« T’inquiète Lazare, on va se refaire le monde. Viens avec nous, ce soir on joue à la péniche El Alamein. Le public nous paiera des coups. Ils boiront nos chansons, nous chanterons dans leurs verres…«
Un extrait de Lazare qui illustre bien l’esprit qui habite Florent Vintrigner, une invitation à rejoindre l’univers intimiste qu’il a su créer quand il n’œuvre pas au sein de la rue Kétanou.
J’étais déjà une inconditionnelle de la Rue Két, j’ai découvert T’Inquiète Lazare via Je rentre me coucher, un morceau qui m’avait pris aux tripes dès la 1ère écoute, et bien évidemment, on se refait pas, j’ai voulu en entendre plus…
Accompagné de deux musiciens qui ont activement participé à l’écriture de certaines musiques, Jean-Louis Cianci dont la contrebasse m’a arraché des frissons dans La Passerelle, et Sébastien Bennet qui fait parler les guitares manouche et électrique avec ardeur, Florent Vintrigner, de par sa voix rocailleuse si unique et de par la poésie de ses textes, nous emmène au plus profond de nous-mêmes, à la rencontre des émotions qui nous habitent. La colère face à la » misère » du monde avec Une femme étrangère, l’humour dans les Intellos, l’amour, toujours l’amour dans Je rentre me coucher, Quand tu te déshabilles…, l’Amitié dans la Passerelle, le doute dans Je plonge…
Et parce que l’envie de partage qui habite bon nombre de musiciens s’est fait ressentir, des amis sont venus prêter voix ou instrument sur l’album : S.Varkony dans Je rentre me coucher entre autres, R. Forêt-Bruno des Blérots de R.A.V.E.L dans Les Lignes…
Un album difficile à résumer, que j’écoute inlassablement avec toujours autant de plaisir et d’émotion. Chapeau bas Messieurs les artistes !
Sandrine
