3 chiffres à retenir en cette année 2024 : 06, 30, 27. Dans cet ordre là.
Ce ne sont pas des chiffres pour le loto, ni un vieux numéro de téléphone retrouvé (si si promis, avant ils étaient comme ça). Mais les années d’existence des trois formations présentes ce soir au Bikini.
J’ai nommé: MADAM, Tagada Jones et Sidilarsen.
Donc pas la peine de faire les présentations.
Madam
C’est un Bikini complet qui nous accueille pour cette soirée ouverte par MADAM. Et comme à leurs habitudes, nos trois MADAM envoient du lourd !
Et avec la banane sur le visage s’il vous plaît, du début jusqu’à la fin.
Elles s’éclatent et cela se voit. La scène est leur bac à sable, leur terrain de jeux ! La dizaine de titres s’enchaînent à une vitesse folle. C’est à peine commencé, que c’est déjà fini.
Tagada Jones
Viennent ensuite « les vieux briscards »de Tagada Jones. Enfin vieux : 30 ans c’est jeune, non ?
La preuve après une petite intro danse/techno (seul moment calme de cette soirée).
Les révoltes de TJ font résonner les enceintes du Bikini de leurs punk/rock /métal. La quinzaine de titres fait mal et fait mouche à chaque fois.
Nos trentenaires ont toujours la rage et le disent haut et fort.
Et il n’aura fallu qu’une toute petite étincelle de décibels pour mettre « le feu aux poudres »*.
Sidilarsen
Sidilarsen prend le relais en bon hôte de soirée. Un set d’une quinzaine de morceaux où le « old school » se mélange à merveille avec les titres les plus récents.
David nous dira que six jours avant, il s’était cassé la voix. Et qu’il se demandait comment elle pouvait sortir depuis, soir après soir.
Sois rassuré, ce fût très bien, promis.
Deux moments fort à noter : Gabbie de MADAM et Niko de TJ sont remontés sur scène pour un titre chacun.
Conclusion
Certains « vieux » comme moi doivent se rappeler de cette pub des fingers de cadbury, où le gamin disait : « Dis monsieur cadbury, vous ne pourriez pas les faire plus long ? ».
Et bien c’est exactement ceci que je ressens après un show de sidi. Et à mon tour je demande : « Dis Mr Sidilarsen, le show, vous ne pouvez pas le faire plus long ? »
Texte et photos : JC Rouere (instagram)