Les Beautés Vulgaires – A part ça tout va bien

Découverts en ouverture du Festival de Néoules (83) en Juillet 2006 alors que le groupe fêtait ses dix ans d’existence, j’ai été frappée par l’énergie qui émanait de leur musique. Deux ans après la sortie de leur album live, les 6 Toulousains reviennent avec un nouvel opus, «  A part ça tout va bien « .

Un son rock plus présent, des sonorités électroniques dues à Mr Fuzz, et l’agréable surprise de découvrir des cordes au fil de l’écoute (les arrangements sont de Jérémy Durat sur  » A ne rien comprendre  » et  » Laisse aller  » et de Julien Costa sur  » 37, rue Lejeune « ).

Des textes qui restent fidèles à l’esprit du groupe, qui parlent de la vie, de ses joies, de ses peines… La difficulté à trouver sa place dans la société (A part ça tout va bien), une incitation à prendre le temps de vivre et savourer les bons moments de la vie dans Laisse Aller (morceau déjà présent dans Entre Parenthèses qui accompagnait l’album live), une réflexion sur les blessures de la vie dans Prendre une claque ( » Doucement sortir de ses rêves et laisser filer le temps, et puis se remettre en grève, en grève de sentiments « ), des coups de gueule face à la société qui nous bride (A ne rien comprendre, Le strict maximum).

De l’humour présent également sur cet album avec une reprise d’un morceau de Bobby Lapointe, La maman des poissons, et un texte incisif sur cet homme prêt à tout pour être médiatisé, poussant à l’extrême un besoin de reconnaissance dans Le journal :  » Je veux être une bête de foire, un animal médiatisé,…il me le faut pour exister « . Un instrumental clôture l’album, en fanfare (De Bou à Lou).

Un album dans la continuité de leur parcours, avec un petit bémol cependant : l’enregistrement studio ne reflète pas l’énergie que le groupe distille face au public, alors si vous avez l’occasion de les découvrir sur scène…

Sandrine

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