L’actualité de Silmarils (leur grand et solide retour avec l’album Apocalypto le 27 septembre 2024) est une belle opportunité pour un revival : l’album solo de David Salsedo (SALSEDO – Wine and Pasta) sorti en 2008. A cette occasion, nous offrons la chronique ainsi que l’interview ! Redécouvrir cet album « anti-folk » nous occupera agréablement en attendant, par exemple, le 14 mars prochain (2025 si tu suis), date à laquelle Silmarils enflammera la scène de l’Elysée-Montmartre selon la formule consacrée !
Retour en 2008 : à cette époque, aucun réseau social. Et non. La presse papier tenait le haut du pavé (Rock Sound, Rock & Folk, Rolling Stone, etc.) et, au quotidien, tels des maquisards, des webzines animés par des tarés aussi passionnés que bénévoles, déjà à l’époque, s’acharnaient à faire résonnance pour les artistes d’une part et avaient le saint rôle tacite, déjà à l’époque (bis), de dénicheurs de nouveaux talents d’autres part. HexaLive en faisait partie ! Déjà, à l’époque (ter).
Tu sais quoi ? A cette époque, on renvoyait tout le monde consulter les pages des artistes sur MySpace ! Oui, à cette époque, on était sur MySpace ou on n’existait pas. Simple, basique.
Cette interview, back in the days, je l’ai réalisée pour feu le webzine Discordance. Elle fut publiée le 3 janvier 2008. David Salsedo était déjà un artiste aussi talentueux et déterminé qu’accessible. La preuve en est, c’est chez lui que je l’avais retrouvé pour l’occasion.
C’était donc à la toute fin 2007. C’était il y a 17 ans. C’était hier.
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Quand je l’observe me préparer méticuleusement un grog, allant jusqu’à planter des clous de girofle dans le quartier de citron vert avant de le balancer dans le mug fumant, je me dis que c’est très probablement à l’image du producteur qu’il est et que son album doit être particulièrement chiadé.
Entre-temps, j’ai vérifié : je ne me suis pas trompé. Les décibels de David Salsedo, je les écoute avec grand plaisir depuis 1995 avec Silmarils et « Cours vite« . Les années ont passé. Les compos ont évolué. Tout comme les artistes. Et aujourd’hui, c’est avec un Salsedo en solo que je m’entretiens. Parce que ce que j’ai entendu sur son myspace perso a allumé des petites lumières dans ma caboche et parce que le clip de « Yeah Yeah » fait actuellement un beau carton sur Youtube (pensez donc : on frôle les 100 000 visionnages en seulement 2 semaines). Vous avez quelques minutes ?
Interview d’un artiste trentenaire en accord avec lui-même :
Salut David, quelle est ton humeur du jour ?
Je chill à la maison en écoutant un album des Byrds. Et j’attends que 2008 pointe le bout de son nez !
L’origine du beau buzz dont tu fais l’objet actuellement, c’est ce clip du titre « Yeah Yeah« . Tu peux nous en toucher deux mots ?
C’est un clip qui a été réalisé par mon vieux pote Dimitri Coste (photographe, Skater, et maintenant réalisateur). C’est lui qui a eu l’idée du concept. L’idée était de faire un clip Homemade. On avait très très peu de moyens donc on s’est démerdé avec ce qu’on avait ou plutôt avec ce qu’on n’avait pas ! Je dois dire que le résultat m’a scotché ! C’est lui qui a choisi le titre à clipper dans les 12 titres de l’album.
Les fingerskaters du clip sont à la base de vrais skaters…
Je ne connaissais pas du tout le fingerskateboard ! Tu pratiques ?
Je connaissais, mais non, je ne pratique pas ! C’est un truc de dingues ! Extrêmement difficile et hyper technique. Les fingerskaters du clip sont, à la base, de vrais skaters qui ont lancée leur marque de fingerskate : CLOSE-UP. Mais ce sont aussi et surtout des potes.
Ce qui nous amène à « Wine & Pasta« . Depuis combien de temps vis-tu au quotidien avec ce projet ?
Ca fait un an maintenant. J’ai commencé à faire des chansons dans ma chambre (tout y a été composé). Juste des guitares-voix d’abord… pour voir. Puis, on s’est pris au jeu avec Jimi (guitariste de Silmarils) et on a continué pour voir où ça nous mènerait. On ne pensait même pas que ça sortirait un jour, pour être honnête. Je n’avais pas de label. On n’a parlé de ce projet à personne. On voulait avant tout se faire plaisir et faire quelque chose de différent de Silmarils. J’ai pensé que faire un side project qui sonnerait comme du Silmarils ne rimait à rien ! Pour faire du Rock vénère, j’ai le meilleur groupe qui soit et il s’appelle Silmarils. Il fallait faire quelque chose de différent, de plus perso.
Pourquoi « Wine & Pasta » d’ailleurs ?
Pour plusieurs raisons. C’est d’abord un hommage à mes origines Siciliennes. Ensuite, ce disque est un vrai mix de tout ce que j’aime. Beaucoup d’influences y sont mélangées comme des ingrédients dans la petite cuisine d’une trattoria familiale.
Enfin, nous avons enregistré tout l’album dans notre « Home studio » avec Jimi. Juste tous les 2. Jouant tous les instruments. Jimi en étant, en plus, l’ingénieur du son, et moi faisant office de producteur en plus de songwriter.
C’est tout ce côté « Fait à la maison » que j’ai le plus adoré.
« Yeah Yeah » sera donc le single ?
Non. Enfin, aujourd’hui, on n’en sait rien ! Rien n’a été décidé à ce sujet. On n’en est pas encore là ! C’est juste que Dimitri qui a réalisé le clip voulait ce titre pour le côté un peu « low fi » et le côté un peu décalé du texte. Je l’ai laissé faire. C’était le deal ! Après, on l’a mis sur Youtube, pour voir. En 15 jours, pas loin de 100 000 connexions, c’est cool ! Je suis content pour Dimitri, il a vraiment beaucoup de talent.
J’ai toujours été un peu schizo en musique.
Pourquoi cette pop folk classieuse ? Tu portes ça en toi depuis longtemps ?
Disons que ceux qui suivent Silmarils depuis longtemps et qui se souviennent de Vegas 76 ne seront pas forcément étonnés de la couleur de l’album. J’ai toujours été un peu schizo en musique. J’aime à la fois les trucs énervés (Beastie Boys, S.O.A.D, RATM, Pantera) et des trucs très vintage ou plus pop indé et qui n’ont rien à voir (Beatles, Byrds, Beck, Eels, The Decemberist, Of Montreal).
C’est un peu le grand écart mais je n’y peux rien, ce sont mes goûts !
A partir du moment où j’ai décidé de faire de vraies chansons avec des mélodies, il fallait que la prod’ et les arrangements soient chiadés, et de bon goût (enfin, j’espère).
Tout se veut old school dans la démarche : sons, instrus, arrangements, même le visuel et le packaging. C’est bourré de références pour trentenaires. Tu voues un vrai culte aux 70s / 80s ?
Surtout aux 60’s / 70’s qui sont hyper présents dans « Wine & Pasta« . Le côté old school / vintage vient du fait que, à cette époque là, on écrivait de bonnes chansons à mon avis (mais il y en a aussi eu des mauvaises, comme partout, et on continue aussi de nos jours à en écrire de bonnes. Il ne faudrait pas généraliser !), avec des arrangements très classes et des mélodies à tomber (Beatles, Velvet, Lee Hazlwood…).
Mais, pour être honnête, je crois qu’il y a aussi un côté « Madeleine de Proust ». Ces vieux arrangements, la prod’, certaines chansons qui sonnent « Classic rock« , me ramènent quelque part à mon enfance, à la musique qu’on écoutait chez moi quand j’étais môme ! D’ici à en déduire que je suis un grand nostalgique… il n’y a qu’un pas !
Je crois que c’est l’humilité avec laquelle nous avions enregistré cet album qui a fait la différence…
Comment es-tu arrivé chez Columbia ?
En moto (ah, ah…trop drôle). Plus sérieusement, on a tout fait tout seuls avec Jimi. On pensait que ça n’intéresserait pas grand monde. Une fois l’album terminé, on s’est dit que ce serait sympa de le sortir sur un petit label, histoire que ça existe. Mais vu l’état du business de la musique, ce n’était pas simple. On avait donc un album fini mais personne pour le sortir.
Et puis, ô miracle, j’ai eu un message de quelqu’un qui bossait chez Columbia. Il avait écouté 2 titres sur mon myspace et voulait en savoir un peu plus. Il s’agissait en fait de l’ancien guitariste d’un groupe de Rock avec qui nous avions joué avec Silmarils au début des années 90 (Phobimaniacs). On ne s’était jamais revu depuis… Il a écouté l’album pratiquement fini. Je crois que ça l’a touché. Le côté « décalé » par rapport à Silmarils, plus intime, le fait que ce soit « fait à la maison » lui a plu.
Je crois que c’est l’humilité avec laquelle nous avions enregistré cet album qui a fait la différence (et peut-être un peu les chansons, quand même !). Deux heures plus tard, on me proposait de sortir l’album chez Columbia (label de Dylan, et de Leonard Cohen).
Le deal était simple : on ne change rien à ce qui a été enregistré, on ne refait rien, on le prend tel quel… ou on ne le prend pas. C’est ce qui m’a décidé à franchir le pas. On n’a plus de maison de disque avec Silmarils depuis 4 ans, on fonctionne en indé, donc ce n’était pas évident de se remettre dans le bain. On était un peu flippés, en fait.
Est-ce que tout ça va à 100% dans le sens que tu veux ?
Pour l’instant, oui. Ce sont mes chansons, je les ai écrites, produites, arrangées avec Jimi. J’ai imaginé le visuel de l’album (avec Tom Walker qui officie avec John Butler Trio), et enfin, j’ai été très impliqué dans le clip.
On dit que tu as fait bosser les potes sur ce projet. Vrai ?
Carrément. Il n’y a que ça : Jimi d’abord (guitares ahurissantes, ingénieur du son, et surtout compagnon des bons comme des mauvais jours). Sans lui, l’album ne sonnerait pas comme il sonne ! Et puis, il y a Mario Caldato (producteur légendaire de Beastie Boys, Beck, Dandy Warhols, Jack Johnson, entre autres). C’est un très bon ami depuis Vegas 76 de Silmarils (qu’il avait coproduit et mixé). Je lui ai envoyés les premiers titres il y a près d’un an. Il a adoré l’esprit. Il m’a dit « Quand t’es prêt, on y va, je suis partant !«
On dit aussi que des pointures ont collaboré. Vrai ?
Avant d’être des pointures, ce sont tous, et avant tout, des potes. Je les connais tous depuis un certain temps. Justin Meldal-Johnsen, qui a fait certaines basses de l’album, est le bassiste historique de Beck. Il joue aussi avec Air et Garbage, entre autres. Quand je lui ai envoyés les titres, il a dit « I’m in« . J’étais content !
Pareil pour Matt Mahaffey qui joue les batteries. Il joue aussi avec Beck et a un projet perso qui s’appelle « Self » et que j’adore.
Ce sont tous des purs gars, d’excellents musiciens, et qui sont tous un peu dans le même mood que moi. C’est ce qu’on appelle la scène de « SILVERLAKE » aux États-Unis.
Enfin, il y a Bucky Baxter, le steel guitariste de Dylan depuis 20 ans. Il est venu dans notre studio à Ivry. Il a écouté les morceaux et a joué live sur les titres. Le résultat est énorme.
Je crois que les principales qualités de ce disque sont l’honnêteté et la fraicheur.
Quelles sont précisément les influences que tu souhaiterais voir avancées par un critique ?
Honnêtement, je n’en sais rien ! Je crois que les principales qualités de ce disque sont l’honnêteté et la fraicheur. Les influences sont celles que j’ai citées plus haut. Je n’ai pas réfléchi. J’ai fait le disque que je voulais. Sans personne pour me dire quoi faire et comment. C’est l’album d’un mec seul, dans sa chambre avec sa guitare, qui veut essayer d’explorer d’autres univers, d’aller là où il n’est jamais allé avant. Je pense que c’est d’abord un disque de songwriter. Les textes sont aussi très différents de ceux de Silmarils. Parfois plus légers, souvent ironiques. Enfin, il y a des thématiques que je ne voulais pas évoquer avec Silmarils car trop personnelles, intimes. Et quand on est en groupe, il faut que les textes reflètent le groupe et pas seulement la vie (l’avis) du chanteur. Sur un side project, c’est différent. C’est d’ailleurs à ça que servent les side projects, non ?
D’ailleurs, parlant de critique, puisque ce projet est personnel par définition, es-tu plus sensible à la critique sur ce coup ?
Non, c’est toujours pareil ! A partir du moment où on met ses tripes dans un projet, quel qu’il soit, on est sensible à la critique. Que ce soit avec Silmarils ou pour Wine & Pasta.
Que n’a t’on pas entendu au moment de Cours Vite, mais aussi de Vegas 76 ! Pour ce dernier, les fans purs et durs ont pensé qu’on avait dû trop fumer (ce qui était vrai d’ailleurs), qu’on s’était perdus !
Quelques années après, beaucoup nous disent qu’ils ne l’avaient pas compris au moment de sa sortie mais qu’ils trouvent aujourd’hui que c’est un de nos meilleurs albums. Le temps a fait son œuvre. C’est comme ça. On est conscient que sortir un disque, c’est s’exposer.
Le fait de chanter au lieu de scander, de faire des mélodies n’est pas un renoncement, c’est une évolution, un choix. Je suis comme Darwin : je crois en la théorie de l’évolution.
Faire 20 fois le même disque, c’est pas pour moi !
Après on aime… ou pas !
Le seul truc qu’on ne peut pas m’enlever, c’est la sincérité. J’ai fait ce disque avec rien, si ce n’est mon pote Jimi et mon home studio. C’est un projet dont personne ne voulait, mais qui va finir par sortir. Hallelujah !
Honnêtement, moins on me voit et mieux je me porte !
Pour bon nombre, tu es principalement, voire uniquement, le chanteur de Silmarils. Comme tu es discret, on peut facilement faire l’impasse sur ton activité parallèle de producteur et ne pas imaginer que tu aimerais aussi faire autre chose que du « rock sévère« . Que répondrais-tu à ceux qui pourraient ne pas comprendre cette « nouvelle » facette de ta personnalité musicale ?
Je suis avant tout le chanteur de Silmarils. C’est ma famille. On a commencé à jouer ensemble il y a 18 ans, au lycée (on avait 15 ans). On a tout fait ensemble, tout partagé, tout vécu. Les gens qui me connaissent bien savent depuis longtemps que Silmarils est le seul groupe avec lequel j’ai jamais joué et avec lequel je jouerai jamais. Mais ils savent aussi mon amour de la musique anglo-saxonne des années 60/70 (Bowie, Neil Young, Nick Drake) et la pop arty contemporaine : Grandaddy, Elliot Smith, Sparklehorse, …
Je suis également producteur, réalisateur. J’ai aussi écrit pour d’autres. Mais je n’ai jamais trop voulu mettre ça en avant. Honnêtement, moins on me voit et mieux je me porte !
Pour ceux qui ne comprendraient pas, que dire ? Le vénère, c’est avec Silmarils. Aucun intérêt à essayer de faire du Silmarils sans Silmarils ! Je suis quelqu’un d’ouvert à toutes sortes de musiques. Le guitariste de RATM (Tom Morello) vient de sortir un projet Folk que j’adore. Pareil pour Zach de la Rocca : J’ai eu la chance d’écouter son projet solo, avec lui, chez Mario. C’est différent, il n’y a pas de guitare. Mais ça tue ! Ils avaient envie de nouvelles aventures. Ils l’ont fait… Tant mieux ! Pour moi, c’est pareil. Je voulais faire un jour un disque comme celui-ci et c’est fait !
Si j’avais fait une mauvaise redite de Silmarils, on aurait dit que je ne sais pas me renouveler. C’est pareil pour les textes : si cet album avait été revendicatif, j’aurais eu l’impression de répéter une vieille rengaine et cela ne correspondait pas au projet. Être capable d’écrire sur autre chose, c’était ça le vrai challenge.
Idem pour Jimi. On ne pouvait pas imaginer que, sortant de la bulle Silmarils, il pouvait s’éclater ainsi dans un style très différent. Il a changé ses six-cordes ?
Non. On l’appelle Jimi en hommage à Jimi Page. C’est dire qu’il a toujours baigné dans tout ce qui est dans la culture 70’s, Rock’n’roll et psychédélique. Tout comme moi.
Ses guitares sur cet album sont ahurissantes. Tout le monde m’en parle. Il a un touché incroyable. Lui-aussi s’est renouvelé. Son talent de riffeur était connu, là, c’est un autre style. On dirait qu’il avait 20 ans en 67. On a utilisé toutes les guitares de notre studio : acoustiques (beaucoup), vieilles électriques d’époque, E-Bow, Slide guitar, mandoline, Cavaquinho (petite guitare brésilienne)… tout y est passé ! Il a imprimé cet album de son son et son feeling !
C’est avant tout une parenthèse.
Ce side project, pour toi, c’est quoi ? Un « one shot » ? Une nouvelle carrière parallèle ? Le David Salsedo qui murit ?
C’est avant tout une parenthèse. Comme je l’ai dit plus haut, on joue ensemble avec Silmarils depuis 18 ans. C’est beaucoup. Tout le monde avait envie d’un peu de temps pour s’essayer à des projets différents. On a décidé de souffler un peu. Pour mieux se retrouver plus tard. Il ne faut pas tomber dans la routine et il faut savoir garder la fraicheur.
Et oui, j’ai muri…Il était temps, non ?
Mais les Silmarils ne sont pas non plus absents de mon side project puisque tout Silmarils joue sur un des titres de l’album : « Populaire« , que nous avons composé et enregistré tous ensemble dans notre studio d’Ivry.
Que va-t-il se passer dans les prochaines semaines ? Promo ? Live ?
On a commencé à répéter avec Jimi. Je voudrais pouvoir passer d’une formule « lowfi acoustique, antifolk » à une formule plus électrique et plus Rock sur scène. Globalement, le son » live » sera Rock mais avec des climats et des moments plus dépouillés comme sur Vegas 76.
Côté promo, on va voir. L’album sort le 24 mars. Je n’y pense pas encore. En fait, c’est la toute première interview que je fais là !
Quelques mots sur l’actu ou les projets de Silmarils ?
On a déjà bien avancé sur de nouveaux titres pour un prochain album. Ce n’est pas encore terminé mais il y a déjà de bonnes choses. Très rock combo, gros, gros riffs et textes incisifs. Du Silmarils, quoi ! Comme je l’aime.
Salsedo, un message à passer ?
Si vous avez aimé Vegas 76, vous aimerez Wine & Pasta. Et pour ceux qui auraient envie de dire ou d’écrire que, dans Wine & Pasta, il y a à boire et à manger, trop tard, je viens de le faire !
On se revoit en mars pour la sortie de l’album ? Ok ?
Yep !
Peace à tous !
Et merci…
Stedim (instagram)