Mueros est un groupe alliant aisément des sons électro à un environnement rock psychédélique, et ils nous proposent ici un disque qui constitue une véritable synthèse d’un peu plus d’un an de musique. Entrons donc dans cette sphère musicale complexe.
Entre expérimental et post rock, le disque contient d’anciens titres, des extraits de l’album à paraître ainsi que des titres live/live studio. Ceux-ci semble t-il représentent un condensé de ce que peut offrir le groupe, c’est-à-dire une expérimentation sonore et une musique théâtrale qui allient des sonorités studio à la folie improvisatrice du live. C’est ce qu’annonce d’emblée le morceau d’ouverture Ghosts contenant une longue intro qui trompe l’auditeur avec un semblant de morceau calme qui finit par exploser littéralement.
Nous parcourons durant quasiment une heure des morceaux au chant tantôt français, tantôt anglais agrémentés de morceaux totalement musicaux tels que echoes et metal. D’autres part des morceaux plus rock prennent place tels qu’arsenic et all lies/rien ne sera qui rappellent quelque peu le travail de Placebo. Durant l’écoute, on ne peut que constater qu’il est difficile de réellement qualifier leur musique en raison de l’éclectisme qui y règne. L’on passe dans ce qui semble être plusieurs univers différents, ce qui n’est pas le cas en raison de l’unité qui englobe les chansons. Ainsi l’on découvre un groupe qui allie l’aspect planant des 60’s à des sons électro entremêlés de rock.
Entre intimité et introspection, on se laisse donc volontiers dérouter par Mueros.
Fileccia Sébastien