27 et 28 mai 2023 : Kreiz Y Fest

Durant ce weekend du 27 et 28 mai, j’ai décidé d’aller à la découverte d’un petit festival. Le Kreiz y Fest a établi son campement de base à Glomel, proche de l’étang du Korong.

Que dire, de la verdure, des zones ombragées, du soleil, et une bonne affiche comme on les aime avec des beaux noms du métal comme les Sidilarsen ayant fait le déplacement de Toulouse ou bien Loudblast, parrain du Festival et cet imposant Stéphane Buriez que je n’avais jamais eu l’occasion de voir sur scène.

En bref de la bonne musique, des producteurs locaux très agréables et bons, un cadre très sympathique, de quoi passer un bon moment.

Kreiz Y Fest : Samedi 27

Le weekend commence, l’accès au Festival est très bien pensé : le parking est tout proche du site, ce qui est fort agréable et facile à trouver. Les points d’informations, la récupération des pass, l’entrée sur le site : tout est simple, fluide et bien étudié.

Il est maintenant 14h, par tranches de 30 minutes les petits groupes locaux s’enchainent avec plus ou moins de découvertes.

Voila 18h, C’est enfin au tour des Loudblast de se produire sur scène. Comment décrire ce groupe que je découvre en live ? C’est une vraie machine de guerre, un Stéphane Buriez déchaîné et une présence scénique imposante. Les Loudblast enchaînent les morceaux avec une énergie se propageant dans le public, et créant de multiples pogos et réveillant un peu tout le monde assommé par la chaleur.

Le public étant enfin chauffé à blanc, c’est au tour des toulousains, un groupe que j’attends avec impatience, avec des albums que j’ai usé (heureusement le MP3 existe 😉 ). Comme à son habitude, les Sidilarsen font du travail nickel et cadré. Un Sylvain toujours très présent sur scène, David toujours aussi charismatique, même le petit nouveau de la bande, Marvin, sait se faire entendre. Et Viber, toujours discret, décide de prendre un peu la lumière. En bref vous l’aurez compris je ne suis pas très objective sur ce groupe que j’affectionne très particulièrement, mais un show à la hauteur comme d’habitude.

C’est au tour de Igorr de se produire sur scène. Une grosse découverte que je ne connaissais que de nom, un univers scénique bien à eux, ils savent nous embarquer dans leur univers, et se laisser porter au son de la voix mélodieuse de Laure Le Prunenec. Qui soit dit en passant est complètement habitée par ce qu’elle chante, un show pas simple à photographier, mais un showlight vraiment très joli.

Puis ma plus grosse claque du Weekend. Une très très belle découverte, qui m’a fait acheter tous les albums, une fois le weekend fini. C’est donc au tour de Horskh, ce métal industriel, nous renvoie dans un monde un peu post-apocalyptique, avec un décor de scène et des lumières sombres rappelant un esprit de fin du monde. Pour faire simple ils ont rallié une nouvelle fidèle à leur genre.

Kreiz Y Fest : Dimanche 28

Nous voilà dimanche, un peu fatiguée de la veille je n’arrive que vers 14h.

Comme la journée précédente, les petits groupes s’enchainent. Il est 17h, une jolie découverte avec les Ladies Ballbreaker avec leur reprise du célèbre groupe australien AC/DC. Elles enflamment la petite scène du Korong et entraîne avec elle le public, parfois même sur des morceaux moins connus.

Pour continuer dans cette bonne lancée, je ne pouvais pas en tant que bonne bretonne, rater les Ramoneurs de menhirs, tellement célèbres avec leur biniou légendaire. Un show très apprécié du public qui est maintenant un peu alcoolisé. Et avec les quelques verres écoulés durant le weekend, s’amuse et profite pleinement du spectacle.

Concernant Jours pales, le black métal, n’étant pas ma tasse de thé, j’avoue avoir un peu de mal à me projeter dans leur univers, je décide donc de faire un dernier tour du site afin de déguster deux trois gourmandises présentes sur le festival.

Il est maintenant 22h45, l’heure a laquelle je décide d’essayer l’autre groupe de Job (batteur de Tagada Jones), je me dirige donc vers Fauxx.
Fauxx, est un groupe se voulant être du métal industriel, avec un showlight sombre, un univers dans lequel je n’arrive pas à rentrer et probablement la fatigue commençant à se faire bien présente, j’avoue ne pas avoir été des plus réceptives au spectacle.

Et enfin arrivé l’un des groupes pour lequel j’ai fait le déplacement, il est temps pour Shaarghot de monter sur scène. Un Étienne énergique a souhait, un univers a la Mad Max, une galère à prendre en photo (mais j’avoue être assez contente du résultat). Un Show qui retourne tout et qui, même épuisé, te redonne de l’énergie. Un spectacle qu’une fois de plus je redécouvre sur scène et je retournerai avec grand plaisir, une clôture en bonne et du forme.

En bref vous l’aurez compris, le Kreiz y Fest, est un vrai bon festival pour une première édition, une belle affiche avec de beaux noms, de la nourriture très bonne et chose a laquelle je suis sensible, ce sont les productions locales qui ont fourni le festival. Une très bonne première édition a laquelle on ne peut que souhaiter de grandir encore.

Si tout reste aussi bien, je signe dès maintenant pour la prochaine édition.


Texte et photos : Punky Photographe (Instagram)

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