Strakelin (groupe brestois) live au Davarn’breizh pour les Rives de nuits à #landerneau ! Des riffs qui tabassent, belle ambiance … Ils ont tout simplement retourné le bar !
A cette occasion Fred, guitariste de Strakelin, revient sur l’histoire du groupe, ses influences et ses meilleurs souvenirs de scène. Un échange sans filtre, à l’image de leur musique !!!
Qui es-tu et que fais-tu dans le groupe ?
Fred, guitare. Déjà 30 ans de pratique, mais c’est parce que j’ai commencé très jeune… ^^
L’histoire du groupe ?
Le groupe a vu le jour en 2011, à l’initiative de mon pote Chris (malheureusement décédé en 2022) et moi. Le line-up s’est monté petit à petit, avec pas mal de changements au fil des ans.
Depuis 2017, le noyau principal du groupe se compose de Rico (chant), Julien (guitare) et moi. L’année dernière, Stephan et Seb nous ont rejoints, à la batterie et à la basse.
On a sorti trois EP de six titres chacun, tous dispos sur les principales plateformes de streaming : Escaping Sheeple Nation (2016), Kafkaesque Phobia (2018) et A Purpose For Violence (2023).
Tes principales influences musicales ?
J’en ai beaucoup ! Je dirais que le groupe qui les résume toutes, c’est Motörhead.
Sinon, j’écoute beaucoup de hardcore (Raised Fist, Comeback Kid, Terror, Refused, Hatebreed…), de thrash (The Haunted, At The Gates…), de stoner (Fu Manchu, Slomosa…), de punk ainsi que des groupes inclassables comme Kvelertak ou incontournables comme Machine Head, Metallica, Slipknot…
La capacité de Rico à chanter aussi bien en voix claire qu’en scream nous permet d’explorer pas mal de sonorités
Comment décrirais-tu votre style ?
On a toujours eu beaucoup de mal à catégoriser notre musique. Disons que ça va du heavy rock au metalcore, en gros. Les autres membres du groupe ont également des goûts assez éclectiques, donc on fait un gros mélange bien gras. La capacité de Rico à chanter aussi bien en voix claire qu’en scream nous permet d’explorer pas mal de sonorités.
Les thèmes abordés dans vos chansons ?
L’absurdité générale, l’idiocratie… La majorité de nos paroles sont une simple observation désabusée de l’état du monde. Pas compliqué de trouver l’inspiration en ce moment !
Qui compose généralement ?
Tout le monde participe au processus de composition.
Les bases des chansons viennent de Julien et moi, car tout débute par de gros riffs de guitare. Ensuite, chacun y ajoute son grain de sel, ses modifications, ses arrangements…
Côté mélodies et paroles, la plupart du temps, j’écris des premiers jets que Rico complète et retravaille derrière. Mais rien n’est figé !
Quand aucun de nous deux ne fait de la merde en live, ça rend super ! ^^
Ton morceau préféré à jouer sur scène ?
En ce moment, c’est Can’t Compete, qui figure sur notre dernier EP A Purpose For Violence. Elle est assez groovy et a un refrain qui reste bien en tête. En bonus, elle contient un duel de solos de guitare entre Julien et moi. Quand aucun de nous deux ne fait de la merde en live, ça rend super ! ^^
J’adore jouer The Unknown aussi, car elle a un rythme très sautillant. Si le public est chaud et saute avec nous, c’est génial. Particulièrement sur le sol collant du Davarn’Breizh !

Un artiste avec qui tu rêverais de jouer ?
Lemmy Kilmister, Kurt Cobain, Dimebag Darrell : foutu, foutu et foutu 🙁
Du côté des vivants, j’aimerais bien jouer avec Dave Grohl, comme tout le monde quoi ^^
Un jour a tout changé : le 8 avril 1994
Qu’est-ce qui t’a poussé à faire de la musique ?
Un jour a tout changé : le 8 avril 1994. C’est le jour où on a appris la mort de Kurt Cobain. Tout le monde s’est mis à parler de Nirvana, du coup j’ai chopé une copie cassette de Nevermind et… la grosse claque !
Le même jour, Smash de The Offspring est sorti et une de leurs chansons illustrait une pub télé pour… Fun Radio. Ces deux albums m’ont fait arrêter le foot et commencer la guitare. Ils ont été ma porte d’entrée vers le hardcore, le metal…
Une anecdote marquante en concert ?
Alors l’anecdote qui me vient tout de suite en tête, c’est quand « quelqu’un » s’est permis de me toucher les c******* en plein milieu d’un morceau. La proximité du public c’est cool, mais jusqu’à un certain point !
On a déjà vécu une panne d’électricité : plus de son, tout le monde dans le noir au cours d’une chanson. Et puis bon, y’a aussi les innombrables anecdotes de mecs bourrés qui font n’importe quoi, mais là ça serait trop long à raconter…
Ton plus grand rêve ou objectif en tant qu’artiste ?
Mes rêves d’ado étaient de monter un groupe de rock, faire des concerts et sortir des disques, donc de ce côté-là, c’est fait.
Avec Strakelin, on essaie d’atteindre de nouveaux paliers tranquillement, sans se prendre la tête. On n’a pas du tout d’objectif de carrière, on fait juste ça pour le plaisir, mais le plus sérieusement possible.
On a déjà eu la chance de jouer dans quelques festivals de petite envergure. Être à l’affiche de plus gros événements serait vraiment cool. On verra bien !
Merci à toi !!! Hâte de vous revoir !!!!
Texte et photos : T. Oria Photography SHOOT ‘EM ALL !!!
(instagram)
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Prochain concert le vendredi 7 mars à l’espace Léo Ferré de Brest, dans le cadre du festival de Soutien à la salle