Le concert a rapidement affiché complet, 1728 spectateurs (pas moins) pour retrouver Jain, 6 ans après à Nîmes.
Difficile de dire par quel tour de passe-passe Jain a toujours 25 ans devant nous ce soir. Parfois même dans un éclat de rire, on lui en donnerait toujours 16. L’âge auquel elle nous avoue avoir écrit ce qui sera son premier tube, Makeba.
Pour ceux qui n’avaient pas la réf, elle explique que Makeba est une ode à une artiste qu’elle aime particuièrement : Miriam Makeba. Qu’elle nous invite à découvrir. Ce que je fais donc en écrivant et qui, je confirme, contient toutes les couleurs de l’artiste qu’elle est, elle-même, devenue, au fil de ses expériences et lieux de vie. Oui, cette artiste que l’on voudrait pop, oscille entre le reggae et même la musique électronique.
C’est avec un looper « lavabo » qu’elle fait danser la salle. C’est au piano (qu’elle a appris pendant le confinement) qu’elle procure de l’émotion et c’est dans un généreux sourire qu’elle séduit cette salle comble ! C’est en effet la simplicité et le naturel de Jain qui, ce soir, séduiront un public déjà conquis.
Nous avons retrouvé tous les ingrédients de base, sans fioriture, d’un concert comme on les aime. Avec 4 musiciens de talent, une artiste qui échange avec son public, des titres qui alternent entre disques d’or et nouvel album. Le job est fait, c’est frais, on ressort satisfaits et unanimes, c’était un vrai bon moment de musique live dans une salle à taille humaine.
Jain fait partie de ces artistes à la notoriété établie, qui après avoir rempli des Zénith prend un réel plaisir à revenir sur de « petites » salles. Celles qui permettent encore de voir (vraiment) son artiste favori, de partager une émotion (sans écran géant), de profiter d’un son et d’une technique au service du spectacle…
Bref, une de ces salles dans lesquelles nous ne verrons jamais de match de foot. Et dans lesquelles il est encore possible de réserver un concert quelques mois / semaines seulement avant la date (sans devoir spéculer sur ce que nous serons en 2025 ou 2026 !). Et à un prix raisonnable pour une 1h30 de spectacle… C’est dit et redit, vive les petites salles, et non aux stades musicaux !
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