Une double chronique pour deux bijoux du même orfèvre. A l’origine des influences musicales de bon nombre d’entre nous, Serge Teyssot Gay est le son de Noir Désir et la guitare française de nos années 80 et 90. Son univers oscille entre une extrême mélancolie et une colère maîtrisée diffusée à coups d’accords saturés.
Interzone ‘Deuxième jour‘
Après un très bon premier opus en 2005 et Serge nous revient le temps d’un ‘Deuxième jour‘. Le projet est toujours basé sur le dialogue de deux instrumentalistes de talents, Serge Teyssot Gay et Khaled AlJaramani, qui nous racontent une histoire et nous emmènent quelque part entre le Moyen Orient et l’Occident. Tantôt énergique tantôt semblable à une mélopée lointaine, cette musique nous prend au corps et laisse une addiction des plus profonde.Je vous invite à découvrir cet OVNI de la scène française qui à su dépasser les frontières, un disque chargé d’onirisme à découvrir à la tombée du jour.
Zone Libre
Souvenez-vous, à l’orée du ciment qui dormait sous nos plaines, souvenez vous de ce son qui nous marqua si profond qu’il fait maintenant partie de nous. Il y avait une force brute, une colère sourde, une dissonance. Ce son, cette émotion nous la devons à deux artistes hors normes qui par la force des choses, nous ont imposés les leurs. A travers zone libre on retrouve le son d’un Serge du début comme si le temps n’avait pas osé lui faire offense. Ce disque à l’instar de » Deuxième jour » est un voyage, mais cette fois, c’est dans la tête de Serge Teyssot Gay que l’on s’invite.
Alors poussez la porte qui ouvre sur un monde aussi bruyant que mélancolique et faites l’expérience d’un son que l’on n’entend nulle part ailleurs.
Williams