Victoire « 2 » Marie Flore (elle était facile), ce soir à Saint Jean de Vedas, pour la dernière date de la tournée. Public charmé, yeux ébahis, parfois même yeux fermés pour mieux savourer le texte, et j’ai même vu une main sur le cœur… c’est dire si les mots pénètrent parfois. Si on cherche un point commun au public de Marie Flore, il me semble difficile de le trouver du regard. Il semblerait que le point commun soit dans le texte, les amours désenchantés peut-être…
Marie Flore le sait, « vous êtes comme moi ? »… seuls, quittés, déçus, tristes peut-être, ensemble on fait le point, on met des mots, on chasse les maux, on règle des comptes, avec l’autre, avec soi… et finalement on repart plus optimiste. Merci les musiciens (pour votre excellent travail de musiciens déjà !) de l’avoir convaincue de nous écrire des chansons moins dépressives !
On se fait larguer mais on danse, on est quittés mais on s’amuse, on est seuls mais on garde le sourire. Et des sourires Marie Flore en distribue gaiement, elle capte nos regards et ne les lâche pas. Les arrangements électro (qui vont avec des lumières parfaitement assorties, magnifiques !) donnent le ton, ce soir on s’amuse.
Dans sa tenue de chair, c’est dans son plus simple appareil que Marie Flore se livre, avec des accents indéniables de Paul Mirabel, elle aborde avec humour des situations amoureuses instables.
Marie Flore essaie de quitter la salle… mais autant le dire « c’est mal barré » ! La revoilà pour deux derniers titres, des cœurs avec les doigts, et c’est injuste comme tous les bons concerts : on se quitte au max, en dansant, avec l’envie que ça redémarre ! Tout ou rien ! Noir.
NB : Ce soir, la salle n’était pas comble, à part une épidémie de grippe je ne vois aucune explication (même si les Montpelliérains n’avaient pas eu la patience d’attendre la dernière date de la tournée et seraient allés l’encourager ailleurs, ils seraient revenus c’est sûr).
Texte et photos : Ka_jpg (instagram)
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