Autodidacte, bidouilleur à plein temps et grand amateur de western spaghetti, Barth nous a créé un troisième album qui s’apparente en beaucoup de points à un ovni musical.
Il faudrait avoir je ne sais quoi dans les oreilles pour ne pas reconnaître la qualité de compositeur de ce drôle de bonhomme. Pour parler comme un musicien, les structures de Cuchillo sont assez originales et suffisamment hétéroclites pour composer un album qui s’écoute sans avancer les pistes. Les influences pop-rock, électro-folk, et même parfois dub, font de cet album une sorte de disque hybride, comme un mélange inattendu d’un morceau des Shadows avec un titre de High tone, étrange certes, mais bon tout court.
Avec sa voix tout droit tirée d’un disque des années 60, Barth apporte à sa façon un peu de fraîcheur à l’hexagone qui en avait bien besoin en ces périodes de réchauffement climatique.
Williams
