Vous connaissez Ronchin city ? Un petit bled pas loin de Lille…. Et c’est là que sévissent 9 individus issus d’influences musicales diverses (ska, punk, métal, en passant par le reggae ou le hip-hop) qui nous offrent avec Gare de fous un album riche en sonorités.
Des guitares qui riffent, des cuivres qui explosent, des percus percussives (oups !), un mélange de styles, d’un reggae tranquille à un ska rock plus énergique, tous les ingrédients semblent réunis pour nous faire passer un bon moment.
Des textes, qui vont crescendo dans les idées exprimées : l’album débute sur un phénomène ancestral et ô combien toujours d’actualité avec La Rumeur, ou un questionnement sur l’avenir que nous réserve la société » qu’allons-nous laisser aux futures générations » dans Nos futurs (vous avez noté la subtilité du titre ?), des constats amers (Teddy, Grosse carotte : « quoi q’nous fassions nous ne sommes que des pions « ).
Encore un jeu de mot subtil pour dénoncer une France homophobe dans Nation alitée : « Nation alitée par un virus mal soigné, mise en quarantaine pour alimenter sa haine « . Pour finalement en arriver à une vision plus optimiste de la vie, par exemple savoir vivre les belles rencontres que la vie nous offre dans Gare de fous, et surtout surtout une seule chose à revendiquer pleinement : le droit au BONHEUR !!!
Un album bourré d’énergie, avec un choix judicieux dans la progression des morceaux, bien que l’instrumental – attention la suite n’engage que moi ! – qui vient faire figure de pause au milieu de l’album (du moins c’est comme ça que je l’ai perçu) soit un peu longuet.
Azzil distille son énergie ska-rock reggae principalement dans le Nord de la France, alors gens du Nord ou d’ailleurs, si vous avez l’occasion d’aller les écouter sur scène, n’hésitez pas !!!
Sandrine
