Petit tour sur la fiche wikipedia de Karoline Rose Sun, aka Sun : « son parcours inclut death metal, comédies musicales, théâtre contemporain et cinéma » .
Bigre.
On comprend qu’on aura du mal à l’enfermer dans une case. Tellement qu’elle a même créé son propre style musical, de la Brutal Pop. Entre growl et couplets acidulés, chant clair et double pédale, on a effectivement affaire à quelque chose d’atypique.
Comme son parcours finalement qui l’a déjà mené du festival de Cannes à The Voice en passant par un groupe de death metal.
Et tout vient renforcer et souligner cette dualité revendiquée. A commencer par la pochette avec robe de princesse et doigts de metal. Ou le nom de l’album.
Après, est-ce que cet équilibre tient, et peut satisfaire le fan de metal et le fan de pop, tout en créant des ponts entre les deux ? Je peux répondre pour le fan de metal que je suis. Je ne pourrai pas répondre pour le fan de pop qui n’a pas d’accointance de base avec le metal. A l’occasion, si c’est votre cas, n’hésitez pas à l’indiquer en commentaire, je serai curieux d’avoir cette vision. Car je pense que la pente est plus raide dans ce sens.
Pour le fan de metal que je suis, ça passe très bien. Des gros riffs, une performance vocable notable. Et même pour les passages plus pop, la voix de Karoline apporte une profondeur émotionnelle qui touche direct.
Hâte de découvrir ça en live. Ce sera le cas bientôt pour la release party à la Boule Noire, où HexaLive sera présent. Et également au Hellfest, où là aussi une équipe d’HexaLive sera sur place !
En attendant, un petit aperçu sur une première partie de Shaka Ponk :
Arnaud Guignant