Ce festival est organisé par une association et soutenu par de nombreux partenaires financiers. C’est la 5ème édition en 2008 et la 1ère fois qu’il est organisé sur 2 soirées, les 13 et 14 juin 2008.
Vendredi soir, c’est le jour des Joyeux Urbains et de Charlélie Couture. Je vous avoue que j’étais beaucoup plus attirée par la 1ère partie. Les 4 compères de la région parisienne ne me sont pas du tout inconnus et j’avais hâte de les revoir sur scène. Je n’ai pas été déçue. Ils étaient au mieux de leur forme, ils nous ont fait une partie de leur répertoire avec des anciennes et des nouvelles chansons. Les célèbres : » chacun sa croûte » et » achète un chien » étaient là ainsi que : « fais moi un bon café « , » 1982 « , « Cryogénie » et beaucoup d’autres chansons. Je vous laisse découvrir la suite en photos. Il est à noter que c’était une des dernières dates du spectacle » super light » et une des dernières dates avec David Roquier, le batteur, joueur de cajon et spécialiste de la » gueule pas souriante « , mais tellement gentil…
Charlélie Couture, je connaissais il y a… bien longtemps et je ne l’avais jamais vu sur scène. Il présentait son dernier album, écrit aux Etats-Unis, New Yorcœur. C’est assez » rock » mais j’avoue ne pas avoir accroché plus que ça.
Samedi soir, une grande soirée en perspective. Tout d’abord c’est Evelyne Gallet qui assure la 1ère partie. Cette jeune femme est accompagnée d’un guitariste et joue elle-même de la guitare. Ses chansons sont crues, parfois trash, quelques fois tendres et elles lui vont parfaitement bien, même si ce n’est pas elle qui les écrit. Elle nous explique sa difficulté à être fidèle, sa recherche du prince charmant, comment un briquet laissé par un amour parti au loin peut devenir un souvenir d’amour, plus que des fleurs… Ce fut beaucoup trop court et dès que possible je retourne voir un spectacle de cette jeune femme, un peu plus longuement !!
Pas le temps de se lever, 2 minutes chrono pour installer la scène de La Crevette d’Acier. Ces 5 artistes aux talents multiples nous ont enchantés. Nous sommes partis avec eux dans leurs délires, leur humour noir et leurs histoires du temps qui passe. Les 4 garçons et Chloé/Monique nous ont enchantés. Leur musique swingue, les paroles claquent, la mise en scène est dynamique, on ne s’ennuie pas une seconde ! Ils changent d’instrument, de place, de voix, de visage… des vrais acteurs/chanteurs/musiciens !
Après une pause un peu plus longue, le temps d’enlever tout les instruments de la crevette d’acier, et les Wriggles arrivent avec leur spectacle » tant pis, tant mieux « , tiré de leur denier CD du même nom. Pas le temps de dire ouf, c’est parti pour 1h30 de spectacle qui mêle agréablement théâtre et chanson. Aux épisodes d’humour pur comme » fantasme » succèdent des moments plus poétiques, tendres ou émouvants comme » septembre » et » mémé « … Des moments plus engagés avec » le complot « , » bienvenue dans un monde « … Le public connaît les nouvelles chansons, bien sur, mais est encore plus emballé sur les anciennes comme » poupine et Thierry « , « monolythe » ou « ce que les temps sont durs « . Le dernier rappel nous offre une version légèrement réorchestrée de » Julie la petite olive » et c’est un régal ! Dommage que ça soit déjà terminé…
Edith Janin