Merci pour cette interview !
Est-ce que vous pouvez présenter vos parcours respectifs, et nous dire comment le groupe est né ?
Francesco : Je viens de Bergame en Italie, je suis arrivé en France il y a une dizaine d’années. J’ai étudié la batterie jazz au conservatoire mais, à la base, je viens du rock et même du métal !
En arrivant à paris, j’ai pu rencontrer beaucoup de musiciens d’horizons différentes et m’ouvrir sur une multitudes de styles, notamment en musiques du monde.
Aujourd’hui je dirais que j’ai un jeu plutôt polyvalent et inspiré par diverses sonorités.
Olivier : J’ai commencé la basse en autodidacte. J’ai ensuite fait des études de contrebasse classique et jazz au conservatoire de Yerres puis de La Courneuve.
Au début, je m’intéressais plutôt au jazz, mais j’ai fini par m’ouvrir à d’autres styles en intégrant de nouveaux projets comme la trip hop avec le groupe Kolyn et le folk/rock avec Cléo T notamment. Cette recherche de diversité, je la concrétise encore plus avec Bordelophone.
On a un style qui n’est pas très conventionnel
Jonathan : J’ai démarré la musique à l’âge de sept ans, par le violon que j’ai étudié au conservatoire pendant 9 ou 10 ans. Jusqu’au jour où j’ai posé les mains sur une guitare électrique ! La révolution ! Mon prof de l’époque m’a ouvert à Hendrix, Led Zep… les classiques !
J’ai joué dans dans pas mal de groupes, accompagné quelques artistes d’horizons très divers, et c’est ça que j’aime dans la musique, quand il n’y a pas de barrières.
Bordelophone c’est un groupe de potes ! On s’est rencontrés en enseignant au conservatoire ou en jam session sur Paris et on a tout de suite accroché musicalement et humainement.
On a un style qui n’est pas très conventionnel… Déjà, on joue une musique instrumentale et on aime beaucoup mélanger les influences.
On a sorti un premier album en 2018 sur lequel on a eu la chance d’avoir Monsieur Sanseverino sur un titre.
Puis un EP en 2023 et plus récemment deux singles avec des invités prestigieux tel que Francesco Bearzatti ou encore Christophe Cravero.
Ça fait bientôt 10 ans que le groupe existe et on espère que ça va continuer longtemps !
Comment définiriez-vous votre musique ? C’est du rock avec du jazz, ou l’inverse ?
Ce n’est pas facile de répondre à cette question ! On essaie de ne pas trop de définir ce qu’on fait en fait…
C’est du rock, c’est du jazz et pourquoi de la valse musette si l’envie nous prend !
Les amateurs de jazz peuvent s’y retrouver autant que les kiffeurs de rock 70’s
Du coup, votre public, ce sont plutôt des gens qui viennent du jazz, du rock ou d’autres univers musicaux ?
Notre public ce ne sont pas forcement des jazzeux, mais ce qui est sûr c’est qu’ils ont une bonne culture musicale et l’esprit ouvert.
Les amateurs de jazz peuvent s’y retrouver autant que les kiffeurs de rock 70’s, du bon vieux Frank Zappa ou de groupes plus récents comme Snarky Puppy.

A l’écoute, j’ai l’impression qu’il y a un certain nombre d’influences qui viennent du cinéma, je me trompe ?
On nous dit souvent ça ! On est pas spécialement influencés par la musique de film, mais il y a peut-être des souvenirs inconscients qui rejaillissent quand on compose.
D’ailleurs, si votre musique devait servir de bande son à un film, ce serait quel genre de films ?
Un film de Quentin Tarantino !
Pourquoi pas de l’accordéon ou une harpe !
Et dans la musique, quelles sont vos influences principales ?
Led Zep évidement ! Mister Bungle, les musiques du monde (Afro, musiques latines …), Rage against the machine… On ratisse assez large!


Est-ce qu’il y a un instrument que vous rêveriez d’inclure dans le groupe ?
On a déjà joué avec un trombone, une trompette, un sax, un violon, un clavier… pourquoi pas de l’accordéon ou une harpe ! Ça peut être cool !
On essaie de bricoler une tournée franco/italienne !
Vous venez de jouer au New Morning, vous serez au Bru’Noise le 24 mai 2025. Qu’est-ce que ça fait de jouer dans la ville la plus musicale de France ?
Jonathan : J’habite Brunoy depuis 2016 et j’y joue très régulièrement ! Je suis fier d’avoir pu apporter ma modeste contribution à l’obtention du titre de ville la plus musicale de France !
Francesco et Oliv connaissent bien les lieux aussi !
Vous êtes déjà venus sur le festival, en tant que festivalier ?
Oui ! Certains d’entre nous on même joués avec d’autres groupes sur les éditions précédentes de Bru’noise !
Et ensuite, est-ce que vous avez d’autres dates de prévues ?
On y travaille ! Rien d’officiel pour le moment, mais on essaie de bricoler une tournée franco/italienne !
Au niveau de vos projets à venir, est-ce que vous pouvez nous en dire plus ? Est-ce qu’on peut s’attendre à des sorties de clips, d’EP, d’album… ?
Oui c’est prévu ! On a un nouveau single qui sort bientôt ainsi qu’un album live enregistré et filmé (par un réalisateur talentueux et Brunoyen !) lors de notre concert au New Morning.
Affaire à suivre donc ! Merci pour cet échange !
Interview réalisée par Arnaud Guignant