Kreizh Y Fest, Autumn Session

Pour le dernier festival de l’année, Hexalive m’envoie a Brest pour une version d’hiver du Kreiz y Fest, et c’est une belle programmation qu’ils nous ont prévu.

The Dirty Llamas

Ce sont les The Dirty Llamas qui ouvre la soirée, groupe récent puisque fondé en 2019, il nous partagent leur plaisir de faire de la musique .
Il est 19h, le public arrive gentiment c’est donc devant une salle un peu clairsemée que le groupe débute le set.
Le concert comment dans un univers enfumé et teinté de rouge, et trente minutes plus tard, c’est sur un morceau parlant des attentats du bataclan que le spectacle approche de sa fin.

La Poison

Un décor de scène avec des ballons. Une lumière noire laissant transparaitre quelques visages à la lueur de quelque lumière verte. Le tout associé à un univers psychédélique/retro et des maquillages en veux-tu en voilà. La recette fonctionne puisque le public s’ambiance et danse.
La Poison (ndlr : que vous pouvez retrouver à Petit Bain sur HexaLive) nous propose un mélange de rock/électro à leur sauce, nous donnant un concert détonnant ! Leur chanteuse, avec cette coupe afro très bien faite et son regard de possédée, incarne à la perfection son personnage un peu fou. Le reste des musiciens joue également le jeu, nous incluant ainsi dans leur univers.
La recette est réussie car une fois le show fini, le public en redemande. Les trente minutes de spectacle passent bien trop vite quand on s’amuse.

Headcharger

Ce groupe de heavy métal nous vient de Caen. Groupe que je ne connaissais que de nom, mais que je suis heureuse de découvrir sur scène.
Un show simple mais efficace, avec un showlight à contre-jour teinté de couleur jaune/blanche ainsi que quelques stroboscopes. Qui nous aideront à nous ambiancer encore un peu plus.
Le public ne participera que partiellement au concert, mais assistera tout de même à la performance proposée par ces cinq comparses. C’est une prestation simple mais efficace qui se joue.

Lofofora

Groupe mythique du métal français, avec à sa tête un leader et chanteur très charismatique : Reuno.
Le set commence fort et les hostilités sont ouvertes dès le premier morceau. Le public répond chaudement et activement par un pit bien énergique.
Le concert continue, les morceaux s’enchainent et Lofo décide de nous jouer des morceaux du dernier album. Une sortie récente, donc un peu moins bien connu par le public. Mais les titres comme “L’œuf” , “Justice pour tous” et “Auto pilote” ne sont pas oubliés et feront se déchainer les spectateurs.
Comme à leur habitude, les Lofofora prônent un discours bien rodé (ndlr : à retrouver au Hellfest sur HexaLive) et dénoncent les mauvaises manies de certaines personnes durant les concerts. Les spectateurs interagissent avec le groupe en huant fort dans la salle, cette intro de “Justice pour tous

Shaârghot

On ne présente plus ce groupe de metal parisien, à l’univers apocalyptique / futuriste. Lorsque l’on connait bien le groupe, c’est un show de petite taille (ndlr : par exemple comparé à la Cigale pour leur dix ans), mais toujours aussi détonnant.
Nous finissons donc la soirée dans une ambiance survoltée. Un spectacle comme à leur habitude teinté de rouge et de vert, laissant transparaitre le public semblable à des “shadows”.
Une setlist pour tout le monde nous est proposé, “Are you ready”, “Shaârghot” ou encore “Break your body” sont toujours efficaces. Mais nous retrouverons un peu de calme avec “Shadows” .
Malgré l’heure, le public n’est pas encore fatigué et donne de la voix en poussant quelques grognements ici et là, quelque pogos et wall of death viendront également clôturer cette belle soirée.

Photos et chronique : Punky Photographe (Instagram)

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