Tout d’abord, c’est un plaisir de vous retrouver aujourd’hui pour cette interview, merci de votre confiance Sat One !
Plaisir partagé ! Évidemment, un grand merci pour nous avoir accordé cette interview ! On est tous les cinq très reconnaissants.
Sat One, le nom et l’origine
Comment est né votre groupe et quelle est l’histoire derrière votre nom ?
La naissance du groupe remonte à 2014, émergeant d’une simple volonté entre nos deux guitaristes de faire de la musique ensemble suite à une rencontre lors d’un concert à Roanne. Le line-up s’est bâti petit à petit jusqu’à se stabiliser en 2018 avec l’arrivée de Rémy au chant.
Et c’est là qu’on a eu l’idée d’utiliser le code morse pour y baser sa rythmique
Le nom Sat One vient d’une période où l’on expérimentait énormément. On était à la recherche de sonorités rythmiques et mélodiques inédites pour écrire des morceaux uniques.
Sans rentrer dans les détails, on a longtemps bloqué sur le breakdown d’un de nos morceaux (qui n’a pas vu le jour). Et c’est là qu’on a eu l’idée d’utiliser le code morse pour y baser sa rythmique.
C’est après de nombreuses tentatives qu’on a opté pour quelque chose de l’ordre de SATONE, qui donne … .- – — -. . en morse !
Influences et composition
Quelles sont vos influences musicales ? Les groupes qui vous inspirent au quotidien ?
Chacun apporte son lot d’influences dans l’identité sonore du groupe : de Pantera, Queen, Extreme, Led Zeppelin, Dream Theater à Between the Buried and Me, Symphony X, The Dillinger Escape Plan, Destrage, Gorod en passant par Ravi Shankar ou Chick Corea…
Bien que notre scène roannaise ne saurait que les faire rougir !
Et on est bien évidemment marqués par la scène émergente française : Vertex, Septaria, Mandibula, Azelma… Bien que notre scène roannaise ne saurait que les faire rougir !
Comment se déroule votre processus de création ? Certains d’entre vous sont-ils plus à l’aise côté compo, écriture ou chacun apporte sa patte ?
Et bien écoute, on est tous très impliqués dans la création, que ce soit au niveau de la composition, des paroles ou des visuels.
Notre album Illumine, sorti en novembre dernier, comporte des morceaux écrits individuellement puis arrangés à cinq et d’autres composés à plusieurs, idem pour les paroles.

Tout ce qui est créé par le groupe doit être approuvé par nous tous. Sat One n’a jamais été le projet d’un seul membre, ce qui permet de ne jamais tourner en rond : on s’inspire les uns des autres !
Avec le temps chacun a trouvé sa place, mais tout le monde s’implique intensément dans le projet.
Les expériences en live
Sat One est un groupe présent sur la scène metal depuis 2014. Mais s’il ne fallait retenir qu’un seul concert, votre meilleur souvenir, ce serait lequel ? Et surtout, pourquoi ?
On aime à dire que le meilleur reste à venir, on essaye de diriger notre regard vers les projets futurs !
Une expérience unique qui nous a permis de nous dépasser
Mais notre meilleur concert reste sans doute la release party secrète de notre album Illumine sur nos terres roannaises en avril dernier.
Une soirée symbolique, riche en émotions, pendant laquelle on a pu célébrer notre première sortie d’album tout en remerciant celles et ceux qui nous ont soutenus toutes ces années.
Et comment ne pas parler de la tournée avec Septaria qui vient de se clôturer – une expérience unique qui nous a permis de nous dépasser, de faire des rencontres géniales et qui restera à jamais gravée dans notre mémoire.


Et à l’inverse, votre pire souvenir de live ?
Je pense qu’il n’y a pas besoin de se concerter pour se mettre d’accord, on s’en souvient tous.
C’était à nos débuts, sur le parterre d’une grange. Nico (guitare) a dû jouer surélevé par une planche de bois pour éviter de prendre le courant à travers sa guitare. Les deux guitaristes ont cassé une corde chacun et des gens venaient régulièrement nous demander de jouer moins fort. Le tout entouré des habituels frelons de l’été.
On en rit encore maintenant, mais c’est grâce à des expériences comme celle-ci qu’on se rend compte de la chance inouïe de jouer dans d’excellentes conditions live !
Metal Kombat
Vous avez été finalistes du tremplin Metal Kombat (avec Septaria et Gargantura), bravo à vous ! Comment avez-vous vécu cette expérience ? Une petite anecdote à nous partager ?
Merci beaucoup ! On est honorés d’avoir pu participer à un tel évènement. On reconnaît aussi la chance qu’il a fallu pour arriver jusqu’à la 3ème place. Alors un grand bravo à tous les groupes qui ont participé et à Junky et Élodie pour l’organisation !
C’est grâce aux sélections du Metal Kombat que Septaria sont tombés sur nous, sans quoi la tournée avec eux ne serait pas arrivée. On s’est surpris à passer les étapes ensemble, alors que la tournée se déroulait, jusqu’à se retrouver en finale.
Lorsque nous aimons un groupe ce n’est jamais à moitié
On tenait également à remercier sincèrement Dorian Pied (The Last Dodo) qui nous a poussés à participer au tournoi, merci Dorian !
Encore félicitations à Gargantura et Septaria qui n’ont pas démérité avec leur deuxième et première place !
Y’a-t-il un groupe avec lequel vous rêvez de partager l’affiche ?
Il y en a tellement… Lorsque nous aimons un groupe ce n’est jamais à moitié, et ce peu importe leur popularité, d’ailleurs l’un de nos vœux s’est récemment exaucé, bien que la date ne soit pas encore annoncée.
Sat One, les projets
Quels sont vos projets pour l’avenir, LE projet que vous aimeriez réaliser, qui vous tient particulièrement à cœur ?
Ce serait sûrement de pouvoir proposer le concert ultime, avec un show lumière complet, des écrans géants…
Notre musique aborde des thèmes abstraits comme l’esprit et le cosmos et ne demande qu’à être accompagnée de visuels pour prolonger l’expérience live. Bien que l’essence du groupe provienne de l’énergie brute entre nous cinq, sans artifices, cela permettrait de rendre notre musique plus palpable et immersive.
C’est mort <3


Lors de leur précédente interview, Ashed Winter vous ont fait un petit clin d’œil et une proposition non dissimulée : celle d’un roulement de batteur ! Maël, tenté par une coloc musicale ?
« C’est mort <3 »
Conclusion
A votre tour, la petite tradition d’Hexalive étant de renvoyer vers l’un de vos groupes coup de cœur de la scène française. Quel serait votre choix et quelle question aimeriez-vous leur poser ?
On vous conseille KamiKrazy qui viennent tout droit du fond de la classe de notre scène roannaise et vous pourrez les retrouver au Rising Fest d’octobre 2025 – ils sont increvables, accrochez-vous !
On les connaît pour être les Jackass du Thrash Metal français, alors on voudrait leur demander : quels sont vos exploits les plus fous, et combien de fois avez-vous frôlé la mort ?
Merci à vous de vous être prêté au jeu, un petit mot de la fin ?
Encore merci à Hexalive pour le temps accordé, ainsi qu’à celles et ceux qui liront l’interview. On espère vous voir bientôt sur la route !
Interview réalisée par So’ (instagram)