Azelma

Lors de la première édition du festival Distortion qui a eu lieu le 28 septembre 2024 à Saint-Raphaël dans le Var, le groupe Azelma était présent. Tristan et Arthur, respectivement chanteur et bassiste, nous ont accordé une petite interview.

Merci à tous les deux pour le temps que vous accordez à Hexalive. C’est notre premier entretien avec Azelma. Aussi, pour commencer, on va partir un petit peu sur les origines. Comment Azelma s’est formé ?

Tristan : On peut le faire de manière chronologique.

Arthur : Avec Maelan, le batteur, on avait un autre projet au lycée qui était plutôt trash old-school. Rien à voir avec Azelma. Dans ce projet, on n’a pas tous grandi de la même manière. On a choisi des trajectoires différentes. Ensuite, Romain et Tristan nous ont rejoints avec le temps. Et on s’est retrouvé à quatre dans ce vieux projet qu’était Leipzig. On voulait autre chose, on savait pas encore quoi. L’idée était de faire une pause pour faire juste de la musique ensemble tous les quatre.

« AZELMA est l’enfant de notre amitié »

Vous vous connaissiez donc tous avant la formation du groupe 

Arthur : Oui, on est tous amis à la base. Tristan j’ai vécu chez lui un moment, Maelan je le connais depuis un moment et Romain nous connait depuis très longtemps. On est quatre amis, quatre frères à la base.

Tristan : Avant même de se connecter musicalement on était déjà comme connecté humainement. Moi, j’étais plus jeune car j’ai trois ans de moins qu’eux. Et j’étais déjà très fan de ce qu’ils faisaient. J’étais un petit metalleux qui trainait dans mon coin, et je voyais les grands qui faisaient des concerts. J’avais des paillettes plein les yeux. J’étais trop content, je trouvais ça trop cool et on s’entendait hyper bien. J’ai toujours évolué dans des milieux où j’étais avec des gens un peu plus grands que moi de quelques années. Et cela a découlé sur une amitié pendant toute mon adolescence.
Un jour, Arthur m’a appelé pour savoir si j’étais chaud pour chanter avec eux. Et j’ai eu la bonne idée de dire oui. Ça s’est fait comme ça, et tout de suite ça a été une synergie énorme. Au bout de quelques temps, on a tous ressenti qu’on était en train de faire quelque chose de nouveau. Qu’il y avait vraiment une énergie très particulière à quatre, qu’on avait des choses à dire, qu’on avait un message à véhiculer, qu’on avait une esthétique à développer et qu’on avait une musique à créer. AZELMA est l’enfant de notre amitié.

« Ce qu’on fête c’est la vie, c’est la mort et ce qu’il y a entre les deux. »

D’où provient ce nom d’AZELMA ? Qu’est-ce qui se cache derrière ?

Arthur : On voulait se poser la question de qui on est ? De quoi parle-t-on ? Où est-ce qu’on va et qu’est-ce qu’on veut faire ? Dans la musique vivante, que tu veux faire vivre en concert, on s’est dit que le but en soi c’est d’en faire une fête. Mais du coup de quoi on parle ? On est très terre à terre.

Tristan : On n’est pas dans le mysticisme ni dans l’occulte. On parle de nous, de nos expériences avec un prisme qui se veut relativement philosophique.

Arthur : Du coup, on s’est dit on fait une fête. Et ce qu’on fête c’est la vie, c’est la mort et ce qu’il y a entre les deux. Et on va fêter ça avec les gens qui veulent venir nous voir.

Tristan : Ceux qui veulent communier avec nous.

Arthur : La meilleure manière de nommer ça, c’était de trouver un nom très féminin, très maternel. Parce que la femme et la maman c’est ce qui représente le plus le parcours de ta vie. Avec Tristan, on était dans un moment de vie très romantique, très littérature française du XIXème. J’ai eu l’idée d’aller chercher dans la littérature de Victor Hugo et Azelma est venue comme ça. En plus, il y a un “A”, un “Z”, c’est un peu comme toute la vie. C’est assez symétrique dans la composition du mot. Il a été proposé et on a tous dit OK.
En plus, on a cette chance, le nom est bien référencé et il est cool à prononcer.

Azelma en concert au 6mic d'Aix en Provence

Le groupe existe depuis un an, c’est bien ça ?

Arthur : On l’a fait naître en octobre 2023

On a donc un “petit” groupe qui a un an et déjà un premier E.P. Vous avez plein d’énergie et une envie d’aller au-delà. On sent que vous avez plein d’ambition et que vous n’avez pas envie d’attendre comme des plus vieux groupes à attendre que ça se fasse. Du coup, c’est quoi le plan ? Vous avez envie d’être les futurs Gojira ou Mass Hysteria ? Mettre votre empreinte sur le metal français ?

Arthur : On peut l’imaginer comme ça mais en fait, on part du principe qu’on a juste pas le temps. On n’est plus là dans si peu de temps. La vie est courte et on fait le plus possible ce qu’on aime.

On le joue à fond si je comprends bien. Si ça marche ça marche, si ça ne marche pas tant pis mais au moins pas de regret ?

Tristan : Ouais c’est ça. On n’a pas le temps de se poser des questions. On veut juste utiliser le petit passage qu’on a sur Terre pour faire les choses qui nous transcendent le plus.

Arthur : On veut meubler nos vies dignement, comme on l’entend.

Tristan : Du coup, c’est très dur de se projeter comme étant le futur Gojira, le futur Mass Hysteria, le prochain untel ou untel.

Arthur : Et puis, qui on est pour ce dire ça quoi ?!? (rires)

Tristan : Il y a cette envie parce qu’on sait que d’autres l’ont fait. On sait que c’est possible de faire ça. Après, on sera Azelma. Qu’on soit grand ou qu’on soit petit, on sera Azelma dans tous les cas. On verra l’empreinte qu’on laissera sur la musique peut-être dans 10, 15, 20 ou 30 ans qui sait. Le but est vraiment de faire quelque chose qui nous transcende et qui transcende le public. C’est toute cette pulsion de vie, de mort qui est en nous quelque part et qu’on a envie de communiquer. On n’a pas le temps ! (rires).

« Quand tu rencontres les bonnes personnes faut savoir se faire violence »

On va parler à présent de l’E.P “Swallowed by my own sins” qui sort en octobre. Quand on le voit on se dit que vous êtes très bien entourés. Vous avez enregistré au Studio Art Music de Sébastien Camhi qui est une pointure ici dans le Sud de la France. Beaucoup de groupes locaux qui ont émergé sur la scène nationale sont passés par lui comme Akiavel, ACOD, Heart Attack ou encore Scarlean. Mixage effectué par Gautier Serre, le fondateur du groupe IGORRR. Groupe pour lequel vous avez d’ailleurs ouvert en juin au 6Mic sur Aix-en-Provence. Mastering fait par Thibault Chaumont qui a œuvré pour Mass Hysteria et Carpenter Brut. La question est la suivante. Vous avez fait comment ? Vous avez enfoncé les portes ou c’est le hasard des bonnes rencontres au bon moment ?

Arthur : C’est le hasard et le culot. Quand tu rencontres les bonnes personnes faut savoir se faire violence et ne pas écouter la petite voix qui te dit “non on va rester sage, on va rester tranquille”.

Tristan : Faut y aller car la pire chose qui puisse arriver, c’est qu’on nous dise juste non.

Arthur : On a cette chance, que plein de gens n’ont pas, c’est d’avoir choisi les gens avec qui on a travaillé. On est hyper reconnaissant de ça. Et puis c’est un peu un rêve de gosses. Je sais qu’avec Romain on a regardé des dizaines de fois les documentaires sur les productions de Gautier. De pouvoir bosser avec lui on était comme des oufs et je me souviens encore du premier appel sur Whatsapp avec lui c’était waouh!!!

Il a été ouvert à votre projet ? Sans se dire c’est qu’un petit groupe ou je n’ai pas le temps pour cela.

Arthur : On est passé par le biais de JB (Jean-Baptiste Le Bail) son chanteur qui nous manage. On a fait écouter une démo à Gautier qui a dit OK. Ça lui a parlé.

Tristan : Tu dis qu’on a eu la chance de pouvoir s’entourer de gens qu’on choisissait, mais on a eu aussi la chance d’être écouté et d’être choisi par des gens avec qui on voulait travailler. Après qu’est ce que la chance encore une fois ?

« On est juste quatre amis sur la même longueur d’onde »

Après, comme on dit, il y a le travail, le talent puis la chance. Ce petit facteur qui des fois te met sur la bonne route.

Tristan : Je pense que la seule vraie chance qu’on a eu sur notre parcours, c’est de naître à peu près au  même endroit au même moment. Même si on avait pas fait de Metal, même si on n’avait pas fait Azelma, c’est sûr qu’on aurait dans une autre vie fait quelque chose à quatre.

Arthur : On dit ça en rigolant, mais on aurait fait du jazz-fusion on aurait été aussi heureux en fait tous les quatre. On est juste quatre amis sur la même longueur d’onde. On a aussi cette chance de donner le même temps de nos vies dans une semaine. C’est incroyable. C’est beaucoup de sacrifices. On se voit cinq ou six fois par semaine.

C’est un peu comme un entraînement de sportif de haut niveau en fait ?

Tristan : (rires) Oui, pour l’avoir fait c’est pire que ça. On a aussi cette chance d’être autant investi les uns que les autres. Ça s’entend même au mix, c’est très équilibré.

C’est vrai qu’à l’écoute de votre E.P j’ai trouvé que c’était très homogène, très uniforme au niveau du son.

Tristan
: Ouais totalement. Je reviens sur ce que disait Arthur. On aurait pu faire du Jazz-fusion peu importe, mais c’est même pourquoi on fait du Death Metal. Quand on se met tous les quatre dans une pièce, on fait de la musique. On parle notre langue en fait. En parlant notre langue, on écrit de la musique et quand on fait écouter cette musique à des personnes extérieures, elles qualifient cela de Death Metal. Mais ce n’est pas un choix conscient.

« On met tous nos égaux de côté et on s’écoute tous les quatre »

Vous êtes partis sans vous dire on va faire tel style de musique. Vous faites juste du Azelma. D’ailleurs comment se passe la partie composition ?

Tristan : Chaque compo a été unique dans son processus créatif, et c’est pour ça aussi que chaque compo est unique quelque part. Il y a énormément de méthodologie de travail qu’on va appliquer.

Arthur : On met tous nos égaux de côté et on s’écoute tous les quatre. Il n’y en a pas un qui a plus le droit de composer qu’un autre. Ça a été assez compliqué au début. Tu relèves un point intéressant. Moi, je me sentais un peu pudique par rapport, par exemple, à Maelan et Romain. Maelan, il a des idées de malade des fois.

Tristan : Maelan, c’est un Gautier Serre quoi !

Arthur : Ah ouais, c’est un Gautier Serre, carrément. Il est en avance sur son temps. Des fois tu te dis d’où il sort ça ? Tu te dis alors mes idées sont moins bien. Il faut apprendre à proposer, et du coup ça prend plus de temps parce qu’on s’écoute tous les quatre et il faut que tout le monde soit content. C’est un peu compliqué mais au final on se retrouve avec un six titres mixés comme on voulait et c’est génial. On est trop heureux.

« On a gardé le meilleur juste pour dire on est là »

Justement, on a six titres sur l’E.P. Vous avez dû faire des choix ? Écrémer et mettre de côté certains morceaux pour plus tard ?

Arthur : Quand on a lancé le projet, on était sur 15 titres. Du coup, on s’est dit non ! On veut juste une carte d’identité. On fera l’album quand il faudra faire l’album et on a jeté les autres morceaux.



Vous avez jeté les autres morceaux ? Vous ne les avez pas gardés pour plus tard ?

Arthur : Ouais, on ne les joue plus.

Tristan : C’est vrai, on ne les joue plus. Ils n’ont pas survécu. On ressortira peut-être un riff ou deux.

Arthur : On a gardé le meilleur juste pour dire on est là.

On peut partir du principe que l’E.P pose les bases d’Azelma ?

Tristan : Cet E.P c’est la serrure à travers laquelle tu mets ton œil pour entrer dans notre univers. Par la suite, on va vraiment explorer le spectre de tout ce que tu vois dans la pièce. On va même dépasser les dimensions de la pièce pour explorer tout ce qui est explorable.



Vous avez une bonne ou une mauvaise anecdote à nous raconter pendant l’enregistrement ?

Arthur : Avec du recul, tout s’est vraiment bien passé. La chance quand on est arrivé chez Seb Camhi, c’est que le créneau est tombé pile au moment où on avait besoin d’un créneau.

L’enregistrement a duré combien de temps ?

Arthur : Ça s’est étalé sur un mois, mais en tout ça n’a duré bout à bout qu’une semaine.

Tristan : On a voulu avoir les prises parfaites. Même si ça sortait sans la moindre amélioration quelconque, on voulait que ce soit à la hauteur des standards qu’on s’était fixés. Au degré de perfection qu’on attendait, au lieu de prendre une heure ça pouvait en prendre trois.

Quand vous êtes arrivés au studio c’était avec cette idée là, ou c’était un peu la surprise ?

Tristan : C’était avec cette idée, mais on a eu la chance de vraiment pouvoir le réaliser parce qu’on avait un gros créneau.

Arthur : Ça a été aussi le choc des idées avec Sébastien Camhi. Artistiquement, il a été conquis à 100% par les morceaux. A aucun moment il n’a voulu arranger quoi que ce soit. C’était plus par l’aspect technique. Moi je ne joue pas au médiateur, et direct il m’a dit alors je ne vais pas te lâcher. Je vais t’embêter vraiment pour que le son soit parfait. Avec Maelan on a trop mentalisé la chose, donc on s’est mis la pression tout seul. Mais ça s’est bien passé en fait.

Tristan : Moi j’ai cette chance au chant de moins devoir mentaliser car c’est quelque chose de tellement primal et de tellement spontané qu’il faut vraiment que je me mette dans ma bulle pour pouvoir performer comme il faut.

Et sinon, en anecdote un peu rigolote, on a tous eu le Covid à tour de rôle un par un. Y en a un qui enregistrait ses parties, vers la fin il se sentait pas très bien, il se faisait tester et il était testé positif.

« Ce sont des gens de la région qui nous ont fait avoir le déclic »

On va se détacher un peu de l’E.P.
Vous venez de Nice et vous êtes donc du Sud. Région de France qui est souvent mal considérée au sujet du Metal. Comment voyez-vous la scène Metal dans votre région ?

Tristan : Je pense qu’il y a des choses à faire et que ça peut se développer pas mal avec le temps. C’est sûr que ce n’est pas un territoire facile pour le Metal.

Arthur : Ouais, mais a contrario je trouve que c’est pas le meilleur terreau mais ça filtre. Vu que c’est compliqué faut mettre les bouchées doubles. Il y a vraiment moyen de sortir son épingle du jeu, à contrario avec Nantes ou Paris où il y a beaucoup de brassage. Plus il y a de brassage, plus ça va être compliqué. C’est toujours une question d’offre et de demande.
Et puis, honnêtement, il y a de belles perles de notre région qui sont sorties et cela depuis des années. On a eu des Svart Crown, des In other climes ou encore Agressor, qui eux sont des pionniers. Ce sont des gens de la région qui nous ont fait avoir le déclic. Il y a eu des Julien Verger qui nous ont mis des claques de réalité, des Seb Amar qui nous ont dit c’est super de vouloir faire les rockstars mais peut-être faut commencer à faire de la musique.

Tristan : C’est dur, mais c’est juste. Ceux qui y arrivent en partant d’ici, en général ils ont une mentalité de combattant. De notre côté, on a aussi cette énergie qui plaît aux gens. Ils s’identifient au message qu’on essaie de leur transmettre même en non verbal. On a la chance de plaire même quand on n’est pas chez nous et d’intriguer les gens aussi.

En parlant de “hors région”, l’été dernier vous avez fait un petit tour au Hellfest car vous étiez au Off. Comment cela s’est passé ?

Arthur : On a fait le Off et le Cult. C’était une belle expérience car nous n’y étions jamais allés. En plus, on sortait de la date avec Igorrr. Le clip à ce moment-là a pris un essor assez important.

Tristan : C’était que de la reconnaissance en fait. Et ça nous a permis de prendre des vacances aussi.

Arthur : Ouais, complètement. De faire une pause, de souffler un peu. Avoir du positif ça permet de rester focus.

Tristan : Faut croquer la carotte aussi un peu de temps en temps.
Après, si j’ai un regret sur ce Hellfest, c’est que j’y suis peut être allé avec une vision trop idéaliste, mais aussi avec une vision trop dans les opportunités que ça pouvait offrir.  De rencontrer en vrai tous les gens qu’on voit depuis qu’on est gamin, d’aller rencontrer tout le monde, de faire un maximum de rencontres. Cela peut gâcher le plaisir quelque part parce que ça laisse moins d’espace mental pour le repos.
Et dans le côté idéaliste, on avait je pense trop sous-estimé la quantité d’editing dans les lives des groupes. On a eu pas mal de déceptions, mais de belles surprises aussi. Du coup, toutes les expériences positives qu’on a eu étaient dix fois plus fortes. Je vais en citer deux. Je pense que ça a été unanime pour nous tous. Landmvrks, c’est un son exceptionnel et ils ont tout écrasé. Ensuite, Brutus.

Arthur : Mention honorable à Suffocation, qui est la définition du bien vieillir. Plus le groupe avance, mieux c’est. C’est impressionnant.

Comme un bon vin !

Tristan : C’est ça, c’est le grand cru du death metal.

Arthur : Complètement ! Le son était incroyable comme la mise en scène. En plus, on a eu la chance de leur parler.

Pour résumer, autant un peu de déception peut-être sur certaines pointures de rêve de gamin, mais par contre de belles surprises où tu te dis waouh ! C’est aussi ça la magie des festivals où parfois tu te laisses surprendre.

Tristan : Ouais carrément. Brutus, on aimait déjà énormément. On s’est rendu compte sur scène que ça sonnait exactement pareil que sur album. C’était exceptionnel. Vraiment, Brutus c’est le groupe très surprenant de cette année.

Arthur : La claque quoi !

On arrive doucement à la fin de cette interview. Il y a la sortie de l’E.P début octobre. C’est quoi l’avenir ? Promo ? Des concerts ?

Arthur : Ouais, on va laisser vivre le truc et le laisser mourir aussi. C’est dans l’ordre des choses. On est content du son et des prochaines dates. On a de belles expériences à venir. En plus, vu qu’on se voit souvent, on a le temps de faire de l’animation, faire du booking, faire des répétitions et composer aussi. Là, on a déjà beaucoup d’idées en tête.

Tristan : On a déjà l’album en fait (rires). Mais, on veut avoir le double de ce qu’il faut pour avoir le choix.

Arthur : Comme tu as dit tout à l’heure, on va écrémer en fait.

Tristan : Il y a beaucoup d’écrémage chez Azelma.

Merci pour cette interview. Je vous laisse le mot de la fin.

Arthur : Essayez d’être heureux. Je vais dire la phrase bateau qu’on dit tous en interview mais soutenez les groupes locaux. Soyez curieux, c’est important.

Tristan : Soyez curieux et n’ayez pas de regrets.

Arthur : Du haut de nos vingt ans on vous dit ça, voilà !

Interview réalisée par Alex / Studio Dysphanie Concert (instagram)

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