Après avoir vu Soprano, nous voilà de retour à Vitrolles pour participer au 3ème jour du Jardin Sonore. Cette fois-ci, ce sont les Shaka Ponk que nous venons voir et écouter. Le groupe a annoncé sa prochaine dissolution, et c’est donc la dernière tournée intitulée « The final fucked up tour ». Cette série de derniers concerts succède à la sortie de leur dernier album, simplement intitulé « Shaka Ponk » et des derniers clips.
Je ne connais pas beaucoup de Shaka Ponk, c’est pourquoi je ne vais pas lister les titres joués car je ne suis pas un expert. C’était également la première fois que je les voyais en concert, et le seul mot pour résumer ce que j’ai vu, c’est « Wahoo » ! C’était une claque énorme !
Ce n’était pas un simple concert, mais un show parfaitement travaillé et complet, tant au niveau de la musique que du visuel. Dès mon arrivée face à la scène, un décor avait été mis en place : des colonnes de livres géants, des fauteuils, des lampes, des canapés, une sorte de bibliothèque géante intemporelle.
Le concert commence, et Frah lance un « Are you fucking ready ? » qui doit être une habitude car je vois que beaucoup de personnes terminent la phrase ! Puis c’est parti, le groupe qui soigne autant sa déco de scène que son look envoie la sauce. Entre rock et électro, le public saute, saute et saute encore !
Chaque chanson est accompagnée de son propre clip animé en fond, il y a tant à regarder ! Entre Frah qui slame dans le public, Samaha Sam avec sa coiffure mêlant tresses et crête iroquoise, l’écran géant, c’est un concert à presque 360 degrés ! Et juste quand on pense que nos yeux sont aussi occupés que nos oreilles, des rideaux en fond de scène se lèvent et plus d’une dizaine de choristes apparaissent, chantant et dansant dans des costumes blancs.
Le parc de Fontblanche se transforme en boîte de nuit où tout le monde saute au son de « J’aime pas les gens ». Puis les fans depuis toujours se mettent à pousser des cris de singe, en référence à Goz, le singe historique en images de synthèse présent dans le groupe depuis le début.
Le public se calme un peu lorsque Samaha Sam s’installe dans une chaise à l’allure de trône et lance la chanson et le clip très engagé de « Tout le monde danse ». Puis la fête redémarre !
Frah descend de la scène et traverse la foule pour se placer au milieu et invite tout le monde, sauf les vieux, les jeunes et ceux qui ont peur de mourir, à se mettre à tourner en rond dans une sorte de tornade punk-rock.
Le chanteur, connu pour son engagement écolo, rappelle que l’environnement est important et que c’est la vie : « La vie, la vraie est ce moment que tu passes avec les gens vivants au milieu du vivant ».
Puis l’ambiance remonte tout doucement avec la reprise de Nirvana « Smells Like Teen Spirit ». Ensuite, l’écran géant s’éteint, les choristes débarquent sur le devant de la scène et après 90 minutes de show, le concert touche à sa fin.
Alors que la foule lance des cris de singe, avant que la lumière s’éteigne, Frah déclare au public : « Ce que tu nous offres, ce sont des souvenirs qu’on n’oubliera jamais ».
C’était donc la première et dernière fois que je voyais ce groupe mythique qui a marqué l’histoire du rock français, Shaka Ponk.