Commençant par un préambule singulièrement théâtral, « Post Industrial Ceremony « , s’inscrit dans la série de ses œuvres à message où il est ici question des abus de l’homme et des conséquences sur le long terme. Déjà vu me direz vous… pas si sûr en fait !
Bien installé dans son concept narratif, l’album est sombre et emprunt d’une mélancolie épaisse et confortable. D’un morceau à un autre viennent s’entrechoquer les accords têtus d’une guitare saturée et les notes égrainées d’un piano qui prend parfois des allures d’orgue d’église.
Riche de diverses influences, l’album s’écoute donc comme on l’entend. Polymorphe, il est tout aussi bien électro-rock que BO pour film post-apocalyptique. Les morceaux suivent une trame scénaristique qui plonge l’auditeur dans un univers un peu angoissant quand même. Mais il y a ceux qui préfèrent les artistes qui balancent des pâquerettes au miel à un public tout aussi mielleux … et les autres. Alors si je n’ai pas été assez clair, Post Industrial n’est pas un disque tout public mais un album qu’on découvre au fur et à mesure de son humeur et qu’on est content d’avoir en sa possession comme un bon film de Kubrick.
Williams