XIII bis ou l’illusion d’un concert à Bercy le temps d’un dimanche. A l’avant-veille du 1er avril, me voilà sollicitée pour assister à un tournage de clip ! Je dis oui, ce sera donc pour moi une première… Le groupe, c’est Blackpool ! Soyez aux aguets pour le complément d’informations croustillantes.
Ah bah oui, ça sert aussi à ça une séance » backstage « . Un méchant virus Internet (ouh le vilain !) m’ayant empêché de mener mon » travail journalistique » à bien, je pars avec un handicap. Toute information sera bonne à prendre et mon cerveau est plus que jamais en mode REC. Irréprochable en temps normal la Clo (autodérision). La bonne blague !
C’est donc un simple appareil photo en poche que j’embarque pour une nouvelle expérience. Et pour couronner le tout : il pleut ! Heureusement, ceci dit, afin de calmer l’incendie que je me prépare à affronter à l’intérieur. Devant le 34 rue Eugène Flachat, j’ai soudain un doute. On m’avait parlé du studio XIII bis : cet immeuble en plein milieu d’un quartier abritant des bureaux n’en a vraiment pas l’air.
On sonne, on phone… Ouf ! Il faut dire que l’accueil d’Isatagada la manageuse est très chaleureux. Elle me met à l’aise et m’apprend ce que je dois savoir. Pendant que j’observe les disques d’or aux murs (Alliage, Lionel Richie, Johnny Halliday et j’en passe), mon attention se porte sur la clameur qui s’échappe des étages. Enrique Iglesias, récompensé à plusieurs reprises, serait-il en vadrouille au-dessus de ma tête ?
En gravissant, les quelques marches qui me séparent du studio réaménagé pour l’occasion (tout de noir tendu), je réalise que tous sont déjà en place, chauds bouillants. Enfin, toutes car Alexis, le chanteur à l’énorme pouvoir d’attraction est parvenu à réunir une bande d’admiratrices très très en forme. Les membres du groupe que je rencontre les uns après les autres ne sont pas en reste non plus. Et puis voilà Franck, le réalisateur et son assistant Charly qui m’explique le concept : cela ressemble beaucoup à du Pac Man Revival ! Mouvements saccadés et contraste entre éclairages sombres et couleurs flashy (le rose des T-shirts blackpool) au programme. Le tout intercalé avec des plans du groupe en action… musicale !
L’ambiance est indéniablement bon enfant, la figurante la plus jeune va sur ses 8 ans ! Elle se prête d’ailleurs avec entrain aux multiples prises du plan large du groupe en scène.Que verra-t-on sur la pellicule ? Un pied de micro peu équilibré, un chanteur/guitariste sur ressort pas mal déjanté, Fabrice le clavier le rythme dans la peau mais attention à rester dans la lumière, hein ? Assortis de 2 Guillaumes aux grats : de quoi s’y perdre ! L’un, guitariste impressionnant, semble te défier du regard et l’autre, bassiste de son état, a le port de tête espagnol.Juste le temps de découvrir chaque membre, puis, c’est le tour des plans serrés (Excusez l’emploi de termes non-appropriés mais je suis néophyte en la matière.), avant le plan large public. Et la température qui monte, qui monte encore et toujours plus. Il fallait me prévenir que le maillot de bain était très largement conseillé ! Les prises d’air au balcon remplacent les prises d’images. Rafraichissements en tous genres pendant les pauses n’y suffisent plus, surtout quand vient le démon de la danse qui s’est emparé du studio.Des demoiselles soufflent (vous la tenez the » re-vo-lu-tion « , les filles !), des mecs râlent, des doigts explosent : pour preuve, les éclaboussures rouges sur la batterie toute neuve de Stéphane. Pas facile la vie de star ! Mais le résultat est là, digne d’un Bercy. Je vous livre l’astuce ? Oh et puis non d’abord, il n’y a plus qu’à scruter attentivement le clip de » 1er mai » (in french dans le texte, le groupe y tient énormément !)
Pour constater de vos propres oreilles que la salle mythique est bien méritée, à vous de les découvrir en attendant le 8 avril au Truskel. C’est tout bientôt et entrée libre, alors n’attendez plus : foncez avec votre T-shirt customisé !
Clo’s Song
Et voici le clip final