The Fennels, l’interview et les photos du BlackRock

The Fennels, venus tout droit de Brest pour retourner le BlackRock Irish pub Landerneau – Rives de nuits ! Énergiques, les compos explosives ont convaincu le public présent et moi aussi d’ailleurs (m’enfin ça c’est un détail)

Avec une grosse présence scénique, hâte de les retrouver au DraigFest 🐉à La Roche Maurice le 17 mai 2025, en excellente compagnie ! (Si, si, va jeter un œil !!!)

A cette occasion, j’ai pu embêter le guitariste chanteur, Liam qui m’a accordé une interview.


The Fennels, les origines

Pour commencer, qui es-tu et que fais-tu dans le groupe ?

Je m’appelle Liam, j’ai 25 ans. Je fais de la guitare rythmique ainsi que du chant pour le groupe The Fennels. Cela fait maintenant 10 ans que je joue de la guitare, mais j’ai l’impression d’en avoir réellement 6 dans les doigts, ahah.

Le chant, c’est plus récent : ça fait 2 ans que je chante dans la voiture et que je mets ça en pratique en répète et sur scène.

Peux-tu me parler de l’histoire du groupe et de comment vous vous êtes rencontrés ?

Le groupe existe depuis 3 ans. Martin, Valentin et moi sommes collègues de travail, donc c’était inévitable qu’un jour on se mette à parler musique.

Chris, notre bassiste, est arrivé dès la création du projet. Un contact nous l’a recommandé, et clairement, ça matche !

On parle souvent de Brit-Rock

Influences, composition, style

Quelles sont tes principales influences musicales ?

J’écoute beaucoup de styles différents, mais qui appartiennent souvent à la même famille de genres.

Ça va du celtic metal (Eluveitie) au black metal (Rotting Christ, Amenra), en passant par du rock (Idles, Hällas) ou encore du bon stoner (1000mods, Red Fang).

Comment décrirais-tu le style de musique que vous créez ?

C’est une question qui revient souvent, et on a du mal à définir précisément notre style. On retrouve des influences rock, avec une touche légèrement punk dans nos compositions.
On parle souvent de Brit-Rock ou simplement de rock.

Quels sont les thèmes principaux abordés dans vos chansons ?

Les sujets abordés tournent principalement autour de la folie, de la liberté et de l’injustice.
Pour résumer : remonter une pente avec des épines aux pieds.

Qui compose généralement ?

Pour l’instrumental, Martin (guitare solo) et moi proposons des riffs aux gars. Il faut savoir que nos deux guitares ont des sons totalement différents, ce qui fait leur charme.
Valentin et Chris arrivent facilement à suivre et nous proposent des arrangements.
Pour le chant, c’est moi qui compose les paroles.

Ce qui me fait vibrer, c’est le passage d’un rythme moyen à un rythme soutenu en plein milieu du morceau.

La scène, les dates, les collaborations

Quel est ton morceau préféré à jouer sur scène, et pourquoi ?

Personnellement, « Let Me Down« , qu’on appelle plus souvent « Compo 11 » entre nous.
C’est un morceau très énergique, assez complexe à jouer tout en chantant.
Ce qui me fait vibrer, c’est le passage d’un rythme moyen à un rythme soutenu en plein milieu du morceau.

Y a-t-il des collaborations ou des artistes avec lesquels tu rêverais de travailler ?

Il y en a plein ! On est déjà super heureux de partager la scène avec des groupes comme Sweet Monsters, The Pars, Underground Therapy.
Petit à petit, j’aimerais viser les festivals afin de jouer sur de plus grosse scène et de bosser avec des pros du spectacle.
On a eu deux fois la chance de jouer à Léo Ferré à Brest, ce qui est exceptionnel pour moi.

Et on a été invités à jouer au Draig Fest le 17 mai 2025, aux côtés de Bibi Rollings, Ötztal, The Awkwards, BLOWN et Rage Behind. Une vraie opportunité !
Enfin, j’aimerais beaucoup rejoindre un collectif rock local.

J’ai vu ma mère slammer dans le public

Qu’est-ce qui t’a poussé à faire de la musique ?

Depuis toujours, depuis tout petit. Quand tu grandis dans une famille qui te fait écouter Queen, Pink Floyd, Sex Pistols à longueur de journée à 6/7 ans, ça te marque à vie !
Le déclic, c’était un soir de 25 décembre, quand j’ai vu mon oncle jouer de la guitare devant toute la famille. C’était impressionnant.
J’ai eu envie d’apprendre, mais j’étais encore trop jeune et je préférais construire des cabanes dans les bois. J’ai eu ma première guitare à 14 ans, et le premier morceau que j’ai appris seul, c’était « Smoke on the Water » de Deep Purple.

Des anecdotes ?

Peux-tu nous parler d’une anecdote ou d’un souvenir mémorable que tu as vécu en concert ?

Il y en a plusieurs !
Comme la fois où Martin s’est méchamment blessé la main en répète, trois jours avant un concert…
Ou encore un festival privé en plein milieu de la Bretagne : Mon strap lock a lâché en plein live (les boules !). Trois personnes ont tenté de réparer le strap tout en portant ma guitare. Le morceau continuait, mon strap a encore lâché plusieurs fois, rien à faire… Je l’ai donc jeté et j’ai fini le set sans strap.
Et à ce moment précis… j’ai vu ma mère slammer dans le public. C’était vraiment terrib’ !

Quel est ton plus grand rêve ou objectif à atteindre en tant qu’artiste ?

Mon plus grand rêve serait de jouer à La Carène (ndlr : où on a pu couvrir Slift récemment) ou encore au Festival de la Mer de Landunvez.
Continuer à faire vibrer les gens en concert, et surtout sortir notre premier EP pour concrétiser notre son !!!

Hâte d’entendre un EP !!! Et encore merci Liam !!! A très vite ! SHOOT ‘EM ALL 🤘

Texte et photos : T. Oria Photography (instagram)

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