Fort d’une expérience musicale au sein de formations diverses (Split, Jim Murple Memorial, Derien…), Mathias Imbert se livre à part entière dans un premier album, Débat de boue. Entouré de Frédéric Jean à la batterie, Thibault Frisoni à la guitare, accompagné de sa fidèle contrebasse, il nous entraîne dans un univers d’une grande pureté, tendre, fragile et fort à la fois.
Des textes qui parlent du mal de vivre (Ma mort), d’amour perdues (Faut qu’j’l’oublie, sans toit ni loi), d’Amour tout court (Là là là), des réflexions imagées sur la nature humaine (La mouche), une contrebasse qu’il fait vivre, parler, pleurer même ( Superbe dans Faut qu’j’l’oublie) et qu’on sent ne faire qu’un avec son être. Il l’exprime d’ailleurs dans un de ses textes : « elle est ici dans mes bras, elle accompagne mes émois et mes dérives, elle me renvoie du bonheur, beaucoup d’espoir et quelques heures d’envie de vivre…bien malgré moi » (Malgré moi).
Mathias Imbert manie les mots et les sonorités avec un talent rare, et pour ceux qui ne connaissent pas encore son univers, je vous invite à découvrir Débat de boue sans plus attendre !
Sandrine Palinckx