Après une première édition réussie, l’Ocean Fest s’installe à Nantes pour sa seconde édition avec de nombreux artistes aux influences électro. Créé par Hugo Clément et Kelvin Da Silva Rodrigues (Worakls), c’est un festival prometteur et engagé dans la protection de l’environnement. Sujet qui devient incontournable de notre société puisqu’il n’est pas sans rappeler «if the ocean dies, we die» (si l’océan meurt, nous mourrons).
C’est un évènement caritatif où l’ensemble des bénéfices sont reversés à des associations et ONG telles que Sea Shepherd France, One Voice, Fédération des amis de l’Erdre ou encore CLEAN, visant à promouvoir et ouvrir les consciences au fait que l’écologie est un domaine sensible et que l’on est tous concerné.
C’est ainsi que plus de 7000 festivaliers ont foulé les terres nantaises pour des ateliers de sensibilisation, des conférences, et un set inédit au Zénith de Nantes pour réchauffer les cœurs et défendre cette cause de façon novatrice.
Ce festival s’ouvre avec l’énergie d’Akira et Alan.D qui ont installé une ambiance de fête, poursuivi avec l’humour de Pierre-Emmanuel Barré qui a réussi à réchauffer les cœurs et faire afficher de nombreux sourires et rires. Alors que je ne le connaissais pas, sa spontanéité et l’originalité de sa prestation m’ont donné envie de le revoir.
A la suite de cet aparté humoristique c’est Petit Biscuit avec un set constitué aussi bien des incontournables que des sons plus récents. Il a apporté des airs de couchers de soleil, de la douceur et de l’amour lors de son titre “Sunset Lover” accompagné de sa guitare. Mais il a aussi débordé d’énergie avec des morceaux beaucoup plus endiablés aux sonorités électroniques, marqués de passage sensibles avec sa voix.
Vous aimez l’électro, mais vous vous lassez d’entendre toujours la même chose ? Créateur de ce festival avec Hugo Clément, avec le fameux Worakls, vous allez être servi puisqu’ici l’électro à des accents classiques. Alliant musique électronique et instruments classiques comme le violon, ces derniers adoucissent l’ensemble comme une mélodie. On se retrouve très vite transporté dans son univers qui touche tout le monde.
Pour marquer le coup, vous l’aurez compris, ce festival axé sur l’électro à accueilli un set inédit aux allures électro avec le grand trompettiste, Ibrahim Maalouf, précurseur dans son domaine. Il a fait spécialement pour ce festival des musiques électro, sans oublier un mélange avec des variations cubaines. Si cela semblait atypique pour ces très nombreux auditeurs au début, c’est sans surprise que de nombreux festivaliers ont réclamé un album électro.
La programmation qui était depuis le début une surprise dans le déroulé des artistes, a ensuite fait place à Feder, avec un setup lumière incroyable. Ses nombreux titres mêlant pop et électro ont apporté de la légèreté et ont ambiancé la foule avant la représentation du célèbre duo Ofenbach.
Avec leur titre “Katchi”, ou encore l’un de leur dernier “Overdrive” ils savent comment séduire leur public faisant miroiter les très nombreux flashs. Ils ont d’autant plus la recette pour remettre au goût du jour de nombreux classiques tel que “Freed from desire”.
Last one but not least, Vladimir Cauchemar, était l’incontournable pour clôturer ce festival en toute beauté sous les applaudissements des festivaliers. Ses mélodies et son masque plus que reconnaissable sont sa marque de fabrique pour des titres dansants et rythmés.
Cet évènement culturel qui allie sensibilisation à une cause qui devient de plus en plus urgente, lever de fonds et 9h de shows incroyables permet d’allier l’utile à l’agréable. En effet, on en redemanderait bien encore. C’est donc avec amertume qu’on dit au revoir à cette magnifique programmation. Et pour ceux qui l’auraient raté, pas de panique il revient fin avril, le 26 et 27, à Biarritz. Et pour les impatients, l’annonce des conférences, ateliers et artistes arrive mi-janvier.
Texte et photos : Mechineau Johanna (Instagram)