Festival « On n’a plus 20 ans »

On a plus 20 ans et alors ??

Chaque année, c’est le même deal : guitares accordées à l’arrache, amplis à fond, tatouages bien visibles et voix prêtes à défoncer les murs.
Bienvenue à « On n’a plus 20 ans », le festival qui hurle haut et fort que le rock n’a pas de date de péremption — même quand les cheveux tirent la gueule (ou se font la malle).

Né d’une rage intacte pour une scène alternative qui refuse de crever en silence. Pas de nostalgie dégoulinante ici : juste de l’énergie brute, des cœurs qui cognent et des amplis qui saignent.
Sur scène, des légendes qui n’ont jamais lâché la rampe qui croisent des jeunes groupes qui viennent foutre le feu. Chaque édition est une claque : du vrai, du brut, sans fard, avec ce goût de liberté sauvage qu’on croyait presque oublié.
Petit festoche, grosse baston d’émotions : sueur, bière, hurlements et riffs assassins au programme. Dans les fosses : pogos déchaînés mais fraternels, tatouages flash qui brûlent la peau, stands de merch qui donnent envie de refaire ta garde-robe entière. Ici, l’underground bat toujours plus fort, crache sa vérité et envoie bouler les faux semblants.

« On n’a plus 20 ans », ce n’est pas juste un festival : c’est un putain de cri d’amour pour tous ceux qui savent que le rock, le vrai, c’est pas un souvenir. C’est un mode de vie, une arme, un cœur qui refuse de battre autrement. Alors, prêt·e à ressortir ton perfecto et cramer la scène avec nous ?


Sommaire du festival « On n’a plus 20 ans »

Vendredi : Darcy / Les Garçons Bouchers / La Ruda / Mass Hysteria / Savage Lands

Samedi : Broken Bomb / Frères 2 Misère / Cachemire / Tagada Jones

Dimanche : Ravage Club / Headcharger / Dagoba / Ultra Vomit


On n’a plus 20 ans – Vendredi

Darcy

Il y a des groupes qui jouent. Et puis il y a Darcy, qui balance ses tripes.
Le combo rennais a retourné Fontenay-le-Comte avec un set à la fois frontal, engagé et viscéralement humain. Tout explose : guitares acérées, rythmique au marteau-piqueur, et ce chant entre slam militant et cri de guerre.
Pas de fioritures : Darcy parle vrai. Les textes cognent dur — précarité, identité, révolte — et le public suit, poing levé. Ça fait l’effet d’un pavé dans la vitrine d’une République sourde.

Entre deux charges sonores, Irvin balance ses vérités, sans filtre ni posture. C’est cru, c’est brut, c’est punk. Le feu continue de brûler bien après la dernière note.

Darcy, c’est pas un concert, c’est un uppercut dans la conscience Et franchement ? Ça fait du bien.

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Les Garçons Bouchers

 “TCHAO FRANÇOIS”, LE CRI DU CŒUR D’UNE GÉNÉRATION

Les Garçons Bouchers sont de retour. Pas pour une tournée opportuniste, pas pour ranimer un vieux fond de commerce – mais pour rendre un hommage authentique, vibrant et furieusement vivant à leur fondateur, François Hadji-Lazaro, disparu en 2023.

La tournée “Tchao François” n’est pas une messe funèbre, c’est un festin punk à la mémoire d’un homme qui a donné sa voix, son accordéon et son âme au rock alternatif français. Pierrot Sapu revient au chant après 26 ans d’absence, entouré d’une escouade de vétérans : Gaël Mesny, Benoît Simon, JP Motte, Toto Rossi, Stefff Gotkovski… du sang, de la sueur, et une grosse dose de sincérité.

Le répertoire ? Une orgie de classiques : “La Bière”, “Carnivore”, “La Lambada on n’aime pas ça”, “Le Rap des Garçons Bouchers”… Des hymnes crades et festifs, crachés avec la même rage qu’à l’époque, entre punk barjo et chanson réaliste déglinguée. Les cuivres gueulent, la basse vrombit, la voix est cabossée mais fière. Le public ? Entre pogos, larmes et refrains gueulés à l’unisson.

Clou émotionnel du show : la projection d’un film réalisé par Pierre Hadji-Lazaro, fils de François. Une claque. Des images d’archives, de la tendresse, des gueules et des gueulantes. Le punk a de la mémoire, et il sait l’honorer sans pathos.

Conclusion : Punk’s not dead – François non plus

“Tchao François” n’est pas juste un concert, c’est une veillée sauvage, une célébration sans filtre. C’est la preuve qu’on peut pleurer un pote tout en levant sa bière à la vie. Les Garçons Bouchers, en 2025, montrent qu’ils ont encore des tripes, du cœur et des choses à dire. Et dans un monde qui tourne souvent à vide, ça fait un bien fou.

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La Ruda

C’est l’orage qui gronde dans les amplis, la tempête qui déboule sur scène.
Ex-La Ruda Salska pour les anciens, le groupe de Saumur balance depuis les années 90 un cocktail explosif de ska, de rock et de punk qui fait lever les foules et transpirer les murs. Sur scène, c’est pas un concert : c’est un soulèvement.
Plus de 1000 dates au compteur, des festivals survoltés aux petites salles pleines à craquer, et à chaque fois cette même alchimie : une énergie brute, des cuivres en furie, des guitares qui vrillent, et un public qui chante, crie, saute, vibre.
Un show de La Ruda, c’est une communion, un exutoire, une baston d’émotions.

Les fans en parlent

Quel regret de ne plus les voir en live. Un de mes groupes préférés au début des années 2000.”
“Groupe inconnu auparavant, très bonne découverte qui ne quitte rarement plus d’une semaine mes pistes de lecture dans la voiture.

Et si t’as encore un doute, va les voir . Une vraie leçon de live : riffs cinglants, pogo collectif, ferveur totale.

Bonne nouvelle pour les survivants de la fosse : La Ruda est de retour sur les routes…

Prépare tes cordes vocales, révise tes pas de saut, parce que sur scène, ces gars-là ne font pas semblant. Ils jouent comme si chaque concert était le dernier. Et toi, t’es là, au cœur de la tornade, à gueuler les refrains, à transpirer ta joie, à vivre vraiment.

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Mass Hysteria

L’art de la déflagration maîtrisée

Quand Mass Hysteria monte sur scène, ce n’est pas pour jouer — c’est pour déclencher une tempête. Le groupe emmené par Mouss transforme chaque concert en zone de guerre émotionnelle, où riffs acérés, breaks assassins et slogans scandés résonnent comme des appels à la lucidité collective.

La tournée Tenace porte bien son nom : elle transpire la résilience, la colère canalisée, l’énergie brute au service d’un propos toujours aussi tranchant. Pas de fioritures, pas de pose. Juste du metal industriel made in France, joué avec une précision chirurgicale et une sincérité qu’on ne remet pas en doute une seconde.

Sur scène, Mouss est possédé. Il harangue, il fédère, il incarne. Et le public suit. Pogo massif, bras levés, chants repris en chœur — la communion est totale. Mass Hysteria, c’est ce groupe rare qui ne joue pas pour son public, mais avec lui.
Et si l’intensité sonore laisse des traces, c’est surtout le discours qui marque. Antisystème, humaniste, rageur mais lucide : Mass continue de frapper là où ça fait mal, sans jamais tomber dans la facilité.

Conclusion ? Assister à un concert de Mass Hysteria aujourd’hui, c’est prendre une claque, physique et mentale. C’est un rappel que le metal peut encore réveiller, questionner, rassembler. Et bordel, ça fait du bien.

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Savage Lands

Du gros son pour sauver la planète

Fondé en 2022 par Dirk Verbeuren (batteur de Megadeth) et Sylvain Demercastel, Savage Lands fait du metal un moteur de reforestation. Pas une blague : riffs lourds = arbres plantés.
L’ONG agit au Costa Rica, où elle protège des forêts menacées en collaboration avec Costas Verdes et The Clean Wave.
Leur modèle ? Sortir des singles et albums dont 100 % des revenus financent l’écologie. Leur premier hit, The Last Howl, a permis de sanctuariser une forêt entière. En live, c’est tout aussi engagé.  Leur titre « Black Rock » a retourné le public du festival . Une vraie claque sonore et militante.

Leur album « Army of the Trees », sorti en 2025, rassemble du lourd : Alissa White-Gluz, Andreas Kisser, des membres de Heilung, Obituary, Lord of the Lost… et toujours avec un but : protéger la biodiversité.

Même le Hellfest a rejoint le combat .

Aujourd’hui, Savage Lands pousse ses racines en Europe et bosse main dans la main avec le Jane Goodall Institute France et a venir LPO vendee

Un set sauvage, sincère, et furieusement vivant. 

Savage Lands, c’est pas du revival —c’est du présent brûlant.

Pour cette date la crème était sur scène  :

Poun (chant)                                    Black bomb A

Nicolas Alberny (guitare)               Gorod et helldebert

Sylvain Demercastel                 Savage lands

Étienne Treton (basse)                     Black bomb A

Florian Pons (batterie)                     Locomuerte

Julien Truchan (chant)      Benighted

Nico (chant)                         Tagada Jones

🎸 Metal + écologie = avenir.

👉 Leur cri de guerre ?   “Metalheads, rejoignez l’Army of the Trees.”

En cliquant ici vient lire l’interview de sylvain qui vous explique tout sur l’ONG

« Viens rencontrer l’ONG sur le site du Hellfest en juin ! Découvre leurs actions, échange avec eux et fais partie du changement, même en plein cœur du metal ! » Rejoins Savage Lands et deviens acteur·rice du changement : ensemble, défendons le vivant et les territoires menacés ! adhésion par ici

On n’a plus 20 ans, le samedi

Broken Bomb

Dès l’ouverture avec « Kick Them All« , le ton est donné : riffs rapides, section rythmique martelante et chant écorché. La formation enchaîne les morceaux sans temps mort, dans une dynamique résolument tournée vers l’efficacité. Le public réagit avec enthousiasme, lançant un moshpit dès les premières minutes. Le groupe s’appuie principalement sur les titres de Full Mental Racket.

La performance est solide : les musiciens font preuve d’une belle cohésion scénique tout en conservant une certaine spontanéité propre aux racines punk du projet.
Le frontman se montre particulièrement communicatif avec le public, encourageant les interactions et maintenant une ambiance survoltée jusqu’à la fin du set.

Après un peu plus d’une heure de concert, Broken Bomb quitte la scène sous les applaudissements nourris d’un public conquis.

En résumé :
Un concert énergique, sans fioritures, qui confirme le potentiel scénique de Broken Bomb dans la scène punk-metal française émergente.

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Frère 2 Misère

Frères 2 Misère, nouvelle incarnation du mythique groupe Frères Misère, montait sur scène dans un fracas de mots et de guitares, porté par une formation exceptionnelle : Fredo des Ogres de Barback, Laurent des Hurlements d’Léo, et Mélanie de Melissmell. Trente ans après leur première aventure, le collectif revient armé de textes toujours aussi acérés, oscillant entre punk-rock et chanson réaliste.

Dès les premières notes, le public est happé. Il ne s’agit pas d’un simple concert, mais d’un manifeste vivant. Chaque chanson est une claque, une déclaration, une main tendue. Les titres du nouvel album à paraître, La Seconde d’après(prévu pour le 6 juin 2025), s’invitent déjà dans la setlist, portés par une intensité qui ne triche pas.

La scène, sobre mais habitée, devient un théâtre de colères lucides et d’espérances cabossées. Le timbre éraillé de Fredo dialogue avec la force brute de Mélanie, tandis que Laurent insuffle une énergie nerveuse et poétique. Dans la fosse, ça chante, ça pleure, ça hurle — le public connaît les paroles par cœur, et pour cause : les morceaux de Frères 2 Misère sont des cris qu’on garde en soi, jusqu’au jour où on peut les hurler avec d’autres.

À l’image du titre hommage à Mano Solo, c’est toute une mémoire collective qui se réveille, entre rage et tendresse, lutte et utopie.

La salle a le cœur lourd et léger à la fois. Frères 2 Misère ne fait pas que de la musique : ils ravivent un feu. Et ce feu, on sent bien qu’il est loin de s’éteindre.

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Cachemire

Imagine-toi dans une salle moite,  la chaleur monte. Les lumières sont rouges, presque crues, et le public est déjà en transe avant même que Cachemire n’entre sur scène.

C’était un samedi soir humide, ça collait aux fringues, le sol résonnait sous les pas impatients. Devant la scène, une file de visages déjà chauffés à blanc, des bières à la main, des rires nerveux. 

Boum ! Les amplis grésillent. Les premières notes crissent dans l’air comme des griffes sur du béton. Fred Bastard, silhouette nerveuse, regarde la salle comme un chef de meute.

Les guitares crachent du feu, la batterie cogne comme un cœur trop plein, et la basse roule comme un moteur de Harley sans pot d’échappement. 

Ça y est, c’est parti avec l’extrait du dernier album « Reset« 

Les corps s’entrechoquent, sautent, se déchaînent. La fosse est un océan de crânes, de bras levés, de bouches hurlantes. Ça pue la bière et la liberté. Et personne ne veut respirer autre chose.

Les titres s’enchaînent comme des uppercuts.

Quand les lumières se rallument, on se regarde. On est défoncés de fatigue, trempés jusqu’aux os. Mais on sourit.

Cachemire est passé. Et on est encore debout.

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Retrouvez l’interview de Alice ANIMAL sur HexaLive et le concert de Cachemire à la Maroquinerie

Tagada Jones

Une claque salutaire à Fontenay-le-Comte

Le samedi 19 avril 2025, Tagada Jones jouait à domicile — ou presque — en montant sur scène au festival On n’a plus 20 ans, qu’ils organisent eux-mêmes avec Rage Tour. Et pour cette nouvelle édition, le groupe  n’a pas fait dans la dentelle : une heure de punk, de feu, de sueur et de révolte, balancée à la gueule d’un public en fusion.

Dès les premières secondes, le ton est donné : pas de fioritures, juste l’essentiel. Pour ouvrir, les hostilités dans un fracas d’énergie brute, et le pit explose instantanément. Enchaînement direct avec Vendredi 13, Zéro de conduite” et De l’amour et du sang — un triptyque taillé pour les pogos et les cris de rage.

Niko, le boss  charismatique, enchaîne slogans, messages engagés et appels à la lucidité dans une ambiance survoltée. Entre deux morceaux, il rappelle l’importance de la solidarité, de la mémoire, de la résistance. Le groupe, fidèle à sa ligne de conduite, livre un concert aussi politique qu’énergique, sans jamais tomber dans le prêchi-prêcha.

Le son est puissant, net, abrasif. Le groupe, soudé comme jamais, enchaîne les titres comme autant de charges contre les dérives de notre époque : Je suis démocratie, Envers et contre tous, Nous avons la rage… Chaque morceau résonne comme un manifeste.

Le final, apocalyptique, le set se termine , ironique et cinglant, comme une gifle douce-amère pour rappeler que non, justement, tout ne va pas bien. Mais que tant qu’il y aura des groupes comme Tagada Jones, la flamme ne s’éteindra pas.

Tagada a livré ce soir-là un concert coup-de-poing, un set intense et viscéral, qui prouve encore une fois que le punk n’est pas mort. Il est vivant, bruyant, et il a des choses à dire. À Fontenay, c’est toute une salle qui l’a entendu.

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On n’a plus 20 ans, dimanche

Ravage Club

Rock vénère en pleine gueule 

Sortis des cendres de Jack’s on Fire, les Lillois de Ravage Club balancent un rock francophone sans filtre, nerveux et poétique. Guitares râpeuses, rythmes qui cognent, et une voix habitée qui crache des textes brûlants de rage, d’amour et de désillusion. Pas là pour faire joli : ici, ça sue, ça vibre, et ça défonce la porte avec les riffs en bandoulière.

Vinz à la gratte et au micro, Acidula basse chant compo et Vincent à la batterie – tapent dans le garage rock, flirtent avec le punk, et balancent des lyrics en français qui claquent comme des slogans.
On pense à The Libertines, Bashung, The Clash, le tout passé à la moulinette d’un Fight Club littéraire sauce Barjavel.
Leur EP sorti en 2024, c’est 5 titres qui t’arrachent le cœur pour te le recracher dans un solo saturé.

À écouter à fond : Furia, Sans Toi, Fake Generation – pour hurler dans la bagnole ou chialer dans un squat.
À voir en live : pour prendre une claque – sincère, sale, belle.

Ravage Club, c’est pas un groupe. C’est une alerte rouge.

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Headcharger

Chaos bien huilé à la française

Il est 19H15 quand les lumières s’éteignent. Pas d’intro pompeuse, pas de mise en scène à rallonge : Headcharger entre sur scène comme on entre en guerre – frontal, précis, prêt à détruire.

Le premier riff claque comme un coup de tonnerre dans une salle déjà compacte. Le public, chauffé par une première partie énergique, bascule instantanément dans l’arène. C’est avec le titre insane , qu’ils ouvrent  les hostilités : gros son, tempo lourd, refrain fédérateur. On est là pour vivre, pas pour écouter poliment.

Sébastien Pierre envoie son chant rocailleux avec une intensité rare, dosé entre hargne et contrôle. Babz Rocha et David Vallée à la guitare jouent avec les tripes, balançant des riffs sales et efficaces comme des uppercuts en série. La section rythmique ? Une enclume tombée du ciel. Antoine Cadot (batterie) et Romain Neveu (basse) créent une base solide et écrasante. Le public ne headbang pas, il subit une secousse tellurique.

Le set pioche dans toute leur discographie, avec des morceaux réarrangé pour la scène avec un break instrumental hypnotique qui laisse le temps à la salle de reprendre son souffle. Bref, pas de temps mort. Juste des vagues de son qui s’enchaînent, calibrées pour l’impact.

Les anciens comme les jeunes envoient les pogos sans retenue, et ça sent bon la bière renversée et le cuir fatigué. À mi-parcours, Sébastien lâche un “Vous êtes en feu ce soir Caen !” et il n’a pas tort. La salle est en fusion. Les visages sont rouges, les bras levés, les refrains hurlés à l’unisson.

Le set ce termine avec wanna dance , un son presque tribal, qui laisse tout le monde rincé. Le groupe salue, sobrement, sans cinéma. C’est ça Headcharger : pas de posture, juste de la puissance .

Headcharger en live, c’est un rouleau compresseur doublé d’une claque émotionnelle. Pas besoin de pyro ou de décor démesuré : juste cinq mecs sincères, un mur de son, et une capacité à retourner une salle en une heure chrono. Le metal français tient toujours debout, et il rugit encore. Facebook

Dagoba

Assister à un concert de Dagoba, c’est plonger dans un univers où la puissance brute du metal industriel rencontre une mise en scène millimétrée. Originaire de Marseille, le groupe s’est imposé sur la scène internationale grâce à des performances scéniques intenses et une musique alliant rythmiques percutantes, orchestrations sombres et sonorités électroniques.

Sur scène, Dagoba ne fait pas dans la demi-mesure. Le chanteur Shawter, également responsable des machines, mène la danse avec une énergie débordante, soutenu par des musiciens au jeu précis et puissant. Leur performance est renforcée par un light show sophistiqué, créant une atmosphère immersive qui transporte le public dans leur univers sombre et envoûtant. 

Les concerts de Dagoba sont réputés pour leur intensité. Lors de leur passage au Hellfest 2019, le groupe a déclenché un “Wall of Death” monumental, rassemblant des milliers de fans dans une explosion d’énergie collective. Ce type d’interaction avec le public est une signature de leurs performances, créant des moments mémorables et fédérateurs. 

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Ultra Vomit

Ultra Vomit a littéralement mis le feu. Fidèles à leur réputation de trublions du metal français, les Nantais ont livré un set explosif, entre grosse claque sonore et éclats de rire collectifs.

Le ton est donné dès l’intro avec un  démarrage parfait pour un concert placé sous le signe de l’auto-dérision et de la performance maîtrisée.

Le groupe pioche dans tout son répertoire, entre parodie et hommage, jonglant avec les styles (death, black, heavy) et les références (Gojira, Rammstein, Patrick Sébastien…) sans jamais perdre en efficacité.

Le plus bluffant, comme toujours, reste cette capacité à conjuguer humour potache et rigueur musicale. Derrière les blagues et les grimaces, Ultra Vomit, c’est surtout un groupe carré, technique, et scéniquement impeccable. Mention spéciale au costume Mr canard. Le son est propre, l’énergie est constante, et le public qu’il soit pur metalleux ou simple curieux est conquis du début à la fin.

Une heure de show, des pogos bon enfant, des sourires sur tous les visages, et cette impression tenace d’avoir assisté à quelque chose d’unique : un concert où on se marre autant qu’on headbang.

Ultra Vomit prouve une fois de plus qu’ils ne sont pas juste un groupe “marrant” : ce sont des bêtes de scène. Et ce passage à Fontenay-le-Comte ne fait que renforcer leur statut de phénomène live incontournable de la scène française.

Conclusion

🔥 « On n’a plus 20 ans » 2025 : Trois jours de sueur, de décibels et de pur kif ! 🔥

Fontenay-le-Comte a vrillé au son du punk, du rock et du metal. Emmené par les indéboulonnables Tagada Jones, le festoche a rassemblé plus de 4 000 furieux chaque soir pour un trip sans filtre.

VendrediMass Hysteria ouvre les hostilités, La Ruda embrase la fosse, Les Garçons Bouchers dégainent leur punk déjanté, pendant que Savage Lands et Darcy cognent fort.

Samedi, place au « Tagada Circus » : un show de feu, d’invités et de baston sonore. FishboneCachemireFrères 2 Misère et Broken Bomb balancent un chaos jouissif.

Dimanche, le final explose avec Ultra VomitKid BookieDagobaHeadcharger et Ravage Club. Du metal, de la sueur, des pogos : la totale.

Un festival qui prouve qu’on peut ne plus avoir 20 ans, mais qu’on peut toujours sauter, pogoter et gueuler comme si c’était la première fois. Du gros son, de la fraternité, et une envie furieuse de revenir en 2026.

Jean-Michel (instagram)

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