussi sur des dates de leur tournée ?

Oui, je serai à leurs côtés lors de leur prochain concert au 6PAR4 avec Lofofora, et probablement aussi sur d’autres dates à venir !

Et après The Discord, est-ce que tu as d’autres projets d’arrêtés autour de la musique ?

J’ai pas mal de concerts à venir où je vais réaliser des photos et des vidéos, notamment avec des groupes comme Darken ou Sujin.


A suivre…

Un commentaire sur « Suivez la création du nouvel album de The Discord »

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