Comment se fait-il que je ne connaissais pas déjà ce duo rock ? Joy et Ad sont partners in crime et abreuvent en indé le monde libre de leur rock très personnel depuis bientôt 14 piges !
Fin de journée quelque part à Montreuil : asseyons-nous pour comprendre Clinic Rodeo !
D’abord, Clinic Rodeo, pourquoi “Clinic Rodeo” ?
Joy : On a cherché longtemps, enfin “longtemps”, un nom et puis… un jour, toi (se tournant vers Ad) tu es passé devant…
Ad : Ah oui ! C’était ça ! Je suis passé devant une clinique. Et j’ai trouvé que le paradoxe entre le côté très froid, très carré d’un “hôpital” avec le côté complètement fou d’un rodéo, les deux mots ensemble, ça donnait un rendu très dynamique ! C’était vraiment un hasard complet.
Joy : Ouais, et quand Ad m’a fait part de son “brainstorming”, j’ai trouvé ça super cool et je crois que ça a coulé de source direct, hein ?
Ad : Oui, et puis il y avait le fait que c’était compréhensible en français comme en anglais. Un truc pas alambiqué, pas imprononçable par un français et inversement.
Bien vu !
Et auriez-vous fait aussi un parallèle avec votre musique, parfois avec un petit côté froid d’un côté et, de l’autre, un rock chaotique ?
Joy : Oh oui, je pense.
Ad : Bah je pense, ouais, parce que le côté rodéo, c’est le live, en fait. Comme on n’est que deux, il faut beaucoup jouer sur l’énergie, le côté brut. Alors que sur le disque, c’est produit, un peu léché. Non, pas froid, car c’est quand même une musique chaude qu’on fait, il y a des influences cold wave.
Clinic Rodeo, vous serez sur scène à La Dame de Canton le 5 novembre prochain en co-plateau avec Coffees & Cigarettes pour Hexalive. Vous vous êtes déjà produits sur ce bateau il y a quelque chose comme 18 mois. Vous y revenez : c’était donc une première date, un gig sympa ?
Ad : Oui c’était à l’occasion de la sortie de “Les Nuits” (ndlr : dont vous pouvez lire la chronique sur HexaLive), notre dernier disque. C’était notre release party et c’était blindé. Une super soirée !
Joy : Avec un autre groupe nommé Daemoore qui avait ouvert. On était hyper contents. Les gens sont venus nous voir ensuite. C’était très cool !
Ad : Je crois d’ailleurs que Daemoore sort un truc dans pas longtemps. Ils ont tourné un clip récemment.
Joy : Dans un style très différent du nôtre d’ailleurs.
Ad : Ouais, ce sont des p’tits jeunes. C’était d’ailleurs leur premier concert si je ne dis pas de bêtises. Le leader du groupe est un ancien élève à moi en fait. Je lui ai appris à jouer de la guitare il y a bien longtemps. Et puis il a pris le virus et maintenant il a son propre projet. Ils sont tout jeunes, genre 20, 22 piges donc c’était un p’tit coup de pouce !
Ad : Et puis on avait un peu bossé ensemble avec Jules et Léo. C’est un peu la famille, le même gang ! Ça nous paraissait normal de partager la scène ensemble.
« Haunted Rock ? »
Perso, je vous découvre à l’occasion de l’annonce de ce concert. Et donc, vous pouvez compter un fan de plus : c’est mézigue ! Par contre, pouvez-vous m’aider à définir votre style ? J’ai lu : haunted rock ? Garage ? Stoner ?
Haunted rock, vous dites ?
Ad : Ah j’crois qu’on l’a inventé celui-là !
Joy : On l’a inventé, oui, parce que… on galère, quoi ! (lol)
Ad : C’est dur de s’auto.. décrire ! On a des tas d’influences dans ce qu’on écoute déjà individuellement. On mélange tout ça et, à la fin, j’ai juste envie de dire qu’on fait du rock, quoi !
Joy : Mais on peut dire qu’on a une teinte stoner… puis une teinte un peu cold… puis une teinte un peu plus garage, mais surtout dans nos albums précédents…
Ad : Pour le coup, le garage, c’est plus live ! Ce côté brut dont je parlais tout-à-l’heure… Puis les versions acoustiques nous emmènent encore ailleurs…
Joy : Disons qu’on ne se donne pas de limite ! Quand on est tous les deux à bosser sur un morceau, ça donne toujours un côté assez rock. Donc on se disait que le côté haunted rock…
Ad : Et avec le dernier disque et ces histoires de fantômes…Tiens, bah voilà, du rock hanté, ça sonnait plutôt marrant !
Joy : C’est cohérent, ouais !
Ad : Ou du “rock spirit” ! (rires)
D’ailleurs, au cours de mes recherches, j’ai trouvé quelque part du ghost rock !
Joy : Ah pas mal !
Ad : Pas mal, ouais !
Joy : On valide !
Être un duo guitare/chant + drums/choeurs fait évidemment penser à The White Stripes, historiquement, puis Royal Blood plus récemment et côté scène française Ko Ko Mo ou encore Bad Situation.
Qu’est-ce qui vous distingue des autres ?
Ad : Ah wow… euh… on est à l’heure !
Joy : On est ponctuel !!! (rires) En toute transparence, répondre est dur. Car au fond de cette question, il a un petit peu un truc d’ego. Duo ou pas, on fait tous un truc unique et tellement subjectif !
Ad : Mais je comprends l’idée. On est deux. Ok. Il faut bien un point de comparaison. Il y a des références. C’est très juste ! Bon, quand même, ce qu’on fait est très éloigné des White Stripes par exemple. Même si ça fait partie des trucs qu’on a pu écouter, bien sûr !
Joy : On ne se piétine les uns les autres, par contre, c’est sûr !
« Le live, c’est l’aboutissement… »
Clinic Rodeo, j’ai lu du bien de vos prestations scéniques : on vous dit fédérateurs et dans un bel échange avec le public. Le studio ou la scène, quelle est votre préférence ?
Joy : Ça n’engage que moi mais je suis tentée de répondre que c’est tellement différent que ce n’est pas comparable.
Donc la scène n’est pas une finalité ?
Joy : Hum bah pour moi, si, quand même. Il y a l’objectif de défendre l’album. Enfin, défendre, je n’aime pas le terme car l’album ne se fait pas agresser (rires). De jouer l’album sur scène en tout cas parce que c’est un exercice que je trouve toujours hyper-plaisant ! Et j’aime aussi l’enregistrement car on se permet toujours des choses tellement improbables…
Ad : il y a le côté laboratoire du studio. J’aime beaucoup ça. Par exemple, je peux passer des heures à chercher le bon son, la bonne harmonie. On tente des trucs, à deux, parfois, c’est vraiment n’importe quoi ! Et c’est ça qui est cool. Effectivement, le live, c’est l’aboutissement de tout ça. On présente la chanson au public !
Joy : Et, en plus, on va la présenter souvent différemment de ce qu’ils auront entendu sur disque.
Ad : Et, effectivement, en live, il y a l’échange avec le public. C’est très important. On est très communicants. On dit beaucoup de conneries…
Joy : Oui, on est très drôles ! (rires)
Ad : Notre musique est plus chaude sur scène. Et, on parlait de l’ego précédemment : il y a un truc assez prétentieux de monter sur scène ! Et, à partir du moment où on y est, il faut faire en sorte de s’amuser, que les gens s’amusent. Si les gens s’amusent, on s’amuse aussi et inversement ! C’est vrai : les deux ne sont pas comparables. J’aime les deux !
Joy : Moi, je ne choisis pas.
Ad : Non, non. Je n’ai pas envie de choisir.
« Il était une fois un petit duo montant
qui se fait inviter… »
Votre meilleure anecdote sur scène ?
Joy : Alors on en a une qui peut être la meilleure et aussi la pire ! Je raconte notre histoire belge ?
Ad : Oui, oui, vas-y, tu racontes bien les histoires, toi !
Joy : Alors il était une fois… un groupe, un petit duo montant, parisien, qui se fait inviter par nos amis belges à Bruxelles… Bon bref, je vais arrêter cette façon de raconter. C’est chiant. Donc on a été conviés à jouer à Bruxelles dans le cadre d’un festival qui s’est très vite monté, qui avait lieu dans une ancienne brasserie, je crois. On est bookés très rapidement. Les échanges se passent très bien. Les billets sont pris, remboursés… Tout est hyper carré. On prend nos valises. Il y avait un taxi qui nous attend à la gare.
Ad : Taxi, hôtel… wow !
Joy : A l’hôtel, la chambre est une suite…
Ad : Le truc improbable !
Joy : Le frigo rempli de bières ! C’est extraordinaire. Ça commençait bien. Ensuite, on nous dit qu’il y a une autre artiste qui va participer et qui se trouve dans le même hôtel. Il faut que vous vous trouviez pour venir ensemble sur site. On cherche donc une artiste qui s’appelle Bonnie Li. Limite, on crie dans les couloirs “Bonnie ! Tu es où ??” On finit par trouver Bonnie vêtue d’un tutu et des santiags. Extraordinaire… On va au festival ensemble, vieille bâtisse, assez bétonnée de mémoire…
Ad : Des vieux bâtiments de briques ! C’était anciennement les entrepôts de Byyrh. Il me semble.
Joy : Oui, je dois avoir une amnésie visuelle. Mais c’est un détail.
Ad : Absolument.
Joy : Et donc, là, Bonnie s’installe. Elle devait passer à genre 18h et nous 20h mais, surtout : il n’y avait personne !
Ad : Personne. Mais per-son-ne ! Que des vigiles, un peu d’organisation mais pas de public, zéro ! Alors que c’était deux scènes énormes. Ça devait alterner les groupes toute la journée… Là, personne !
Joy : Là, tu te dis OK ça va être super ! Nous, on avait des potes qui étaient venus de Paris ! Donc, Bonnie, courageuse, entame son set à 18h et, pendant ce set, l’ingé-son a tout débranché !!!
Ad : Ouais, en mode “on ne va pas être payé : on plie bagages !”
Joy : Il a tout débranché. On a fait “wow super !” et finalement notre set a été annulé.
Ad : Comme tous les concerts de la soirée, bien évidemment.
Joy : Puis on voit tous les vigiles se regrouper autour de la personne en charge du festival… La pauvre, la pression, j’sais pas comment elle a fait…
Ad : En mode “va falloir que tu nous paies maintenant !” et agressifs…
Joy : On n’a pas joué. On a erré dans les rues avec Bonnie…
Ad : Du coup, on s’est fait une nouvelle copine ! C’est le côté cool : on s’est fait une super pote !
Joy : Une super pote ! Voilà, Bonnie Li, super chanteuse, super artiste qui a plein de super projets ! Et on a même fait un duo avec elle : Botox Baby, titre sur l’album Hunters. Voilà, c’est notre pire histoire et notre plus cool histoire !
Ad : On en a d’autres. Celle-là, elle est bien…
Joy : Elle est double-face !
Et bien, super ! Je ne regrette pas ma question, moi ! (rires)
Vous avez débuté en 2011 et avez 3 albums et 1 EP au compteur. Si j’dis pas de bêtise, c’est ça ?
J et Ad : Attends euuuuuuuh…
Joy : Alors on a Vulture Mine qui est le premier EP puis Beverly Hells qui est un LP…
Ad : Hunters…
Joy : Les Nuits et Red Sky !
Ad : Et Red Sky qui est un EP acoustique.
Donc deux EP et trois LP, ok !
Est-ce que tout avance comme vous voulez ? Et où allez-vous comme ça ?
Ad : Bah ouais ! C’est vrai qu’on passe dans une ère compliquée. Nous, on est quand même de la vieille école qui est de présenter des albums cohérents entre eux ! Aujourd’hui, les groupes sortent un titre, un clip, un titre, un clip… C’est un peu particulier. On ne se pose pas trop la question : on est attachés à l’objet et au concept d’un album. Aujourd’hui, on consomme la musique d’une manière tellement étrange et tellement rapide que… est-ce qu’on veut rentrer là-dedans ou pas, j’suis pas sûr.
Joy : J’suis pas sûre.
Ad : On est un peu old school là-dessus. Maintenant, on devient des vieux, hein !
Joy : C’est ok. Moi, ça me va, hein.
Ad : Parfois, on nous demande pourquoi vous ne sortez pas des titres comme ça…
Joy : Moi, en me projetant, j’aurais un sentiment d’inaccompli…
Ad : J’sais pas si ça répond à la question, ça ? (rires)
« On fonctionne pas mal à la rencontre ! »
Oh c’est pas mal, ouais ! Tiens, d’ailleurs, je peux poser la question autrement : êtes-vous satisfaits ainsi d’être totalement indépendants ou accepteriez-vous de signer avec un label, une structure forte avec, à la clé, une exposition plus forte et toute la batterie du business derrière vous. Vous iriez vers ça ?
Joy : A partir du moment où on garde l’indépendance artistique… Moi, avoir l’aide d’un tourneur… d’une boîte de prod’ qui presse tes vinyles… Moi, j’suis pour !
Ad : En vrai, oui !
Joy : C’est souvent plus compliqué que ça… Une grosse structure ? Je ne crois pas me tromper quand je dis que, potentiellement, ça peut être contraignant et qu’on n’aime pas forcément être contraints…
Ad : L’idée, c’est qu’on ne ferme pas de porte ! On fonctionne pas mal à la rencontre !
Joy : Plus que tout, ce qui nous complèterait, c’est un tourneur !
Ad : Ouais, c’est vrai. Trouver les bons partenaires tout en conservant notre liberté de création.
Joy : Et je vais être cash : c’est dur de parler d’argent et donc trouver un tourneur sans se retrouver au bout de trois ou quatre dates à devoir de l’argent parce que ci parce que ça… Un tourneur doit bien avoir son pourcentage sur les dates mais pas que, en plus, ça coûte au groupe… Et ça, c’est pas forcément très clair.
Quel album voire quel titre doit écouter en premier quelqu’un qui découvre Clinic Rodeo ?
Joy : Pas facile !
Ad : On a toujours tendance à citer le disque le plus récent ! Pour moi, avec Les Nuits, on est arrivé à prendre une direction qu’on n’arrivait pas avant à trouver. A voir comment on va réussir à poursuivre… Pour choisir une chanson, peut-être que je dirais… Holy Night ?
Joy : Ouais, Holy Night ! Parce qu’il y a pas mal de couleurs dans ce morceau.
Vos sessions acoustiques sur Youtube ont beaucoup de charme. Il y a deux titres pour l’heure. Prévoyez-vous d’en publier d’autres ?
Joy et Ad : Oui, oh oui !
Joy : Oui, on ne va absolument rien s’interdire et se permettre d’en refaire !
Ad : Oui, on aime bien ça. Quand on a commencé à le faire, on s’est dit que c’était une manière facile – même si rien n’est facile – de proposer comme des clips. Parce que des clips, c’est quand même long et fastidieux à faire. Donc une autre manière c’est de montrer que les morceaux peuvent fonctionner ainsi aussi, avec très peu de choses, deux guitares voire avec le mandocello.
Joy : Oh oui ! C’est pas pour rien d’ailleurs qu’on a sorti cet EP acoustique !
Ad : Il a découlé de ça ! A un moment, on s’est dit pourquoi on n’en ferait pas un cinq ou six titres !
Y aura-t-il de tels moments acoustiques également sur scène ?
Joy : A voir…
Ad : On ne sait pas encore, en vrai. On y pense, hein, mais là pour le concert du 5 novembre, on ne sait pas encore.
Joy : On verra la semaine prochaine…
Ad : Ouais, quand on va s’y remettre vraiment ! Ou peut-être une espèce de mélange… Parce qu’il y a donc cet instrument un peu chelou que j’utilise là sur les sessions, le fameux mandolocello. J’aimerais bien l’utiliser peut-être mais avec Joy à la batterie. Donc pas complètement acoustique. Une espèce d’entre-deux. A voir. Faut qu’on essaie !
Joy : Oui, faut qu’on voit comment on se projette… (rires) Je ne pense pas me tromper en disant que l’acoustique nous intéresse pour pourquoi pas le proposer en show case. On a commencé à sérieusement bosser cet aspect.
Ad : Oui, faut qu’on aille au bout de ce truc-là aussi.
« Oh bah si ! »
Alors justement, ce mandoloncello sonne vraiment bien. Comment vous est venue cette idée ?
A: En fait, j’ai découvert cet instrument il y a environ deux ans mais dans un autre exercice : je cherchais de nouvelles sonorités pour une autre musique. C’est un instrument de la famille des mandolines. Le grave de cette famille. C’est le même accordage qu’un violoncelle. On a un copain : c’est Sanseverino. Un copain de longue date. Je l’appelle un jour et j’lui dis “dis donc, t’as pas ça dans ta collection ?” Il m’dit “Oh bah si !” Improbable ! Donc je le lui ai emprunté et direct, c’est incroyable ! Pour le coup, c’est un son qui est “hanté” ! Il y a une résonance, un truc complètement dingue. Je compose un morceau avec.
Joy : Soul of sand, d’ailleurs !
Ad : Au bout de 5mn, j’avais quasiment le titre. Mais l’instrument n’était pas à moi c’était frustrant ! Donc j’ai dû le lui rendre, puis au bout de quelques mois, commençant à enregistrer l’album, je le rappelle et j’lui dis “dis donc, tu le vendrais pas par hasard ?” Il m’dit “Oh bah si !” Alors je le lui ai racheté. En plus de ça, c’est un instrument très ancien : il date de 1916, celui-là. C’est un Gibson de 1916. Centenaire ! Qui en a vu des mains ! Qui a des histoires à raconter !
Joy : Il était sur le Titanic !!! (lol)
Ad : Et voilà ! Faire un truc à deux guitares aurait été un truc convenu ! Alors que là, il se marie bien avec mon timbre de voix, etc.
Joy : Quelle chaleur !
Ad : Ça fonctionnait tout seul !
Ah yes, perso, j’ai beaucoup aimé !
Ad : Voilà. Petite originalité, on va dire. Faut pas en abuser non plus mais, aujourd’hui, c’est quasi devenu l’instrument principal quand je compose.
Bon, vous, les vieux briscards car ça fait maintenant 14 ans que vous roulez votre bosse, quel est votre unique conseil à un artiste qui débute ?
Joy : Oh c’est chaud car ça revient à ce truc d’ego…
Ad : Oh là, j’ai envie de dire : toujours rester sincère, en fait !
Joy : Et ne pas avoir peur de toujours prendre le temps. Accepter que les choses prennent du temps. Accepter de laisser maturer.
Ad : Ouais, ne pas se précipiter. Et aussi de ne pas toujours écouter les conseils, je dirais.
Joy : Très juste ! Ne pas toujours écouter les conseils.
Ad : Aller au bout de ce qu’on a dans la tête.
Joy : Quitte à se viander ! Ça fait partie du charme !
Ad : Oui, c’est ça, la sincérité ! Et on parlait d’entre-aide aussi. Entre groupes, partager les scènes aussi. Rester attentifs à ce qui se passe dans le cercle. S’encourager mutuellement. C’est important. Et au sein d’un groupe aussi !
Joy : Ah oui oui ! On se complète.
Ad : C’est déjà un grand luxe de faire de la musique ! Et on joue de la musique ! Ne jamais oublier que c’est un jeu ! On n’est pas comptables ! On n’est pas au turbin !
Joy : Il y a des gens qui aiment être comptables, hein ! J’ai beaucoup d’empathie pour les comptables ! (lol)
« Bonnie Lie ! »
Vers qui parmi vos connaissances, renvoyez-vous Hexalive pour une prochaine interview ?
Joy : Et bien Bonnie !
Ad : Bonnie, en vrai ! Alors c’est de l’electro… classe !
Joy : Oui, de l’electro-classe !
Ad : Elle chante… Elle est très belle…
Joy : Elle est énervante !
Ad : Elle est très énervante !
Joy : C’est une artiste à connaître !
Ad : On ne connaît pas son actu mais écoute déjà ! Beaucoup de clips qui sont très beaux également !
Joy : Ouais, on te dirige chaleureusement vers Bonnie ! C’est une chouette humaine en plus !
In fine, la vraie question est : pourquoi faut-il venir vous voir sur scène ce 5 novembre à La Dame de Canton ?
Joy : Parce que c’est l’automne et qu’il faut danser !! (lol)
Ad : Parce qu’on va s’amuser, quoi ! Parce qu’il faut s’amuser et que les temps sont durs ! Ça peut être pas mal de se détendre un peu ! On va aussi découvrir Coffees And Cigarettes !
Joy : Je pense que ça va être bien complémentaire !
CLINIC RODEO et COFFEES AND CIGARETTES en concert à La Dame de Canton le 5 novembre sous la houlette d’Hexalive : qu’on se le dise !
Billeterie : https://www.billetweb.fr/clinic-rodeo-x-coffees-cigarettes
Interview réalisée par Stedim (Instagram)