Je l’annonçais en conclusion de ma précédente chronique, j’étais impatiente d’entendre la suite, et voilà que deux ans après Tout Court, les Nectar la Nuit nous reviennent avec un nouvel opus, L’Usure des Lueurs. Un album aux résonances résolument acoustiques qui nous amène dans un univers plus intimiste que dans le premier album.
Toujours subjuguée par la voix de Julien Eynard qui charrie les mots avec toujours autant de force. Car les textes sont chargés d’émotions fortes, d’optimisme, d’espoir, de désillusions aussi, mais nous incitent à aller de l’avant, et c’est ça l’essentiel !
Remise en question dans Si j’avais su, questionnement (que cache-t-on finalement derrière nos masques ??) dans Tu attends… désillusion dans Tailler les larmes, espoir dans l’Autre Côté ou Soleil… Deux morceaux coups de cœur pour ma part : On verra, où lignes mélodiques, texte et surtout interprétation m’ont rappelé, allez savoir pourquoi, un artiste disparu qui aurait pu glisser ce morceau dans son répertoire : François Béranger. Et Cécile, morceau qui m’a donné des frissons à l’écoute…
Un album qui se conclut, avec L’Usure des Lueurs, par de très belles paroles débordant d’optimisme : « A tes rêves en coulisse une morsure de douceur infiltrera ton coeur « . Des mélodies plus ou moins rythmées pour porter le tout, j’ai relevé de jolis riffs de guitares. Bref un album plein de maturité qu’on ne se lasse pas d’écouter !
Sandrine Palinckx