Avec ce second album, Hacride frappe extrêmement fort. En effet durant cet album, aucun répit n’est possible, la volonté de se démarquer de ses confrères est on ne peut plus récurrente. Fort d’une expérience scénique et d’une grande dextérité instrumentale, Hacride nous en met plein les oreilles pour notre plus grand plaisir…
Ce disque fabuleux d’inventivité est une invitation à un voyage sans retour vers les hautes sphères de la musique ultra torturée et technique… Le pire c’est qu’il y a plusieurs niveaux d’écoutes, car sous la chape de plomb guitaristique, une couche de samples d’arrangements pointe le bout de son nez ; cet opus nécessite plusieurs écoutes pour se laisser apprivoiser…
.Attention, je parle de brutalité mêlée à un sens incroyable des arrangements, le tout sublimé par une production énorme et limpide (enregistré dans les mêmes studios que le dernier Bashung, cherchez l’erreur dans l’énoncé ;)).
En conclusion je dirais qu’après Gojira, Hacride se pose en fer de lance de la scène extrême française. Le buzz autour de ce groupe est amplement justifié car Hacride ne fait pas de quartiers, et instaure un coté atmosphérique plutôt salvateur au sein de ses morceaux. En guise de cerise sur le gâteau, il y a une reprise de ‘Jos Brujos‘, un groupe espagnol de flamenco bénéficiant de deux de ses membres (la chanteuse y est d’ailleurs hallucinante).
Vous êtes prévenus, vous ne pourrez pas y échapper. .J’ai entendu le métal de demain et ça s’appelle Hacride…
Vince
