Ce 23 février sonne la fin de la tournée de Septaria pour présenter leur premier album A*. Retour sur cette soirée de clôture et son déferlement d’énergie et d’émotions.
19h, ouverture des portes au Klub, l’occasion d’assister à la fin des balances pour Muhūrta et de prendre quelques premiers clichés.
La salle se remplit, les verres aussi.
Muhūrta
Muhūrta prend place pour démarrer la première partie. Et tout de suite on comprend qu’il ne s’agit pas d’un groupe ordinaire. L’expérience est immersive, odeurs d’encens, le sitar résonne en douceur. Cette douceur est vite complétée par une brutalité maîtrisée, une belle alliance du metal et de la musique traditionnelle indienne. Un voyage spirituel, un set mystique pour démarrer cette soirée en beauté.
Sat One
On enchaîne avec Sat One. Ce groupe de metal progressif ne fait pas dans la dentelle et propose un set survitaminé. Leur énergie ultra communicative embarque le public avec eux. Une puissance vocale, un groove hallucinant qui ne laisse personne de marbre. L’alchimie entre les membres est palpable et fait d’eux un groupe Good Vibes par excellence.
Et si l’alchimie entre les membres est en effet évidente, c’est la belle entente entre les groupes respectifs qui l’est aussi ! En atteste Maxime de Septaria qui débarque sur scène pour partager un moment de complicité avec Sat One.
Les premières parties se terminent déjà. le temps d’un tour au merch, l’occasion de discuter avec les groupes, les encourager et dépenser l’argent que nous n’avons pas en vinyles.
Septaria
Septaria prend place sur cette toute petite scène du Klub, qui permet une grande proximité et un partage particulier avec le public. Dès les premières notes, ils se démarquent par une incroyable justesse.
L’émotion passe, et elle submerge.
Aucun effort à faire pour être percutant, leurs morceaux parlent à leur place.
Dès les premières notes de « Centaure » , le public est en ébullition. Le Klub se retrouve envahit par une pluie de headbang et la température monte sacrément.
Les morceaux s’enchaînent sans aucun temps mort, Hugo, Baptiste, Maxime et Hugo donnent tout ce qu’ils ont, mettent leurs tripes dans leur prestation. Un set puissant, brutal et sensible à fois.
Déjà fini, on les aurait écoutés des heures encore. Un rappel ? « On n’a plus rien en stock les gars« , pas grave on sera là pour le prochain album, et tous ceux d’après.
Une tournée qui se termine en beauté !
Un jeune groupe qui a tout d’un grand, et adorable en plus pour ne rien gâcher.
À suivre de très près, et à retrouver le 15 mars à la Camillienne à Paris pour ceux qui auraient loupé ce moment fort.
Texte et photos : So’ (instagram)
