Festival Jardin Sonore 2024

Un festival intime, sans fioriture (et sans nourriture… ou presque ! Petit couac sur l’espace restauration quasiment à sec dès 20h, dommage !).

Le cadre est superbe, les scènes sont agréables, pelouses, gradins, espaces aérés, le staff du festival assure un accueil de qualité.

Pas de parking dédié mais un système D qui semble bien fonctionner.

On est sur un festival à échelle humaine (5-6000 festivaliers par soirée), qui permet de se sentir bien dès l’entrée sur le site, les concerts s’enchaînent, les équipes sont réactives et organisées. Ça démarre à peine qu’on aimerait revenir le lendemain ou être déjà l’année prochaine…

Mes 2 pépites du jeudi 11 juillet (mercredi 10, Queen of the Stone Age annule, la veille, ses dates de juillet pour raison de santé, impossible de les remplacer dans un délai aussi court, Jardin Sonore prendra alors la décision d’annuler toute la journée de festival, faux départ !).

Louise Attaque

Louise Attaque au festival Jardin Sonore 2024

Louise Attaque fête les 25 ans de son premier album depuis 2 ans (ndlr : vous pouvez d’ailleurs retrouver chronique et photos de leurs dates à l’Accor Arena dans nos pages)…

C’est donc ensemble que nous avons en réalité fêté les 27 ans de l’album studio éponyme, en reprenant tous les titres de l’album dans l’ordre…
Autant dire que dès la deuxième chanson tout le public est amené au vent, à la troisième nous acceptons sans erreur l’invitation et à la 14ème on crache nos souhaits de les retrouver très vite sur scène.

Le décor est « céleste », la batterie flotte en hauteur, les 6 ronds de lumière aux allures de vaisseau spatial jouent avec le groupe… on passe une soirée en apesanteur !

Naâman

Naâman, ma révélation de l’édition 2024.

Un reggae teinté de rock, de rap, de groove, presque inclassable, mais quelle énergie ! Une ode à la vie et à la joie, « hein que la vie est belle ?! ».
Le message est simple. Après avoir combattu une tumeur au cerveau, il est sur scène avec nous, et surtout avec une énergie qui ne laisse supposer aucun traitement ni aucune fatigue, comme si la scène devenait sa meilleure thérapie et la nôtre par répercussion.

Quel bonheur de ne pouvoir shooter qu’un titre et demi, pour enfin ranger les boîtiers et danser avec lui, avec eux, et avec la vie ! Merci !!!

Ka_jpg (instagram)

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