Allan Védé

Dans le coin d’un salon d’hôtel jeune et design, près de la place de la Nation à Paris, nous avons  rencontré Allan Védé, tout juste rentré de Belgique, pour nous parler de son actualité musicale. 

Bois brut, mobilier aux couleurs vives, il nous reçoit dans une ambiance décontractée, avec son attaché de presse Yoann Tome Mestre

Souriant, épanoui, le jeune franco-belge est visiblement ravi de ses récents passages  scéniques. L’année 2025 aura démarré sous des auspices rock’n’roll pour le chanteur: après avoir assuré la première partie de Vernis Rouge dans la magnifique salle de la Cigale à Paris en février, il s’est produit à Paris, au Supersonic, en mars, puis à l’Ancienne Belgique de Bruxelles  en avril. 


Allan Védé, les concerts

Comment s’est passé ton récent concert en Belgique ? 

C’était un rêve pour moi de faire cette salle, très connue en Belgique, car de grandes stars s’y produisent. Nous étions dans la petite salle, un club très chaleureux idéal pour les artistes émergents, où je me suis moi-même rendu en tant que spectateur, plus jeune. Monter sur cette scène, devant un public familial, devant des gens qui me sont chers, fut un moment inoubliable. 

Je suis heureux de lui avoir montré mon évolution

Peut-on dire que c’était un retour aux sources pour toi, après les scènes parisiennes ? 

C’était en effet mon premier concert professionnel à Bruxelles. Car même si j’ai évolué dans plusieurs belles salles à Paris, ma dernière fois en Belgique date de 2016, donc il y a près de neuf ans.
Je me produisais encore sur la minuscule scène au fond d’un restaurant, à chanter des reprises ! Mon public belge m’a donc retrouvé et a tout découvert de moi ce soir-là à l’AB. Je suis heureux de lui avoir montré mon évolution.
Cette soirée était pleine d’émotions. 

Comment perçois-tu l’énergie de ton public, français et belge ? 

Je commence à avoir un petit public, c’est en train de se construire. Avec les musiciens, on varie les plaisirs, entre des moments très énergiques, d’autres plus doux, plus introspectifs. Je trouve mon équilibre petit à petit avec la scène. Je ressens cela comme une grande fête d’anniversaire. J’essaye en tout cas de respecter ma mission, celle de faire passer un bon moment à tout le monde.

J’en suis à mes débuts mais quand je donne rendez-vous à un concert, il y a la promesse d’un moment agréable, de partage, car j’ai une vraie volonté de prendre soin du public qui a pris  sa place pour moi. 

Sayonara et le Japon

Tu leur as présenté en exclusivité « Sayonara », ton nouveau titre, peux-tu nous en parler ? 

En effet, je joue plusieurs titres qui ne sont pas encore sortis, et « Sayonara » en fait partie. C’est ma toute dernière chanson, qui apporte un climat vraiment énergique, que je joue d’ailleurs en fin de concert, et elle a reçu un bel accueil.
Ce titre évoque tout l’imaginaire un peu fantasmé de  l’imagerie japonaise, un univers qui m’attire beaucoup. Je ne suis jamais allé au Japon, mais j’espère que cette chanson va un jour m’y emmener ! Cet EP est une promesse d’avenir. 

J’espère que cette chanson va un jour m’y emmener !

Avec « Sayonara », tu dis au revoir à quelque chose du passé ? 

Après mon premier album, je suis plein de gratitude, et, fort de cette expérience, je voulais dire au revoir à ces débuts musicaux, pour ouvrir ma carrière sur une nouvelle page, et accueillir avec plus d’aplomb et de confiance ce qui va arriver.

Si tu partais au Japon, quelle ville t’inspirerait le plus ? 

Moi qui adore la ville, je choisirais Tokyo, pour son effervescence et la vie la nuit qui m’attire beaucoup. 

Et si tu pouvais partager un dîner traditionnel japonais avec une personnalité, pour parler de musique, qui inviterais-tu ? 

Ben Mazué. Je trouve ses angles et points de vue dans ses chansons très forts. Il arrive à décortiquer et définir des moments de vie d’une très belle façon. 

Je suis très fier de ces images.

Les clips et Vernis Rouge

Qu’en est-il de ton dernier clip, tourné sur les toits de Paris pour la chanson « La lune est immense » ? 

Nous avons vécu un beau moment suspendu avec l’équipe de tournage sur les toits de Paris, lors d’une journée magnifique. C’était une envie de longue date de ma part, et j’aimais le clin d’œil aux Beatles de cette mise en scène, quatre artistes avec des instruments, sur le toit. 

Et c’était incroyable d’avoir le beau temps avec nous, d’attraper un coup de soleil pour une occasion si spéciale ! Je suis très fier de ces images. Le clip vient juste de sortir :

Justement, en parlant de Vernis Rouge, comment s’est orchestrée votre rencontre sur ce  duo « C’est quand même fou » ? 

C’est le manager de Vernis Rouge qui m’a contacté en décembre 2024, car ils aimaient beaucoup la chanson, et ils m’ont proposé cette collaboration.

Je ne m’y attendais pas du tout, or je trouve cela très cohérent, et à présent je n’imagine plus cette chanson sans elle. Nous avons tourné ensemble à Londres, et nous avons tissu des liens amicaux. Depuis, je l’invite sur toutes mes scènes.

VErnis Rouge et Allan Védé
Vernis Rouge et Allan Védé au Supersonic

Quel mot aimerais-tu adresser à tes fans ? 

J’aimerais vraiment leur dire merci, tout simplement. C’est toujours une agréable surprise de voir tous ces gens qui ont acheté leur billet pour me voir, et passer deux heures avec moi. Ils sont de plus en plus nombreux et je les remercie d’être touchés par mes chansons et par mon humble contribution au monde musical d’aujourd’hui. J’essaye d’apporter mon angle personnel, ma vision des choses et c’est formidable de voir que des gens y trouvent leur compte. Vivement la prochaine date, qu’on fasse la fête ensemble ! 

Une exclu ?

Une dernière exclusivité à nous partager ? 

Je joue le jeudi 22 mai à l’Oberkampf Festival, au Nouveau Casino, dans le 11e arrondissement  de Paris, venez nombreux !
J’ai d’ailleurs une anecdote à raconter à ce sujet : j’aime beaucoup le film LOL, de Liza Azuelos, sorti en 2008. Et dans une scène où le personnage Maël se produit en spectacle, il se trouve qu’il joue dans cette salle du Nouveau Casino, et j’adore ce clin d’œil à l’adolescent que j’étais. 

Allan Védé, un jeune homme romantique, solaire et inspiré que nous avons hâte de retrouver sur  scène. Rendez-vous le 22 mai à 20h au Nouveau Casino à Paris. 

Interview par Photomaht (instagram)

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