A l’occasion du concert soldout de Komodrag & The Mounodor à l’Atelier de Lesneven, rencontre avec Slyde Barnett, guitariste du groupe. Et retrouvez également à la fin de cette interview les photos du concert !
Peux-tu me parler de l’histoire du groupe et de comment vous vous êtes rencontrés ?
Komodrag and the Mounodor est né de la fusion de Moundrag et Komodor, deux groupes qui tournaient ensemble et qui ont eu l’envie de créer un big band en side project. Pour la partie Komodor, on s’est tous rencontrés dans le Finistère. On avait chacun des projets divers en amont et, quand ces derniers se sont terminés, on a décidé de monter Komodor avec ceux qui étaient encore motivés à jouer.

Quelles sont tes principales influences musicales ?
On est fans de groupes comme Grand Funk Railroad, MC5, James Gang et The Allman Brothers pour les plus anciens et mythiques. Mais on adore aussi des projets contemporains comme The Budos Band, DeWolff, Marcus King Band, Graveyard, etc.
Comment décrirais-tu le style de musique que vous créez ?
On puise nos influences principalement dans le rock sudiste américain, tout en y ajoutant des touches de folk et d’autres sonorités vintage.

Quels sont les thèmes principaux abordés dans vos chansons ?
On parle de sujets d’actualité qui restent, au fond, les mêmes que ceux abordés par les groupes de l’époque : les conflits géopolitiques, les moments de vie du quotidien, ou encore des sujets plus introspectifs.
Qui compose généralement ?
Nous composons tous ensemble. Chacun ramène des idées – textes, riffs, etc. – et on met ça en forme collectivement, parfois en travaillant par pupitre, chacun apportant sa touche personnelle.
C’est une grosse communion, surtout en fin de set
Quel est ton morceau préféré à jouer sur scène, et pourquoi ?
J’adore jouer Marie-France parce que c’est une vraie bombe en live ! Dès les premières notes, le public se met à danser et à bouger avec nous. C’est une grosse communion, surtout en fin de set, où l’énergie est à son maximum.
Y a-t-il des collaborations ou des artistes avec lesquels tu rêverais de travailler ?
Oh oui, plusieurs ! Ce serait incroyable de pouvoir collaborer avec des artistes comme Marcus King, pour son feeling blues et sa voix, Pablo Van de Poel (DeWolff) pour sa créativité, Dr. John pour son groove unique, ou encore des producteurs comme Dave Cobb, qui sait magnifier les sonorités vintage.
Qu’est-ce qui t’a poussé à faire de la musique ?
Mon père était un passionné de musique. J’ai eu la chance d’avoir accès à un grand nombre de vinyles qui ont bercé mon enfance. Ça m’a pris très tôt et ne m’a jamais quitté… au point d’en faire mon métier !
C’était complètement fou
Peux-tu nous parler d’une anecdote ou d’un souvenir mémorable que tu as vécu en concert ?
Le Hellfest (ndlr : vous pouvez retrouver la chronique et des photos de Komodrag & The Mounodor au Hellfest sur HexaLive) a été une expérience incroyable ! Voir notre nom sur l’affiche à côté de celui de légendes, c’était complètement fou. On a joué sur la même scène que Graveyard, un groupe qu’on écoute depuis notre adolescence. C’était un moment magique et inoubliable.
Quel est ton plus grand rêve ou objectif à atteindre en tant qu’artiste ?
Le rêve serait que le projet continue de se développer et de grandir, pour pouvoir tourner encore longtemps et partager notre musique avec un maximum de monde !
Merci à toi, Slyde Barnett ! Longue vie au rock’n’roll
Texte et photos : T. Oria Photography (instagram)